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25 janvier 2013

Un américain en Italie

Un tueur a un contrat en Italie, lui permettant par la même occasion de se couvrir d'un meurtre dont il se serait bien passé...

Affiche française - The American George Clooney sous les yeux d'une femme: simple mais classe!

L'ami George recommence à avoir de l'intérêt niveau acting. Lui qui semblait rester sur la réalisation (quatre réalisations en dix ans, dont Good night and good luck) se retrouve en ce moment avec quelques rôles fort intéressants qui lui change des mecs séduisants et automatiquement avec la fille dans le lit. Je vous renvoie à The Descendants, abordés il y a quelques jours. Un an avant, il tournait The American pour Anton Corbijn, auréollé par son magnifique Control. Un film indépendant produit par la branche indé d'Universal, Focus et qui a fait son petit chemin. Notamment à cause de son titre, d'une simplicité totale: L'Américain! En sachant que la dernière fois qu'un film a eu ce titre en France, c'était un machin de Patrick Timsit avec Lorant Deutsch. Ce qui pourrait donner quelques vannes pourries du type: "Il n'est pas asiatique. Il n'est pas européen. Encore moins africain qu'australien. Il est Américain!" Bon ok je sors... Mais je reviens! Pour entourer Clooney, pas grand monde si ce n'est Johan Leysen et Violente Placido. Dans sa technique, Corbijn se révèle plus simple que pour son précédent film. Il n'est plus question de noir et blanc et encore moins de déprime, il s'agirait plutôt de film noir. Dès les premières minutes, le personnage de Clooney apparaît comme énigmatique, sans réelle identité (on l'appelle Jack mais on ne sait rien de plus) et finalement étrange.

George Clooney et Paolo Bonacelli - The American

Sa profession? Il faudra attendre quelques minutes avant de le savoir. Après avoir tué un sniper qui les harcelait, il finit également par tuer la femme qu'il était censé protéger. Un choix pour le moins brutal dont on ne saura finalement pas la signification. Pour éviter d'avoir un boulet? Dans tous les cas, la mort de la jeune femme a un poids sur sa conscience. Le voici donc tel un fantôme dans un village paumé en Italie. Un fantôme car il est non seulement le seul étranger, mais aussi quelqu'un dont on ne sait rien. Reste que le spectateur est tout aussi décontenancé et à part de savoir qu'il est un tueur, on ne sait définitivement rien. La mise en scène de Corbijn peut paraître clinique, très démonstrative mais elle est à l'image de son personnage. Assez froid et peu enclin aux sentiments. Néanmoins, le film se suit bien malgré son rythme lent qui ne plaira pas à tous. Dans un sens, on serait pas loin du style du pote de Clooney, Steven Soderbergh. Le montage à l'arrache en moins. Le personnage montre toutefois des sentiments pour une prostituée du coin. A croire que le plaisir charnel est parfois plus bénéfique que l'amour fusionnel n'est-ce pas George?! D'ailleurs, pour les amatrices, c'est peut être une des seules fois que l'on peut voir l'ami George en plein acte (bombardement de coms de femmes sur Ciné Borat, oula!).

George Clooney et Violante Placido - The American

D'ailleurs, cette histoire d'amour sert de leitmotiv pour le reste du film, accélérant le rythme pour notre plus grand plaisir. Finalement ce sera la mission de la dernière chance si on peut dire. Corbijn sensibilise un peu plus son personnage, décidemment peu bavard et finalement intéressant. Incroyable qu'est-ce que L'homme sans nom peut inspirer le cinéma récent (cf Drive de Nicolas Winding Refn sorti l'année d'après)! Pour le reste, Corbijn peut compter sur un Clooney plus monolithique que jamais. Sa froideur devient un facteur d'appréciation du personnage, sorte de tueur mélancholique prêt à tout quitter au terme d'une mission. Finalement, il ne sert qu'à tuer que ce soit homme ou femme. Néanmoins, si le film se trouve agréable (le coin d'Italie proposé est sublimé par Martin Ruhe ou tout du moins, moins froid que le personnage), il n'en reste pas moins que son intrigue est particulièrement simpliste. Cela tient vraiment du timbre poste et résumé en une vulgaire phrase. De plus, Corbijn signe un film moins passionnant que Control, compte tenu encore une fois d'un manque d'intrigue conséquente. Bref on a vu mieux.

Thekla Reuten et George Clooney - The American

Un film plaisant, bien interprété par un Clooney froid et bestial, mais un peu bloqué par un manque de scénar.

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Commentaires
B
Surtout plus conséquent. C'est dommage parce que le personnage de Clooney est très intéressant dans ses sentiments.
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S
Bon film, agréablement surpris mais effectivement il manque un scénar un poil plus dense... 14/20
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