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12 janvier 2013

Des heures sombres arrivent Mr Potter...

Alors qu'il assiste à un match de Quiddich avec les Weasley et Hermione, Harry Potter assiste à un étrange signe montrant une tête de mort et un serpent, signe de Voldemort. De retour à Poudlard, Harry se voit choisi bizarrement pour le tournoi de la coupe de feu alors qu'il n'a pas l'âge et qu'il ne s'est pas inscrit. Mais ce n'est que le début du cauchemar...

Affiche Teaser Française - Harry Potter et la coupe de feu

A peine le troisième volet sortit que La coupe de feu était déjà en production. Plus d'Alfonso Cuaron, mais Mike Newell, réalisateur de l'hilarant Quatre mariages et un enterrement, mais aussi bien plus tard du fiasco Prince of Persia. Au casting, Brendan Gleeson, Rob Pattinson, Clémence Poésy, Miranda Richardson, Frances de la Tour, David Tennant, Stanislav Ianevski et Ralph Fiennes entrent en jeu. Il s'agit par ailleurs du premier Harry Potter classé PG-13 aux Etats Unis et pour cause, ce quatrième volet est le plus violent avec le dernier volet. Ce qui est étonnant compte tenu qu'ils forment une boucle. C'est définitivement avec ce film que les choses vont devenir sérieuses. C'est aussi avec ce volet que les romances vont commencer, ce qui en agacera plus d'un. Mais curieusement, La coupe de feu est le moins maladroit de tous et bien plus juste. On ressent les frutrations, les joies (Neville devient une star), les amours naissants. Le bal, en l'occurence, est une véritable pignolade, Hagrid mettant les mains un peu trop bas, Harry dansant comme un manche et surtout se retrouve comme un vulgaire has been aux côtés de Ron. La reine du bal n'est autre qu'Hermione et on découvre que l'ami Weasley aurait des sentiments cachés pour la miss.

Harry Potter et la Coupe de Feu : photo Mike Newell

On pourra néanmoins regretter que la dispute entre les futurs tourteraux soit particulièrement tronquée, l'ensemble pouvant gagner en dramaturgie. Pareil pour ce qui est de l'action. On voit pertinemment qu'un grand nombre de plans fut coupé. A peine Harry ressort du match (complètement passé sous silence, alors qu'on aurait pu voir l'agressivité de Krum) que les mange-morts débarquent, ce qui n'est pas très logique. Idem pour celle du dragon où le balais apparaît très rapidement pour ensuite tomber dans une poursuite pas très longue, malgré qu'elle soit épique. On peut aussi s'étonner qu'une fois qu'Harry est revenu avec l'oeuf de dragon, il n'a pas de protection pour son bras qu'il a vraissemblablement cassé. Ironique car dans les scènes suivantes, il en a une belle et est bien mise en avance. On peut donc dire qu'il faut d'abord festoyer avant d'aller se soigner. Pour la scène aquatique, c'est beaucoup plus lisible, bien qu'à plus d'un titre, Newell se concentre uniquement sur Potter, Cedric et Krum au contraire de Fleur, complètement expédiée le temps de quelques plans. Néanmoins, la dramaturgie est plus présente et moins expédiée que dans la précédante séquence d'action. Celle du labyrinthe, elle, n'a rien d'épique et ne semble pas privilégier l'attention. C'est surtout ce qui suit qui va être intéressant.

Harry Potter et la Coupe de Feu : photo Mike Newell

Newell a pris quelques libertés, laissant tomber par exemple la venue de Dobby ou coupant trop brutalement certaines scènes. Mais il n'oublie pas de montrer la menace de plein fouet. (attention spoilers) Depuis le premier volet, son ombre plane sur la saga. Dans L'école des sorciers, Voldemort apparaissait comme une seconde face du professeur Quirrell. Dans le second volet, c'était son souvenir qui déchaînait la chambre des secrets. Dans le troisième, il était totalement absent mais cette fois-ci, Voldemort revient à la vie en compagnie des soldats Malefoy Sr, Pettigrew et malheureusement Harry. La guerre a donc commencé pour Harry, devant à tout prix vaincre celui qu'il avait un temps éliminé. Newell gagne alors en dramaturgie, accentuée par la musique de Patrick Doyle (moins bonne que celle de John Williams, mais on reconnaît bien sa patte), d'autant que pour la première fois, un des élèves meurt sous nos yeux. La première et certainement pas la dernière fois. (fin des spoilers) Néanmoins, l'humour reste encore présent, ce qui arrivera de moins en moins par la suite, avec notamment Rupert Grint dansant avec Maggie Smith ou Alan Rickman jouant du livre avec Daniel Radcliffe et Grint. Par contre, pas de sauvetage pour Rob Pattinson. Peut être pas encore un cachet d'aspirine, mais pas très engageant dans son rôle pourtant essentiel. On peut aussi regretter le cabotinnage quasi-volontaire de Ralph Fiennes, Tennant et Gleeson.

Harry Potter et la Coupe de Feu : photo Daniel Radcliffe, Mike Newell, Rupert Grint

Un épisode drôle, dramatique et épique, mais prenant parfois trop de libertés. Reste le dernier bon épisode avant le grand final.

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Commentaires
V
IL m'avait fait pardon
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V
à Borat: J'avoue que je l'ai lu il y'a longtemps mais de ce dont je me souviens, il m'avait meilleure impression
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B
Oui d'après ce que j'ai lu le film simplifie beaucoup trop. D'ailleurs cela se voit plus d'une fois lors des épreuves. On nous montre Poésy, puis plus rien et après on la retrouve en haut grelottant!
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V
Oui puis à côté du livre.
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B
Comme je le dis, les effets de coupes plombent plus d'une fois le film.
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