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Cine Borat
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21 janvier 2013

D-J-A-N-G-O, le D est muet

Django est un esclave libéré par le tueur à gages King Schulz. Ensemble, ils vont aller libéré la femme de Django, esclave de Calvin Candy...

Affiche internationale

Quentin Tarantino qui se met au western, voilà une chose que beaucoup présageaient compte tenu de l'aspect de Kill Bill volume 2 et l'utilisation multiple (et outrancière) de la musique d'Ennio Murricone. Reste que de le voir dans ce genre passionnant à l'heure où il est aussi peu présent dans le cinéma relève de l'intérêt. Néanmoins, ce ne fut pas de tout repos à l'image du casting. Pour le rôle titre, Will Smith avait été approché mais il a tellement insisté que Tarantino a fini par prendre Jamie Foxx, bien plus motivé. Ensuite, Kevin Costner devait incarner un mec faisant boxer des noirs, mais devra décliner faute de temps. Kurt Russell reprendra le rôle avant de partir également. Finalement Walton Goggins aura droit à un personnage similaire, faute d'acteur pour incarner Ace Woody. Puis Sacha Baron Cohen et Joseph Gordon Levitt partiront du projet et Jonah Hill faillit ne pas apparaître dans le film. Bref, la production de Django Unchained ne fut pas de tout repos. Outre ceux déjà cités, on retrouve Christoph Waltz (récompensé aux Golden Globes la semaine dernière), Leonardo Dicaprio, Samuel L Jackson, Kerry Washington, James Remar pour deux rôles, Laura Cayouette, Don Johnson; et Bruce Dern (trop court plan, le coco nous ressortant des mimiques succulentes!), Michael Parks et Franco Nero (dans le même rôle que Django, jouant ici les maîtres de boxeur noir) pour des caméos.

Christoph Waltz - Django Unchained

Ce qui frappe particulièrement avec ce nouveau cru, c'est que l'ami Tarantino se révèle moins casse-pied en ce qui concerne les références. Il faut bien avouer que, jusqu'à maintenant, l'ami avait bien du mal à avoir une vraie histoire, car ses multiples références bouffaient tout. Inglourious Basterds sentait les Douze salopards; Kill Bill la Shaw Brothers et Sergio Leone; Jackie Brown la blackploitaion; Reservoir Dogs était un remake déguisé de City of crime. Bref, il était temps qu'il passe à l'action pour trouver son vrai style cinématographique. Néanmoins, ses focus sur les visages en pleine action sont parfois pénibles. C'est plutôt sur la musique que le coco ne change pas. Un coup de Morricone par-ci, du rap de l'autre. Au lieu de demander au premier de faire la bande-originale, il préfère encore et toujours nous refourguer un vulgaire jukebox, donnant parfoi à des passages totalement hors-sujets et anachroniques. Parmi les autres défauts, on prendra en compte une scène de dîner aussi pénible que la scène de la taverne chez les Basterds. ça parle beaucoup et le récit finit par ne pas avancer ou tout du moins traîne en longueur. Outre cela, quand il y a des morts, on a l'impression que Tarantino sort carrément les litres de sang, qui plus est d'un rouge un peu trop éclatant. Un aspect excessif qui pourra franchement en rebuter plus d'un, au bout d'un moment cela tombant dans le grand guignol.

Christoph Waltz - Django Unchained

Sur Kill Bill, ça marchait bien mieux et pourtant le combat avec 88 fous était bien plus timbré. Néanmoins les gun-fights sont riches (l'assaut dans la maison est un véritable festival jouissif) et on a droit à du grand western, dans toute la violence de l'époque (et très peu évoquée par le Cinéma). Pour le reste, on retrouve le grand Tarantino au niveau des dialogues, celui qui nous fait marrer avec des dialogues ciselés et bien cyniques. Les infiltrations de Waltz sont souvent redoutables à l'image de sa première apparition avec sa vulgaire calèche avec dent intégrée au dessus! Idem dans les ritournelles de Django quand on l'attaque. Pareil pour le merveilleux passage de Klu Klux Klan avec les fameux sacs où on ne voit rien. En ce qui concerne le casting, il est vraiment au poil. Il n'y a vraiment pas de faute de goût. Foxx assure en cowboy qui se découvre, Waltz en chasseur de prime mélancholique, Dicaprio en salaud véritable (et ce, malgré une version française exécrable), Johnson apparaît peu mais quelle drôlerie, Washington trouve un superbe rôle romantique, mais le summum vient de Jackson que l'on n'avait pas vu aussi bon depuis un moment. Il joue le bras droit de Calvin Candy mais curieusement on se demande si ce ne serait pas lui le négrier! Un personnage plus blanc que noir tout simplement! Une vraie pourriture comme on en voit plus. D'autant plus extrême que Jackson en impose comme jamais.

Jamie Foxx et Leonardo DiCaprio - Django Unchained

Un western jouissif avec des dialogues croustillants et acteurs merveilleux, avec néanmoins quelques détails pénibles.

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Commentaires
B
"Stallone dans son premier rôle sensible, émouvant (...) Sylvester Stallone dans le film qui a bouleversé l'Amérique! (...) 50% Homme; 50% Dieu, 100% sauveur!"
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V
" je n'ai jamais vu quelqu'un distribuer autant de pains" <br /> <br /> "Allez voir là haut sur la colline si j'y suis" "et il y était"
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B
"Mon nom est Christ, Jésus Christ. Et toi? -Pierre, Simon Pierre! (...) -Da, Juda!"
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V
"Vous allez finir par vous aimez les uns les autres bordel de merde !"
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B
"C'est quoi ton nom? -Pilate, Ponce Pilate! -Fils de pute!" <br /> <br /> "Mais dis moi Jésus, et si on te frappe sur une joue que fais-tu? -Je tend l'autre joue et j'en profite pour lui foutre un coup de boule dans les valseuses! -Ah!"
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