Cuvée déchaînée

28 mai 2013

Aujourd'hui dans la Cave de Borat, à événement exceptionnel, cuvée exceptionnelle! Et pour cause, en ce jour Alice in chains fait son come back avec un nouvel album évidemment attendu nommé The devil put dinosaurs here. Autant dire que le titre a de la gueule! Pour rendre hommage à ce groupe phare du grunge, voire bien au dessus de Nirvana, autant lui consacrer une bonne cuvée rock'n rollesque. J'ai découvert ce groupe totalement par hasard et il faut dire qu'étrangement, sans le connaître, j'avais déjà écouter Them bones, présent dans la bande-originale de GTA: San Andreas (comme quoi, les gars de Rockstar ont de très bons goûts!). Un titre que j'aimais bien écouté lors des passages dans l'Arizona où on pouvait prendre un mini-gun. Le titre démarre en trombe avec un gros riff de guitare bien énervé auquel se rajoute la voix du regretté Layle Staley (chanteur du groupe mort d'une overdose et cela il y a onze ans déjà). Le même son durant deux minutes et ce sur des paroles desespérées où se rejoignent "je me sens si seul je vais me retrouver dans un grand trou empilé sur leurs os" et "le cauchemar des victimes humaines devient réalité".

C'est seulement en rencontrant l'ami Olivier que j'ai découvert réellement Alice in chains, mais encore une fois, ma seconde écoute fut grâce à un jeu-vidéo. En effet, No excuses est à jouer dans Guitar Hero Metallica (admirez le paradoxe!). Le ton est plus calme que sur le précédant titre, laissant un peu plus de place à la guitare pour se poser. Après tout, it's alright. L'occasion pour Staley de donner un peu moins dans le desespéré et de faire du bon rock comme il faut. Un peu moins de bruit, ça ne fait pas de mal parfois. Mais là, on est face à Alice in chains et à vrai dire on s'en fout. C'est le cas avec Man in the box qui envoie du lourd dès les premières secondes. Plus énervé et virulent, ce titre se révèle d'une véritable jouissance où Staley s'en donne à coeur joie dans les vocalises, exprimant une certaine rage permanente. Du grand rock'n roll qui n'oublie pas de taper sur la Bible (le refrain est assez édifiant).

Et pour finir cette cuvée, nous allons nous quitter sur un titre mélancolique et profondément triste. Nutshell restera gravée parmi les meilleures chansons du groupe et ma préférée. Un slow dramatique d'une certaine manière, où il n'y a aucun refrain, seulement une ligne directrice qui revient. Un titre purement acoustique (tout comme le reste de l'EP Jar of flies) où un petit riff de guitare rythme les paroles de Staley. Le titre prendra encore plus d'importance avec l'Unplugged où le grand public pourra voir ce qui restera la dernière grande performance d'un artiste parti trop tôt. Allez à la semaine prochaine.