Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cine Borat
Archives
Cine Borat
  • Sur ce blog, je vous parlerais de cinéma (plus de 2500 films cultes comme navets abominables, ainsi que son actualité), de séries, de bandes dessinés (mangas, comics ou franco-belge), de jeux vidéo et de rock!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
21 mai 2013

Cuvée évoluée

Après un week end festif et digne de manger du boeuf, il est temps que la Cave de Borat revienne pour vous remettre dans le droit chemin. Et pour cause, aujourd'hui, on va naviguer dans l'obscurité la plus totale pour ce qui est de la musique. Après le numéro précédant où j'évoquais Soundgarden, voici venir Pearl Jam. J'en avais déjà parlé l'an dernier pour la fête de la musique avec le documentaire de Cameron Crowe et pour ne pas faire dans la redite, je vais évoquer un morceau dont je n'avais pas parlé à l'époque et découvert chez mon ami Jamesluctor. Il s'agit de Do the evolution issu de l'album Yield (1998). Le titre en lui-même est d'une folie furieuse incroyable avec ses riffs de guitare pour commencer, la voix d'Eddie Wedder énervée au possible et souvent hallucinante (vers la fin du titre notamment où la rage est encore plus visible avec les images du clip) et des paroles qui ramènent à notre condition humaine et son évolution justement devenant sérieusement néfaste. Le clip réalisé par Kevin Altieri réalisateur sur la série animée Batman et Todd McFarlane créateur de Spawn est finalement peut être pire que la chanson, dans le fait de pousser à l'extrême le pouvoir de l'image. Dans un monde du clip-vidéo qui regorge de culs et de bling bling, un peu de remise en cause ne fera pas de mal.

Ainsi, tout du long du clip nous suivons une jeune femme aux cheveux noirs et en jupe, symbolisant la Mort. Tout y revient: le visage se changeant parfois en tête de mort; la danse macabre; le visage souriant pour ce qui est de montrer la guerre avec le casque sur la tête; ou embrassant un crâne. Pour le reste, nous voyons l'existence de l'être-vivant du Big Bang à une destruction totale par des tentacules ressemblant à celle du Dr Octopus ou aux trilopites de La guerre des mondes. Entre-temps, les grandes étapes de l'Histoire reviennent en mémoire et pas de la meilleure des manières. Le dinosaure bouffant tout ce qui passe devant lui avant de se prendre l'astéroïde; puis le singe dépassé par l'Homme préhistorique avant d'être décimé par Néandertal. Puis les croisés, les banquiers qui se suicident, les chevaux remplacés par des tanks, le régime nazi dans toute sa noirceur (on croirait revoir certaines images de The Wall d'Alan Parker), l'empire romain, les indiens gangrénés par la maladie, l'esclavage, la guerre, puis un futur apocalyptique où l'Homme est possédé par l'ordinateur à moins d'être réduit au rang de poussière. Un clip ultra-pessimiste mais d'une brutalité merveilleuse. Le genre de clip impressionnant et que l'on voudrait voir un peu plus souvent à la télé, qui plus est avant 23h.

Continuons dans le rock'n roll mes amis avec une série. Enfin, si on veut puisque l'on va parler d'une série animée pour le moins naveteuse de 1989, mais largement rediffusée dans les décennies suivantes. Si je vous dis "le dernier dinosaure", cela vous dit quelque chose? Denver bien sûr! Une série pour le moins inintérssante et qui a pourtant souvent alimenter mes matinées l'été. Elle était pourtant présenté par IDDH, maison ayant distribué la première série des Tortues Ninja ou Cobra, deux séries qui ne sont pour ainsi dire pas de la camelotte. Avec Denver le dernier dinosaure en revanche... Denver fut découvert par des jeunes aux personnalités franchement inintéressantes puisqu'ils se ressemblent tous. Je ne sais pas moi, un dinosaure en pleine ville ça ne choque personne? Ben non! Qui plus est en Floride, donc lunettes de soleil, chemise à deux francs... Le pire étant que le dino sait jouer de la guitare alors que ce n'est pas trop le genre de la maison. Le générique en lui-même est une véritable horreur en puissance, tant au niveau du montage que de la musique. Les paroles sont d'une niaiseries qui ferait regretter le Club Dorothée: "Denver le dernier dinosaure c'est mon ami et bien plus encore!", "il met dans notre vie un peu plus de bonheur!". Le montage nous montre des images du Crétacé, mais il n'y a aucun rapport vis à vis du héros éponyme. Qui plus est quand on le voit c'est pour jouer à la guitare en se prenant pour Angus Young. Dans le genre série pourrie, ça se pose là...

Vous allez dire que je m'acharne un peu sur l'ami Johnny. Il faut bien dire que le chanteur donne vraiment le bâton pour se faire battre et les Guignols l'ont bien compris. Il y a quelques années, Hallyday jouait dans une pièce de Tennessee Williams et c'était l'occasion pour les auteurs de se moquer de ses talents d'acteur. Ici on le voit essayer vaguement de savoir son texte. Mais comme il y arrive pas sans prompteur, alors on lui donne une oreillette. Mais comme il ne comprend rien, on lui remet le prompteur, mais comme il ne voit rien sans ses lunettes ah que optic 2000, on lui donne un souffleur. Sauf que c'est une nouvelle fois peine perdue. Le chanteur croit à un mec qui n'a pas payé sa place! Mais le meilleur reste ce merveilleux coup de grâce où il se fait ni plus, ni moins que doublé! Un sketch qui ressemble à celui avec L'oréal que je vous avais montré dans la Cuvée pilote, mais tout aussi savoureux. Allez à la semaine prochaine!

Publicité
Commentaires
B
Oh non pas Denver! Non même gamin je n'aimais pas trop, d'ailleurs à chaque fois que je chante le générique, j'ai comme une boule au ventre!
Répondre
2
Moi j'aime bien le générique de Denver, cela me rappelle de très bon souvenir (et puis, j'aimais bien ce dessin animé).
Répondre
B
Etonnant! Perso j'adore ce côté assez hard rock qui rentre sévèrement dans le lard. De plus, ça se marrie très bien avec les images.
Répondre
A
par exemple, j'aime bcp Pearl Jam mais jamais été fan de ce Do the Evolution, un peu trop répétitif et longuet à mon goût
Répondre
Publicité