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Cine Borat
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20 décembre 2012

Malick carbure désormais au diesel!

Décidemment, on n'arrête plus Terrence Malick. Lui, qui a réalisé entre 1973 et 2011 seulement cinq films, est en train d'enchaîner les films à une vitesse folle alors qu'il vient de fêter ses soixante-neuf printemps. En ce moment, il tourne un peu partout aux States un dyptique sur le Cinéma et le Rock'n roll. Par exemple, on a pu voir Christian Bale en plein concert avec Val Kilmer jouant du piano ou Natalie Portman en blonde. Outre les cocos présents, on pourra retrouver Ryan Gosling, Rooney Mara, Michael Fassbender, Matthew McConaghey (qui est en train de vivre une seconde partie de carrière pour le moins réjouissant), Cate Blanchett, Wes Bentley, Berenice Marlohe (la petite française continue son chemin), Holly Hunter, Haley Bennett, Teresa Palmer, Isabel Lucas, Joel Kinnaman, Imogen Poots, Freida Pinto ou encore Michael Wincott (cette trogne des 90's semble enfin remontrer son visage et tant mieux). Avec un casting pareil et un sujet qui plaît cruellement à votre ami Borat (comment faire rallier deux de mes passions véritables en un même film), autant dire que cela s'annonce intéressant. Mais avant cela, l'ami Malick montrera au grand public To the wonder (A la merveille littéralement et en titre français, autant dire que ça va donner envie d'aller voir le film aux gens) après sa projection venicienne.

Rooney Mara et Ryan Gosling sur le tournage de Lawless, de Terrence Malick Ryan Gosling et Rooney Mara sur le plateau du dyptique.

Le titre cite le Mont St Michel, où Malick a tourné quelques scènes. Au casting, on retrouve Ben Affleck (décidemment, le bougre continue sa carrière avec panache), Olga Kurylenko, Rachel McAdams (après Brian De Palma, elle continue en bonne voie) et Javier Bardem. Rien que ça. En sachant que Michael Sheen, Rachel Weisz, Amanda Peet, Jessica Chastain (qui disait ironiquement à Cannes qu'elle ne savait pas si elle serait dedans) et Barry Pepper furent coupés au montage. Ce qui n'est pas nouveau. Rappelons nous il y a quelques temps, Christopher Plummer avait évoqué sa rage de n'être que quelques minutes dans Le nouveau monde, alors qu'il a fait énormément de rushs. Comme The Tree of life avant lui, To the wonder a eu droit à deux sortes de critiques à Venise: soit il fut ovationné, soit il s'est fait dézingué car incompréhensible. D'après les dires d'Affleck, ce cru serait encore plus difficile d'accès, disant qu'à côté, le précédant film du réalisateur c'est Transformers (en l'occurence très facile d'accès)! Lors de sa sortie, le film risque encore de diviser et après tout on verra bien. On est quand même habitué au style contemplatif de Malick dorénavant (trente-neuf ans que ça dure!). Pourtant, To the wonder s'avère moins compliqué via son synospis. En effet, Ben rencontre la belle Olga en France et revient en Amérique avec elle mari et femme.

Ben Affleck et Rachel McAdams - A la merveille

Mais l'amour part entre les deux et notamment parce que le mâle renoue avec son amie d'enfance, la jolie Rachel (décidemment, le Ben a réellement bon goût). En même temps, nous suivrons Bardem en prêtre doutant de sa propre foi. Si le pitch semble pour le moins simple et vite résumé, la bande-annonce semble annoncée un film très contemplatif. L'extrait nous est narré par Bardem, évoquant justement la complexité de l'amour en général comme présent. Le tout sur une musique classique ravissante au possible et donnant le ton (on sait que Malick en est fan, preuve en est avec la présence continue de Wagner dans Le nouveau monde). Malick semble bien montrer les couples en long, en large et en travers. D'ailleurs, le film est Rated aux States, avec notamment pour mention la nudité. Et vu ce que l'on peut voir, ce sera surtout des scènes avec Olga. On peut voir au fur et à mesure l'amour naissant puis déclinant et enfin coincé entre deux chaînes. On ne peut pas encore parler de performances pures pour les acteurs, la vidéo étant trop abstraite, mais le personnage de Bardem, finalement au centre de tout, s'annonce très intéressant. Peut être justement parce qu'il a un caractère extérieur à l'amour d'Affleck.

En bref, ce nouveau cru s'annonce über malickien: contemplatif, mystérieux et pas accessible à tous. To the wonder sortira le 6 mars.

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Commentaires
F
Why Not ? Je ne demande qu'a etre convaincu :D
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B
Ce sera plus le cas avec son dyptique 2Flics. Ce sera contemplatif mais beaucoup plus rock'n roll. J'attends tout de même ce cru rien que pour l'expérience.
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V
Pourquoi pas, The tree of life m'avait bien convaincu
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2
Les images sont superbes, Malick semble rester dans le même style contemplatif mais perso, j'en ai un peu mare. J'aimerais qu'il propose un peu autre chose.
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