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Cine Borat
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19 février 2013

Cuvée double

Vous avez réussi à survivre à "Hélène, je m'appelle Hélène" ou "Ah que Johnny il en met pas que ça pue"? Prêt à de nouvelles pignolades ou rogolades (copyright Vince, il est ardu dans ses vannes!)? Alors c'est parti pour une nouvelle fournée ressortant de la Cave de Borat! La semaine dernière, je vous parlais de ses vannes musicales, des boys-bands qui pullulaient et des dances en pagaille; mais il y a un autre phénomène typiquement télévisé: le tube de l'été! Le truc est simple: une chaîne de télévision se dit "tiens, on va prendre une connerie comme fond sonore durant les publicités entre les programmes. Comme ça, on aura encore plus de pognon pour la publicité!", puis l'interlocuteur se dit "Et si on l'invitait sur tous nos shows télévisés type Arthur et co pour qu'il chante?", "Super idée qu'il dit l'autre!" Résultat: alors qu'internet se met doucement en place, c'est l'occasion rêvée de faire monter le buzz et de s'enrichir facilement; le clip passant tout le temps à la télé et les gens achètent en masse des singles, qui seront ensuite multi-diffusé dans les mariages et autres bals. Ce fut le cas de la Macarena (ou comment une chanson parlant de cul systématiquement est devenue un tube, espagnol oblige!), mais aussi de Chihuahua (qui plus est à grand renfort de publicité de Coca Cola, vive les billets qui tombent par milliers!) et d'Alame. Ce dernier ne vous dit rien? Borat va vous le rappeler ne vous inquiétez surtout pas!

En 1997, TF1 nous sort du placard un artiste africain du nom de Wes. Comme pour la Macarena, on fait appel à Mia Frye pour la chorégraphie. Le clip passe souvent sur la scène, car il faut bien vendre des CD. Le titre devient rapidement single de diamant. Dans la mouvance dance de l'époque, on a droit à tout. Que ce soit les paroles incompréhensibles (j'ai cherché moi-même une traduction sur Google, autant chercher une aiguille dans une meule de foin, surtout avec un titre camerouné!), la chorégraphie foireuse (la danse consiste à aller en avant en arrière avec les bras... Poussif) et surtout son clip. On commence avec une bonne femme devant un ordinateur qui se retrouvera rapidement devant une cascade comme si de rien n'était et après on enchaîne constamment entre nos ahuris dansant à côté de paraboles! Oui vous avez bien lu des paraboles! Et quand ce n'est pas ça, ce sont des panneaux solaires. Ne parlons même des coupes de cheveux des danseuses, se retrouvant avec les roues de la Princesse Leia sur la tête! C'est tellement embarassant que ça en devient drôle. Nous avons aussi le mec qui fait des saltos avant d'enchaîner sur du "je lévite sur le sol" et la danse du robot. Un gros what's the fuck perpétuel et véritable pignolade involontaire.

La semaine dernière, je vous évoquais le Club Dorothée en parlant d'Hélène et les garçons. Mais ce serait oublier les séries animées japonaises qui faisaient toute la beauté de ce programme populaire. Parmi les plus populaires, on retrouvait Nicky Larson aka City Hunter, Dragon Ball et sa suite, Ken le survivantSailor Moon, Ramna 1/2, Olive et Tom (Captain Tsubasa), Princesse Sarah, Juliette je t'aime (Maison Ikkoku), Inspecteur Gadget, Les chevaliers du Zodiaque ou encore Capitaine Flam. Des séries d'animation encore aujourd'hui connues de tous et parfois pour leur violence ou allusion coquine. Les polémiques absurdes entre des parents et le Club va commencer à anfler. Autant dire que cela dérange les parents que leurs progénitures voient des gars en train de se mettre sur la tronche, plutôt que ces informations bien réelles et peut être plus violentes (imaginez vous un gamin en train de demander "c'est quoi la Guerre du Golfe? C'est pour jouer à la balle?"). Des politiques de censure furent faites (c'est pour cela que plusieurs coffrets ont la motion "non-censurée"), mais encore mieux, on avait droit à des génériques absolument merveilleux. Quand ce n'était pas ce bon vieux Bernard Minet, c'était à Ariane de pousser la chansonette.

Des tympans parfois brisés, des génériques d'une bêtise au niveau des paroles surtout que certaines ne veulent rien dire, fond sonore techno impayables avec des élans des synthés... Tout cela pour mener à l'inévitable générique de Dragon Ball Z. Dans le genre oulala, il se pose là. Admirez les envolés lyriques d'Ariane "Dragon Ball ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ Il a tous les pouvoirs! (lesquels? J'ai beau chercher je ne vois pas bien le rapport- NDB) (...) Notre héros au grand coeur (oui...) (...) Sera toujours vainqueur" On se demande à certains moments ce qu'ont fumé les compositeurs parce que là, à un tel niveau de n'importe quoi dans les paroles, on peut se poser des questions.

Ben tiens, comme on est dans le Club Dorothée, autant parler parodie pour finir ce nouveau numéro. Les Inconnus ont parodié Bioman (l'ancêtre des Power Rangers ni plus, ni moins) avec le célèbre sketch de Biouman (avec ses gentils très... gentils et ses méchants très... méchants!), mais également Bernard Minet. Connu également pour certaines chansons douteuses et mielleuses pour les génériques de séries du Club, l'ancien Musclé se voyait parodié par la Télé des Inconnus. Didier Bourdon enfile un costume ressemblant vaguement à ceux de Bioman (Minet faisait pareil) et une perruque improbable et c'est parti. Une chanson méchante au possible avec son public ("salut bande de tarés" pour commencer, fallait vraiment oser!) comme le personnage de Minet. Preuve en est avec "Heureusement que pour bouffer, il y a mes copains les japonais Biouman et Dorothée!" et "alors pendant la récrée, cours-y vite à Monoprix, achète mon disque, tu le trouveras près du rayon charcuterie!" Une véritable pignolade comme on en avait souvent avec les Inconnus dans les années 90. A la semaine prochaine!

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Commentaires
B
Surtout que c'est du grand portnawak. Le seul passage à peu près crédible c'est le résumé de l'histoire au milieu!
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V
C'est clair que pour Dragon ball je me souviens que même à l'époque étant gamin le générique m'avait vraiment choqué.
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B
Et ça soule vite! Même pour l'époque, c'est franchement lamentable. Vallait mieux garder les originaux plutôt que des machins comme ça. En sachant que tout ces génériques ne sont pas à foutre à la poubelle. J'aime bien celui de City Hunter.
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2
Pour Alane, c'est sympa mais c'est vrai qu'au bout du compte ça prend un peu la tête. Pour Dragon Ball Z, comme le dit Oliver, c'est l'époque et c'est un générique de dessin animé. Ce qui serait vraiment navrant, c'est de faire la même soupe aujourd'hui.
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A
"dans l'Antarctique, c'est le roi des phoques": purée, j'avais oublié ce machin !
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