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Cine Borat
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21 décembre 2012

Peuple américain, tu vas avoir droit à l'apocalyptique! Mais uniquement toi hein?

Les Etats-Unis, le monde s'apprête à subir la destruction de la Terre par un astéroïde. Une mission spatiale est organisée pour la neutraliser, pendant que les citoyens américains du monde se demandent qui va être privilégiés pour aller dans le bunker...

Affiche Française - Deep Impact

Françaises, français et autres habitants du monde. En ce jour fatidique de fin du monde probable (vous le saurez dans la journée), le serviteur Borat est prêt à vous embarquer définitivement dans un cinéma apocalyptique. Et oui, il faut bien se mettre à la page en toute occasion. Par contre, ne vous attendez pas à du classique, il faut bien rigoler un petit peu avant que ça n'explose! Et pour cause, votre cher interlocuteur s'empresse d'aborder Deep Impact. Cette production Dreamworks est très connue en partie pour le contexte de sa sortie. Nous sommes en 1998 et Hollywood est en prise à deux blockbusters qui parlent exactement du même sujet. Comme si la polémique Fourmiz VS 1001 pattes ne suffisait pas, voici venir celle entre Deep Impact et Armageddon. A son grand soulagement, le premier est sorti avant mais c'est le second que l'on garde désormais. Le film de Michael Bay a, comme on le sait, cassé la barraque avec son patriotisme redoutable et sa bêtise plus ou moins assumée. Le film de Mina Heder se veut plus sérieux, mais finalement dans le fond, il est aussi con que le voisin. Lui aussi a son gros casting à base de vieux briscards et bonnes trognes d'amour: Morgan Freeman, Tea Leoni, Elijah Wood (que l'on retrouvera bientôt en Maniac), Leelee Sobieski, Vanessa Redgrave, Maximilian Schell, Robert Duvall, Mary McCormack, Richard Schiff, James Cromwell et Jon Favreau.

Morgan Freeman - Deep Impact "Peuple américain, vous êtes les meilleurs au monde! C'est pour cela que nous serons les seuls à passer à la casserole!"

Heder y va franco dès le départ, mais justement le fait de ne pas montrer trop de spectaculaire renforce les relations humaines. Problème: ce n'est jamais intéressant. On apprend que Cromwell a démissioné pour partir en courant; Leoni est une journaliste en mauvaise relation avec son paternel (ce qui vaut son lot de rigolade sur les relations entre parents, avec le paternel qui se tape une femme qui a l'âge de sa fille!); Wood trouve l'astéroïde et a une place dans un bunker et malgré qu'il n'a que quinze-seize ans se dit qu'il peut se marier (humour total!); Freeman fait des beaux discours avant de se fourrer dans un bunker; Duvall lit Moby Dick dans l'Espace... Et c'est cela pendant près de 2h. Beaucoup de gérémiades, de blablas et de sentimentalisme pour pas grand chose. On finirait presque par ovationner Armageddon pour sa bêtise abrutissante mais au moins qui ne prend pas les gens pour des idiots (vu qu'on s'attend à voir une connerie!). Et bien justement parlons-en du film de Michael Bay. Je ne sais pas qui a copié sur l'autre, mais Deep Impact se retrouve avec plus de points communs que ne voulaient nous le faire croire les producteurs. Déjà le sens du sacrifice dans ses grandes largeurs. Le dernier quart d'heure à lui tout seul est une réelle pignolade.

Morgan Freeman - Deep Impact "Punaise, t'as vu la maquette à deux francs? -Si on avait su, on aurait été chez Michael Bay."

Leoni se réconcilie avec papa et attend patiemment avec lui la bonne grosse vague venant du crash d'une partie de l'astéroïde. Maman et Papa disent adieu à leur fifille, la laissant partir avec Wood, qui s'improvise pilote de moto-cross (oui, le film ne manque pas de cliché). Nos astronautes décident de se sacrifier pour l'Humanité. Et ensuite une fois que New York est bien noyée, Freeman de sortir de son bunker en nous sortant un bon gros discours moralisateur au possible. A force de faire dans le misérabilisme, Heder finit par réaliser un film tout ce qu'il y a de plus pénible à suivre, bourré à craquer de situations embarassantes et qui n'aident pas le film. Après, on pourra toujours louer les effets-spéciaux pour le moins correctes, notamment tout le passage à New York. Mais comme on le dit toujours, si votre film est bourré de défauts en tous genre et même qu'il soit bien fait, on s'en fout pas mal. C'est le cas notamment d'un certain 2012 (ben tiens!). Au niveau des acteurs, ça peut encore se tenir à certains niveaux. Par exemple, Freeman est excellent en président même si son rôle est assez pénible. En d'autres termes, je laisse crêver les gens, puis je ressors pour montrer que mon pays peut survivre à l'apocalypse! Wood et Sobieski font leurs rôles de têtes à claques de service, à chouiner systématiquement.

Deep Impact

Un film apocalyptique qui se veut plus humain, mais tout aussi caricatural qu'Armageddon.

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Commentaires
B
Sauf qu'il a toujours l'air con une fois que ses prédilections s'avèrent bidons.
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V
A la couture aussi. cela dit il continuera surement avec les prédictions, ça lui fait de la pub à chaque fois.
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B
Va savoir! Vaut mieux pour lui qu'il se remette au parfum plutôt qu'aux prédictions à la con.
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V
Paco ? Il est en train de faire l'amour à la terre.
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B
Au fait, où est Pacoraban?! On l'entend plus celui-là depuis un moment.
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