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1 novembre 2012

On a des lumières dans nos casques à la mode Mr Freeze!

2020. Une exploration de la NASA sur Mars tourne au vinaigre et une équipe part à sa recherche...

Affiche française - Mission To Mars

La Planète Rouge a toujours fasciné le monde, que ce soit dans l'imaginaire ou le cinéma. Encore aujourd'hui, la NASA a envoyé un robot pour nous montrer des images de cette planète si mystérieuse. Par ailleurs, jusqu'à maintenant, on ne retiendra probablement que Total Recall de Paul Verhoeven comme vision intéressante. Pourtant ce n'est pas faute de voir des films sur le sujet, le dernier en date étant bien évidemment le moyen John Carter. Mais à l'aube de l'an 2000, Disney et Warner sortent les grands moyens avec deux films se situant sur Mars. Autant dire qu'aucun n'a été une réussite et on engendrait un bon lot de moqueries. N'ayant pas encore vu Planète rouge avec Val Kilmer (dont les quelques extraits avec le robots de service sont assez détonnants de nullité), intéressons nous à Mission to Mars de Brian De Palma. Pour le cinéaste, c'est l'occasion de s'attaquer à la science-fiction, lui que l'on connait pour ses thrillers pervers et ses polars. Disney lui propose d'adapter une de ses attractions, anecdote que l'on connaît peu souvent et cela bien avant Pirates des Caraïbes ou Le manoir hanté. Le film rentrera légèrement dans ses frais mais ses recettes aux States seront assez décevantes.

Affiche française - Mission To Mars

Au casting, De Palma n'y va pas par quatre chemins: Gary Sinise, Don Cheadle, Connie Nielsen (qui explosera la même année dans Gladiator), Jerry O'Connell et Armin Mueller Stahl. En regardant le film en entier, on ne peut évidemment qu'être déçu devant aussi piètre spectacle. On est même pas étonné du Razzie Award obtenu par le cinéaste, tant il s'agit d'un de ses plus mauvais films (Le Dahlia Noir étant probablement inégalable tant sur la plan de la déception que de la nullité du film en question). Ce qui frappe en premier c'est qu'un réalisateur aussi porté sur le visuel (on ne dira jamais assez de bien sur la beauté de ses plan-séquences) se casse la figure au niveau des décors spatiaux. Contrairement à 2001 (qui ne date pas d'hier, c'est dire son impact encore considérable sur le Cinéma actuel) ou même plus récemment Sunshine, on n'a pas vraiment l'impression de se retrouver dans l'Espace mais devant un fond vert. ça ne fait pas naturel et c'est assez beauf à voir. On se croirait presque dans l'attraction Disney initial, sauf que au moins il se passe quelque chose dedans. Même au niveau de la crédibilité scientifique, le réalisateur est complètement à côté.

Gary Sinise, Connie Nielsen et Don Cheadle - Mission To Mars

Mais quelle idée de mettre des lumières dans les casques franchement?! En effet, les techniciens ont mis des lumières dans les casques pour montrer les visages des acteurs. Or, ça ne fait qu'ampirer le rendu visuel, puisqu'on croirait que les visages ont été rajouté par ordinateur! On ne peut pas vraiment le prouver compte tenu qu'il y a un grand nombre de plans de ce genre, mais bon... (Attention spoilers) Ensuite, il y a l'alien, à peine digne d'un vieux jeu-vidéo de la Playstation! N'oublions pas ce vulgaire effet 3D dans l'Espace où Connie Nielsen essaye de secourir Tim Robbins! Quand je vous dis qu'on vire en plein n'importe quoi. Ensuite, De Palma n'évite jamais de passer par l'étape 2001. Ainsi, son discours final n'étonne même plus vu qu'il date des années 60. Pire le passage de l'obélisque s'avère assez fastidieux et pas très crédible. (fin des spoilers) De Palma n'est pas non plus aidé par ses acteurs. Sinise et Cheadle font le service minimum de première et Robbins cabotinne comme pas possible et ne fait que roucouler avec Nielsen. Après, Mission to Mars se regarde encore mais le film est tellement inintéressant que vous zapperez probablement assez rapidement et le film est terriblement vain. La musique, pourtant signée Ennio Morricone, s'avère particulièrement pesante et complètement à côté de la plaque. Comme quoi, on peut être grand et tomber bien bas.

Un petit navet très souvent ridicule et un peu trop inspiré par Stanley Kubrick.

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Commentaires
B
Même en qualité net (et tu peux le voir sur la vidéo en haut), c'est franchement hasardeux, le comble étant le plan 3D!
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J
Je maintiens que la séquence spatiale est le meilleur moment du film. Je ne sais pas si tu l'as vu en qualité dvd, mais cette unique scène de tension est efficace. Pour le coup des lumières, je reverrai parce que ça ne m'avait pas dérangé outre mesure, en revanche l'alien est laid, je suis d'accord (c'est le cousin orange de Paul).
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B
Comme je le disais plus haut, la vidéo de l'article est faite pour le revoir. Franchement James c'est vraiment un petit navet. Il ne se passe rien, les acteurs sont mauvais et le coup des lumières, de la séquence dans l'Espace et l'alien sont vraiment de très mauvais moments visuels.
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I
Tout comme selenie je me rappelle plus bien du film quand bien même si Gary Sinise ouTim Robbins (2 acteurs que j'aime bien) sont dedans!
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J
Quand, même, les effets spéciaux sont loin d'être mauvais. Après, la narration est lourde et le rythme est inexistant (complètement artificiel), mais c'est loin d'être un navet. Juste un film de SF prétentieux.
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