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Cine Borat
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28 août 2012

L'ange protecteur de Mathilda

leon

Genre: action (interdit aux - 12 ans)
année: 1994
durée: 1h50

l'histoire: Un tueur à gages répondant au nom de Léon prend son aile Mathilda, une fillette de 12 ans, seule rescapée du massacre de sa famille. Bientôt, Léon va faire de Mathilda une "nettoyeuse". Et Mathilda pourra venger la mort de son petit frère.

La critique d'Alice In Oliver:

Avant toute chose, je me dois d'être honnête: je hais le cinéma de Luc Besson, que ce soit à la réalisation et/ou à la production.
Tout du moins, je lui reconnais quelques bons films, dont Léon, sorti en 1994, fait partie. Avec Subway, c'est probablement son meilleur film. 
Mieux encore, Léon peut se targuer d'appartenir aux films cultes.

Au niveau du casting, Léon réunit Jean Reno, Natalie Portman, Gary Oldman, Danny Aiello et Peter Appel. Pour l'anecdote, Léon marque la toute première apparition de Natalie Portman au cinéma, l'actrice étant âgée de 13 ans à l'époque.
Le film connaîtra un immense succès dans les salles obscures. Il sera également nommé aux Césars dans plusieurs catégories mais n'obtiendra aucune récompense.

leon-2

En vérité, Léon peut se voir comme une suite de Nikita, un autre film de Luc Besson réalisé en 1990, dans lequel Jean Reno jouait le personnage de Victor.
D'une certaine façon, Léon (donc, Jean Reno) peut se voir comme un cousin voire un frère du même Victor. D'ailleurs, les deux hommes portent les mêmes lunettes. Pour le reste, le scénario tient sur quelques lignes.
Attention, SPOILERS !

Une fillette de 12 ans, Mathilda (Nathalie Portman), est témoin du massacre de sa famille. Certes, cette dernière menait une existence malheureuse.
Pourtant, Mathilda est bien déterminée à venger la mort de son petit frère, abattu sauvagement par le chef corrompu de la DEA, Norman Stansfield (Gary Oldman), et ses sbires. Elle trouve alors refuge chez son mystérieux voisin, Léon, un tueur à gages, plus précisément, un nettoyeur.

leongun

Dans un premier temps, Léon se montre réticent à l'égard de Mathilda et la prie de partir et de trouver un nouveau foyer.
Mais très vite, nos deux héros sympathisent. Mieux encore, l'adolescente propose un marché pour le moins original: elle fera la cuisine, la lessive, le ménage et les course en échange de leçons de nettoyage.
Mathilda a bien l'intention d'accomplir sa vengeance et devenir une tueuse à gages en culotte courte.

Voilà pour les hostilités de ce scénario simpliste mais indéniablement efficace et qui fonctionne plutôt bien.
Si le film n'est pas exempt de certaines facilités (par exemple, on se fout royalement de la séquence où Portman montre ses talents d'imitatrice), le long-métrage peut s'appuyer sur de très bons acteurs.
Jean Reno trouve l'un de ses meilleurs rôles au cinéma et interprète un criminel au grand coeur, qui se découvre une certaine humanité au contact de la fillette.

Ensuite, Garyl Oldman campe un bad guy jubilatoire, paranoïaque et totalement imprévisible. C'est aucun doute le meilleur acteur du film.
Toutefois, malgré son excellente réputation, Léon n'est pas non plus un chef d'oeuvre incontournable du cinéma, mais juste un bon film, en tout cas, un long-métrage rythmé et de qualité. C'est déjà pas mal.

