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21 août 2012

The man on fire was died

Tony Scott vient de nous quitter à 68 ans en s'étant jeté d'un pont à San Pedro. Il l'aurait fait en apprenant qu'il avait un cancer du cerveau incurable. Une sinistre nouvelle qui intervient alors qu'il était en train de préparer Top Gun 2 (et oui...), un film sur les Hell Angels, un remake de La horde sauvage et le remake de The Warrior de Walter Hill. Même si le frère de Ridley était loin d'être à son niveau de grandeur, Tony s'imposait comme un sacré bon divertisseur. Ce qui ne l'empêchait pas de se planter. Après une carrière dans la réalisation de publicités, Scott décide de faire comme son frère soit faire des films. Il commence modestement avec Les prédateurs où il dirige des David Bowie, Catherine Deneuve et Susan Sarandon aux dents longues. Si le film sera un échec commercial, il lui permettra de se faire remarquer, en sachant que le film gagnera en réputation par la suite. Il ira même jusqu'à en faire une série de deux saisons. C'est surtout avec son second film qu'il cassera la barraque. Un certain Top Gun produit par le duo électrique Jerry Bruckeimer-Don Simpson. Un blockbuster mélangeant eau de rose et propagande pour l'US Air Force (d'ailleurs les gars étaient aux entrées des cinémas pour engager des jeunes, belle mentalité), qui a révélé au grand jour son lot d'acteurs comme Tom Cruise et Val Kilmer.

 Les Prédateurs : Affiche Tony Scott

Top Gun : Affiche

Avec son film suivant, il rend une nouvelle fois service à Bruckeimer et Simpson avec Le flic de Beverly Hills 2 que personnellement je trouve supérieur au déjà mémorable film de Martin Brest; puis avec le navrant Jours de tonnerre (un de ses pires films, à croire que Tom Cruise lui portait la poisse!). Entretemps, il avait signé le peu connu Revenge avec Kevin Costner. En 1991, il signe pour Joel Silver Le dernier samaritain avec Bruce Willis, avant de réaliser True Romance sur un scénario de Quentin Tarantino. Un film typiquement tarantinesque avec son lot de scènes exposant la pop-culture, l'exemple le plus probant étant Elvis Presley (incarné par un Val Kilmer dont on ne voit jamais la tronche) parlant à Christian Slater. Peut être le meilleur scénario de QT avec Pulp Fiction ou tout du moins un de ses plus originaux. Il retrouve une nouvelle fois Bruckeimer et Simpson avec le touché-coulé USS Alabama qui sera un nouveau succès. Il enchaîne rapidement sur Le fan, où Robert De Niro harcelait Wesley Snipes, pour retrouver Bruckeimer avec l'excellent Ennemi d'Etat (et puis un film avec Will Smith sobre, c'est intéressant non?). Après un Spy Game qui ne m'a pas franchement marqué, Scott revient en forme mais avec un style qui en rebutera plus d'un.

 Le Flic de Beverly Hills 2 : Affiche Jours de tonnerre : Affiche

 

 

Revenge : Affiche Le Dernier samaritain : Affiche

True Romance : Affiche Christian Slater, Patricia Arquette, Tony Scott

USS Alabama : Affiche

Le Fan : Affiche

Ennemi d'Etat : Affiche

Spy game, jeu d'espions : Affiche Brad Pitt, Robert Redford, Tony Scott

Il s'est décidé à opter pour un style un peu tapageur et pas forcément bon pour les yeux, étant donné qu'il a une photographie cradingue combiné à des effets d'optique en zoomant et dézoomant à l'infini. Dommage car son Man on fire est probablement son meilleur film. Un film de vengeance où il retrouvait Denzel Washington et Christopher Walken pour notre plus grand plaisir. Film qui faisait exploser également Dakota Fanning avant une petite traversée du désert dont elle commence à s'émmerger en reprenant les plateaux (en sachant que sa soeur Elle a repris le flambeau avec brio). Son style clippeur fera beaucoup plus mal aux yeux sur Domino où le soleil du Nouveau-Mexique faisait plus que mal aux yeux. Sur Déjà vu (produit par Bruckeimer décidemment...), on voyait qu'il commençait à arrêter ses effets déconcertant et à vrai dire tant mieux. Surtout que sous ses airs de thriller bourrin, on trouve la principale inspiration de Source Code qui a bénéficié d'une meilleure critique! Allez savoir parfois. Après le très mauvais remake de L'attaque du Pelham 123, Scott signait son dernier film en 2010 avec Unstoppable, excellent thriller où un train sans conducteur et sans frein partait à toute vitesse. Une dernière collaboration avec Washington où Scott revenait à un style plus classique et donc plus agréable aux yeux.

 Domino : Affiche Edgar Ramírez, Keira Knightley, Mickey Rourke, Tony Scott

Déjà Vu : Affiche Denzel Washington, Paula Patton, Tony Scott

L'Attaque du métro 123 : Affiche Tony Scott

Unstoppable : affiche

En sachant que Tony Scott produisait souvent avec son frère aussi bien des séries (Numb3rs, Les piliers de la terre et sa séquelle qui sera diffusée cette année) que des cinéastes (Joe Carnahan dont la plupart des films sont estampillés Scott Free et notamment son petit dernier The Grey; ainsi que ses neveu et nièce Jake et Jordan et Andrew Dominik sur L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford). Nous quittons donc un cinéaste prolifique mais qui n'a pas toujours eu le respect qu'il méritait parfois. Bye Tony.

Man on Fire : photo Tony Scott

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Commentaires
B
Pas vraiment convaincu pour le coup. Certes Ridley a du talent mais sa carrière est complètement en dent de scie. C'est franchement rare qu'il signe deux bons films de suite. Tony avait un style particulier et surtout très actionner mais certaines de ses oeuvres restent en mémoire. Je veux bien voir des films comme Man on fire tous les jours surtout à Hollywood.
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G
j'ai surtout aime son film d'action romanesque "Revenge ' Costner defiant Anthony Quinn ! Je n'ai jamais ete un fan de Tony Scott , je prefere de loin les oeuvres de Ridley qui est vraiment un genie du 7eme Art qui nous delivrera un peplum inoubliable au debut du XXIeme siecle "Gladiator ".
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B
Et oui et la même propagande par ailleurs.
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P
C'est bien ce que je dis, "Top Gun" ça ne vole pas haut, comme "Pearl Harbour".
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B
Ah mais Pearl Harbor s'en est pris aussi une bonne droite dans ses colonnes! Je te renvois à la critique. En dehors de la bataille, c'est 2 h d'emmerdements!
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