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8 mai 2013

A la frontière entre la science et la superstition, il y a la quatrième dimension

La-Quatrieme-Dimension

Genre: fantastique
année: 1959-1960
durée: 36 épisodes de 25 minutes

liste des épisodes:

1. Solitude
2. Pour les anges
3. Une seconde chance
4. Du succès au déclin
5. Souvenir d'enfance
6. Immortel, moi jamais !
7. Le solitaire
8. Question de temps
9. La poursuite du rêve
10. La nuit du jugement
11. Les trois fantômes
12. Je sais ce qu'il vous faut
14. Quatre d'entre nous sont mourants
15. La troisième à partir du soleil
16. La flèche dans le ciel
17. L'auto-stoppeur
18. Le lâche
19. Infanterie Platon
20. Requiem
21. Image dans un miroir
22. Les monstres de Mapple Street
23. Un monde différent
24. Longue vie, Walter Jameson
25. Tous les gens sont partout semblables
26. Exécution
27. Le voeu magique
28. Enfer ou Paradis
29. Cauchemar
30. Arrêt à Willoughby
31. La potion magique
32. Coup de trompette
33. Un original
34. Neuvième étage
35. Le champion
36. Un monde à soi

La critique d'Alice In Oliver:

"Nous sommes transportés dans une autre dimension, une dimension faite de sons, mais aussi d'esprit. Un voyage au bout des ténébres où il n'y a qu'une destination : la Quatrième Dimension", telle est l'accroche du générique de La Quatrième Dimension, une série fantastique qui sera diffusée de 1959 à 1964. Il s'agit d'une célèbre série télévisée, produite, écrite et réalisée par Rod Serling, qui se divise en cinq saisons et qui comprend 138 épisodes au total.
A l'origine, l'introduction de chaque épisode devait être présenté par Orson Welles, mais ce dernier coûte trop cher.

D'une timidité maladive, Rod Serling se plie à l'exercice avec une efficacité déroutante. Il devient le narrateur emblématique de la série. La Quatrième Dimension va marquer toute une génération de cinéastes américains. D'ailleurs, en 1983, un film est réalisé par Steven Spielberg, John Landis, Joe Dante et George Miller. Si on suit la logique de la série, la quatrième dimension serait à la frontière entre la science et la superstition, soit une zone d'ombres dictée par l'imagination.
Le premier épisode de cette première saison, intitulé Solitude, a le mérite de présenter les hostilités via une ambiance froide et austère.

212_2

Cet épisode suit un homme seul, déambulant dans une ville fantôme. Cet individu est, sans le savoir, le produit d'une expérience terrifiante. Je n'en dirai pas davantage sur cet épisode effrayant. Néanmoins, avec Solitude, Rod Serling nous présente déjà ses obsessions du moment, à savoir cette notion de temps. Pour Serling, le temps n'existe pas. Même chose pour l'espace.
Le temps et l'espace peuvent être confondus et se transformer en un tissu affectant notre réalité. Bienvenue dans la quatrième dimension ! Indéniablement, l'ami Serling semble fasciné par les théories d'Albert Einstein.

Cette obsession de l'espace-temps se retrouve presque dans chaque épisode de la série, entre autres dans le bien nommé Question de temps ou encore dans Tous les gens sont partout semblables. Plus que jamais, la réalité est sans cesse affectée, surtout dans la quatrième dimension.
Chaque épisode nous propose alors un voyage au-delà du réel. Paradoxalement, chaque situation évoquée a une consonance très ancrée dans la réalité. Bien que nous ne sommes qu'aux prémices de la société moderne, Rod Serling dénonce déjà les dangers de l'industrie de consommation.
C'est par exemple le cas de l'épisode intitulé Neuvième Etage.

the-twilight-zone-photo

Cette première saison contient un grand nombre de classiques. Parmi les plus connus, on trouve L'Auto-Stoppeur, La Flèche dans le ciel ou encore Les Monstres de Mapple Street. Dans cette série, la mort est souvent au rendez-vous. Il est donc aussi question de destinée ou de malédiction poursuivant inlassablement certains personnages, souvent antipathiques.
Toutefois, le second épisode, Pour les anges, fait exception. Là aussi, il est bien question de la Faucheuse, qui a pris l'apparence d'un homme cravaté et de bonne tenue, comme si la mort n'était plus qu'une simple formalité administrative.

C'est ce que va apprendre un certain Lew Brookman, âgé de 68 ans, un camelot-vendeur qui adore les enfants. Ce dernier est promis à une mort certaine et déjà planifiée. Mais le vieil homme tente de repousser l'échéance. Qu'à cela ne tienne, la Faucheuse provoque l'accident d'une petite fille, dont les jours sont comptés. Heureusement, Lew Brookman parviendra une dernière fois à duper la mort et se sacrifiera pour sauver la fillette.
Je ne vais évidemment pas détailler tous les épisodes. Ce serait beaucoup trop long.

Un-remake-de-Twilight-Zone-la-quatrieme-dimension-par-Bryan-Singer_portrait_w532

Il n'est donc pas étonnant que cette série ait inspiré les plus grands réalisateurs hollywoodiens. De nombreux épisodes de La Quatrième Dimension seront retravaillés par des scénaristes de film. Bien sûr, dans cette première saison, certains épisodes sont de qualité inégale.
C'est souvent le cas lorsque Serling rajoute une tonalité comique. Par exemple, Le Champion n'a rien d'exceptionnel et se suit avec un ennui poli. D'autres épisodes font office de remplissage. Coup de trompette est au mieux un épisode oubliable.
Néanmoins, dans l'ensemble, cette première saison reste absolument indispensable et contient de nombreux épisodes cultes. En deux mots: absolument essentiel !

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