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Cine Borat
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13 septembre 2012

Elle aime le blanc sec (désolé...)

1911. Adèle Blanc Sec cherche vainement à trouver un remède pour guérir sa soeur, depuis des années dans le coma. C'est là qu'une momie reprend vie et qu'un ptérodactyle fait un avec son créateur...

Affiche de 'Adèle Blanc-Sec'

Après plusieurs dézinguages de navets, bouseries et autres nanars bessonien (votre serviteur a même osé en revoir deux par souci d'objectivité, c'est dire sa folie ambiante), il était temps d'en finir avec ce cycle consacré aux réalisations et productions de Luc Besson. Ainsi, je vais éviter de casser un nouveau film pour le final, un peu de respect quand même (je sens déjà certains hurler de rires devant tant d'ironie). Parlons d'Adèle Blanc Sec, son adaptation de Tardi. Souvenez vous, la dernière fois que je vous parlais de Besson réalisateur, il devait finir sa carrière sur Arthur et les minimoys. Mais évidemment, Luc a oublié le dicton "il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche". Donc il a enchaîné avec les suites aux aventures de ses Minimoys et il aurait donc dû finir sa carrière. Et bien non. Luc continue de faire des films et est actuellement sur le tournage du quinzième. Luc Besson le mec qui vous tue en croyant vous annonçant une bonne nouvelle. Donc le voilà ici avec cette adaptation de bande-dessinée.

Louise Bourgoin dans Adèle Blanc-Sec "Premier jour de tournage et tu me fais aller en Egypte, un des pays les plus chauds qui soit qui plus est en été. Luc c'est pas sérieux! -Mais tu illumine le plan de ta présence! -Si ça te fait plaisir..."

Pour incarner l'héroïne, il compte sur Louise Bourgoin la jolie ex-Miss Météo de Denisot (qui depuis en a vu quatre débarquer pour trois déjà reparties!). Pour l'accompagner, on retrouve Mathieu Amalric hideux, Gilles Lellouche gros, Jean Paul Rouve en chasseur, Nicolas Giraud avec un accent, Philippe Nahon gentil, Jacky Nercessian, Laure de Clermont Tonnerre dans le coma, Gérard Chaillou sans la machine à café et Frédérique Bel en blonde (oui, je sais...). On ne va pas aller par quatre chemins: Adèle Blanc Sec n'est pas un grand film comme le disait la presse français (comme d'habitude, on pense automatiquement à Télérama, Studio Ciné Live, Les inrocks...) à sa sortie, mais dans la filmographie de Besson, il apparaît comme bon élève. Ce qui n'est pas vraiment un compliment. La distribution est bien belle sur le papier mais au final pas grand chose à retenir. Amalric se retrouve avec trop de maquillage pour les rares secondes où il apparaît. Lellouche dans ses rares séquences ne cesse de bouffer ou d'avoir envie de bouffer, c'est dire le niveau. C'est bien de faire la méthode De Niro mais encore faut-il que ce soit utile. En l'occurence ici, non.

Louise Bourgoin dans Adèle Blanc-Sec "Excusez la tenue je sors de la douche" Autant dire que c'est plus intéressant avec Louise Bourgoin qu'avec DSK!

Quant à Rouve, il fait le con en chasseur, sorte de gimmick qui ne marche pas. Quant à Giraud, il se paye un accent pour le moins délirant et digne d'une certaine vision de l'étranger par Besson. Soit il est très con, soit il a un accent à coucher dehors. La seule personne qui s'en sort du casting c'est Miss Bourgoin. Elle a une énergie débordante lui permettant une bonne prestation dans l'ensemble. C'est d'ailleurs la principale attraction du métrage, le film manquant évidemment de réelles péripéties dignes de ce nom, pas aidé par l'adaptation de deux tomes au lieu d'un seul. Donc on se retrouve à la fois avec un ptérodactyle dans Paris avec son créateur comme double et une momie de scientifique qui cause! Cette dernière promet au moins de rigoler un peu dans un spectacle où il manque vraiment quelque chose. Ce n'est pas mauvais mais moyen. Indéniablement il manque aux aventures de l'héroïne de Tardi au cinéma un réel coup de pied aux fesses au niveau des péripéties, car ici c'est pour le moins pauvre en dehors de rares éléments. On a même droit à l'épilogue clin d'oeil débile avec Titanic!

Un film moyen où la plupart du casting est inutile ou surjoue et où il manque un vrai souffle épique.

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Commentaires
B
Ce n'est pas le pire Besson que j'ai vu mais c'est tout de même moyen.
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2
Je me suis endormis devant mais j'ai pu voir les deux pauvres apparitions d'Amalric. De ce que j'ai vu, je n'ai pas été du tout été séduit par le résultat.
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B
Très moyen même!
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S
Voilà un mélange étonnant entre Indiana Jones, Tintin, Fantomas ... Trop découpé en parties bien distinctes avec des séquences qui semblent interminables comme la prison de la Santé. Les FX ne sont pas toujours au point, en témoigne la scène ridicule du chevauchage du dinosaure par Adèle Blanc-Sec , complètement râtée. Il faut une bonne dose d'enfance naïve si on veut apprécier un petit peu ce film... 09/20
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F
Je suis plus blanc doux pour ma part :D<br /> <br /> <br /> <br /> Divertissant mais banal
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