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3 mai 2013

Le Collectionneur est de retour !

The Collection Poster

Genre: horreur, gore, trash (interdit aux - 16 ans)
Année: 2012
durée: 1h25

L'histoire: Après avoir échappé aux griffes vicieuses d'un serial killer surnommé "le collectionneur", Arkin doit se résoudre à aller sauver la fille d'un père fortuné, qui a été enlevée par ce fou dangereux.  

La critique d'Alice In Oliver:

En 2009, le réalisateur, Marc Dunstan, signait The Collector, un film d'horreur dans la lignée sanglante de la saga Saw. Ce qui laissait envisager le pire. Pourtant, la surprise est de taille. Contre toute attente, The Collector, sorti directement en dvd, tient toutes ses promesses.
Rapidement, le film fait parler de lui sur la Toile. Il faut bien reconnaître que Marcus Dunstan tient un boogeyman en "or", nouveau chantre de l'horreur et de la torture.

La fin du premier chapitre laissait inaugurer une suite, donc The Collection, réalisée trois ans plus tard et condamnée aussi à une petite sortie en dvd. Au niveau de la distribution, le film réunit Josh Stewart, qui sévissait déjà dans le premier opus, Lee Tergesen, Randall Archer et Christopher McDonald. Réaliser une suite n'est jamais évident, surtout quand le premier chapitre bénéficie d'une telle réputation.
Reste donc à savoir si The Collection est à la hauteur des attentes.

The-Collection-01

Ce second épisode reprend les choses là où elles s'étaient arrêtées dans le premier. Attention, SPOILERS ! Suite aux événements du premier chapitre, Arkin (Josh Stewart) parvient à se sortir des griffes du Collectionneur, un psychopathe fan de la torture.
Désormais, le criminel est recherché activement par la police, qui l'accuse d'une cinquantaine de crimes et de kidnapping. Hélas, la police reste impuissante. Elena, la fille d'un père fortuné, est enlevée par le boogeyman cagoulé.

Le paternel décide d'envoyer ses sbires rechercher la jeune femme. Pour cela, il a besoin de l'aide d'Arkin, qui connaît bien le psychopathe complètement ch'tarbé. Certes, au niveau du scénario, rien de spécial à signaler. En vérité, le script n'est qu'un prétexte à toute une série de séquences particulièrement gratinées. En même temps, cette remarque était déjà valable pour le premier.
On fermera donc les yeux sur les maladresses du scénario. Au niveau de la tonalité, The Collection se veut très différent de son prédécesseur.

collection_gallery_14

Plus que jamais, le film fait de nombreuses références au giallo et au cinéma de Dario Argento. La grande majorité du film se déroule dans le repère mortuaire du psychopathe de service, une sorte de "Luna Park" de l'horreur, truffé de pièges et de salles de tortures en tout genre.
Au niveau des séquences gores et trashs, The Collection tient toutes ses promesses et se révèle encore plus sanglant et taré que le premier. Cette suite compte de nombreuses scènes extrêmes. Au hasard, nous citerons celle se déroulant dans une boîte de nuit, des dizaines de personnes étant découpées à la moisonneuse-batteuse !

Plus que jamais, cette suite tourne à l'affrontement entre le boogeyman et Josh Stewart, véritable héros du film, et qui prend ici une nouvelle dimension. Certes, encore une fois, le scénario ne contient aucune véritable surprise. Force est de constater que l'on n'apprend pas grand chose de nouveau sur ce tueur adepte du scalpel. Pourtant, la formule fonctionne encore à merveille.
Il faut bien reconnaître que Marcus Dunstan fait preuve d'un grande inventivité. Impossible de ne pas se laisser prendre à ce jeu du chat et de la souris, magnifiquement orchestré par le cinéaste. Quant à la conclusion finale, elle tient également toutes ses promesses. Bref, vous l'avez compris, The Collection est à la hauteur de son modèle et se montre largement supérieur à la moyenne habituelle.


The Collection Official Trailer (2012) par fineu

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Commentaires
A
à vince: en tout cas, je te la recommande !
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V
je dois le voir bientôt. Mais déjà en suivant les conseils d'un certain jamesluctor j'ai revu le premier et c'est vrai que la seconde vision permet de prendre du recul. je verrai bien pour la suite.
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