La critique de Borat

On a beau critiqué Luc Besson, s'il y a bien un film auquel on serait vraiment dégueulasse de dire du mal c'est Léon. Tourné à New York (ambitieux le Besson), le réalisateur retrouve son Jean Reno préféré et fait probablement la plus grande bonne action de sa gênante: la découverte de Natalie Portman. Rien que pour ça, merci Luc! On retrouve également Gary Oldman (plébiscité pour son interprétation de Dracula chez Coppola), Danny Aiello et Maïwenn fait une apparition au début (et on sait que Besson adore montré ses femmes dans ses films). Le film sera un sacré plébiscite et fera connaître largement le réalisateur au delà des frontières francophones. Léon s'inspire du personnage de Victor déjà incarné par Reno dans Nikita. Néanmoins, son auteur dit qu'il s'agirait plutôt d'un cousin ricain plus humain. Néanmoins Léon est loin d'être un tendre non plus rien qu'en regardant l'ouverture. Léon apparaît comme tueur à gages qui ne fait pas dans la dentelle (d'ailleurs le film est interdit aux moins de 12 ans) et tue tout sur son passage sans jamais raté sa cible. Après cette introduction dans le monde violent de son personnage principal, Besson nous emmène dans son quotidien.

Une visite un peu longue mais qui montre l'environnement dans lequel vit Léon. Un lotissement new-yorkais où se trouve également la jeune Mathilda, paumée dans une famille borderline et qui se fout d'elle. Débarque alors Stansfield, un flic psychotique et ripoux sorti tout droit d'Orange mécanique (ça tombe bien, il adore Beethoven). Il avait mis de la drogue dans l'appartement de Mathilda mais curieusement, elle est partie en fumée. L'occasion pour notre flic et son équipe de ripoux pour se faire une petite descente dans la petite famille. Une scène assez violente graphiquement, le dernier coup de sang de Besson par ailleurs. Tout y passe que ce soit la grande soeur, les parents et même le petit tué devant l'entrée. Avec de la chance, Mathilda a réussi à ne pas passer à la casserole et ce grâce à Léon qui lui avait demandé de lui prendre du lait. Après hésitation, il décide de la prendre avec lui. Un long pélerinage dans le banditisme ne fait que commencer. Mathilda va faire ses classes de nettoyeuse, au risque de faire peur parfois à Léon. Ce dernier sous ses airs de tueur implaccable est surtout une sorte d'autiste ayant peur du nouveau.

On peut le rapprocher du syndrome d'Asperger. Néanmoins, Léon sort et adore le cinéma mais il se révèle un peu bénet. Il a du mal avec Mathilda qui apparaît comme une petite souris. La partie là est peut être un peu trop longue, mais Besson se révèle sincère là où dans Nikita cela paraissait assez ridicule. D'autant que pour une fois, Reno fait réellement un effort à la fois dans ce caractère de tueur monolithique et dans ce côté un peu bébête. Ajoutez à cela une Natalie Portman qui avait déjà un grand talent pour émouvoir. Et puis n'oublions surtout pas Gary Oldman totalement inspiré en salopard en puissance. Sa prestation vaut clairement le détour rien que pour la fusillade de départ. Besson se fait plaisir dans un final sacrément bourrin et explosif. Franchement je voudrais bien voir un cru aussi inspiré de la part de coco Besson. Après, pas de quoi crier au chef d'oeuvre non plus: Léon est un bon film mais pas de quoi en faire un fromage. Le cinéma français a fait beaucoup mieux (ce serait une insulte envers Melville et Corneau), par contre Besson...

Le meilleur film de Luc Besson mais loin d'être sans défaut.


Leon (1994) (Magnifique Trailer)

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Commentaires
B
Sinon oui il y aura un beau carnage de Fanfan et Les rivières pourpres 2 arriveront après. Mon pauvre cerveau a subi un gros traumatisme hier soir.
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B
Encore une fois je me demande franchement comment on peut mettre 20 à ça.
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S
J'adore pour moi le meilleur Besson. Le lien ambigü entre Léon et la gamine juxtaposé à une sorte de poésie ingénue laisse une impression unique. Ajouté à l'action hyper efficace ça donne un chef d'oeuvre... 20/20
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A
2 beaux navets !
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F
Sa va saigner dans les productions europacorp, il y en a des vraiments mauvaises
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