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Cine Borat
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31 mai 2013

Nouvelles voitures, mais moteurs en panne

Suite à la mort de Letty, Dom Toretto revient aux USA où il va régler ses comptes avec les assassins, en compagnie de Brian O'Conner...

ff4

Huit ans après le premier opus, le casting initial de la franchise Fast and Furious se reforme. Inutile de dire que certains ont bien négocié la chose, notamment un certain Vin Diesel. Peinant à revenir sur le devant de la scène, l'acteur voit ici l'occasion de se refaire une santé avec la franchise qui l'a définitivement lancé (Pitch Black n'était pas un immense succès au contraire de Fast and Furious). Tokyo Drift (Justin Lin, 2006) avait moins bien marché que ses aînés, mais avait tout de même su trouver son public (158 millions de dollars récoltés tout de même). Fast and Furious 4 (Lin, 2009) remettra définitivement la franchise sur pied avec quasiment le score global de Tokyo Drift sur le sol américain et un score spectaculaire de 200 millions de dollars à l'étranger. La perspective de revoir les héros d'origine (bien aidée par l'accroche "nouveaux modèles, pièces d'origine") est surement le fruit de ce succès retentissant. Néanmoins, pas de quoi s'extasier non plus, puisque ce quatrième volet est également le plus mauvais épisode de la saga. On sent qu'il y a plus une envie de faire chauffer le tiroir caisse sur le casting d'origine, plutôt que de créer une histoire un minimum solide. Le retour des personnages se base sur un simple prétexte (la mort de Letty, le personnage de Michelle Rodriguez) pour faire revenir Dominic Toretto (Diesel) aux USA. 

Fast and Furious 4 : Photo Justin Lin, Vin Diesel

Idem pour Brian O'Conner (Paul Walker) redevenu agent du FBI et impliqué dans la mort de sa camarade (c'est lui qui l'a infiltré dans le cartel). L'ironie veut que Brian n'a jamais essayé de renouer le lien avec Mia (Jordana Brewster) durant un peu plus de cinq ans (une distance contredite dans Furious 7 où l'on voit la date de 2009 sur la tombe de Letty), puisque rappelons-le ils avaient eu une relation sentimentale autrefois. Ce volet sera donc le cheminement du retour de leur idyle, tel le phénix qui renaît de ses cendres. Comme pour 2 Fast 2 Furious (John Singleton, 2003), on reste dans le trafic de drogue puisque le méchant (John Ortiz) a un cartel, au même titre que le mythique Carter Verone. S'il y a course, c'est pour voir qui peut faire le chauffeur pour le baron. Une course plutôt intéressante, probablement un de ses passages motorisées qui ne puent pas le CGI à plein nez. Encore une fois, les poursuites sont parasitées par une tendance à l'image de synthèse gênante. L'ouverture du film (ardemment montrée dès la première bande-annonce) revient aux sources avec un braquage effectué par Dominic, Han, Letty et deux personnages qui reviendront dans le volet suivant (Don Omar et Tego Calderon). Des personnages déjà (ré) introduits dans le sympathique court-métrage Los Bandoleros (Diesel, 2009). 

Fast and Furious 4 : Photo Jordana Brewster, Justin Lin, Paul Walker 

"Tu m'as manqué. -Alors pourquoi t'es jamais revenu ici? -Je n'avais plus ton téléphone. -Pourtant tu connais l'adresse. -J'ai eu un trou noir pendant quatre ans. -Vilain! -Pardon..."

Une sorte de préquelle de vingt minutes où l'on apprend qu'un gisement d'essence va bientôt arriver dans une zone qui en manque cruellement. L'ouverture montre alors le braquage de ce dernier. La séquence est un beau morceau de bravoure, mais Justin Lin en fait un peu trop quand Dom est en face d'une partie de l'essence prête à exploser et lui passant littéralement en dessous. Du pur CGI qui pique les yeux. Toutefois, le réalisateur fait bien pire avec les deux passages dans la mine qui ne sont en rien fun, mais en plus horriblement artificiels. On dirait presque des mauvaises cinématiques de jeux-vidéo jusqu'à sa conclusion hautement ridicule. Fast and Furious 4 se révèle également bien trop long pour ce qu'il raconte (1h40), l'intrigue n'étant encore une fois qu'un banal prétexte pour réunir les quatre acteurs. D'autant plus que le film se prend beaucoup trop au sérieux et ne délivre finalement pas vraiment la marchandise. Même la confrontation entre Brian et Dom n'est pas aussi frontale qu'attendue. Après tout, l'un a dû s'exiler à cause de l'autre et l'autre le surveille à nouveau quand il revient au bercail. Mais finalement nos deux loulous ne font que de se chamailler à coup de punchlines, presque en train de faire des clins d'oeil au spectateur. On ne peut pas dire que Justin Lin et le scénariste Chris Morgan se sont foulés sur cet opus. Heureusement, le film suivant ne sera plus une vulgaire transition.

Fast and Furious 4 : Photo Justin Lin

Un volet qui revient aux sources, mais patauge dans la mouise en ne se renouvelant absolument pas... 


Mise à jour le 11 avril 2017.
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Commentaires
B
Plus que mou, naveteux surtout. Le coup de la mine en numérique fallait vraiment oser!
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F
Le pire Borat, c'est de se dire que Justin Lin a fait le 5/6 qui sont dix fois mieux !!!<br /> <br /> <br /> <br /> Sur celui-la, j'étais content de revoir Diesel, mais il manque clairement de pèche, de peps ou de vitalité, un FF4 vraiment mou
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B
Et encore tu n'as pas vu la mort de Laz Alonzo avec Diesel qui l'écrase! Un grand moment de rigolade. Mais le passage de la mine, c'est vraiment le summum de la mocheté des CGI employés depuis le premier opus. D'ailleurs ironiquement F&F4 est sorti après Speed Racer!lol
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2
Pas vu mais par curiosité, j'ai regardé sur youtube la scène de la mine est effectivement, c'est très très laid. On se croirait dans Speed Racer.
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