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1 juin 2013

Heureusement qu'ils ont passé la cinquième

Brian O'Conner et Mia Toretto retrouvent Dominic Toretto au Brésil. Pour contrecarrer les plans d'un politique véreux, ils vont devoir organiser un petit braquage...

F5

Après quatre volets allant du plaisir coupable plus que sympathique au très mauvais film, on n'aurait pas donner cher d'un cinquième Fast and Furious. Surtout après un quatrième opus de sinistre mémoire (Justin Lin, 2009). Justin Lin est toujours aux commandes et fait revenir bons nombres de figures phares de la franchise. Outre les trois acteurs principaux (Vin Diesel, Paul Walker et Jordana Brewster), des acteurs présents dans les quatre opus sont de retour dans leurs rôles respectifs: Sung Kang, Ludacris, Tyresse Gibson, Gal Gadot, Matt Schulze, Don Omar et Tego Calderon. Eva Mendes vient même faire un petit caméo en fin de film. Mais surtout, ce cinquième opus est l'occasion de dégainer celui que l'on surnomme "le viagras à franchise". Il est amusant de noter que quand The Rock aka Dwayne Johnson pour les intimes attérit sur une franchise, il la rebooste. Fast Five (2011) sera le premier de ce type, rejoint par Voyage au centre la Terre 2 (Brad Peyton, 2012) et GI Joe Retaliation (Jon Chu, 2013) et cela continuera avec Baywatch (Seth Gordon) et Jumanji (Jake Kasdan) cette année. Jugez plutôt: malgré une hausse de budget conséquente par rapport à ses aînés (la franchise passe au dessus de 100 millions de dollars de budget), Fast Five explose les scores habituels de la saga en doublant le score du précédent film. La hausse se trouve autant aux USA (environ 50 millions de plus que le quatrième opus) qu'à l'étranger (le double des chiffres du 4, soit environ 200 millions de dollars de différence). 

Fast and Furious 5 : Photo Justin Lin

A cela se rajoute que la franchise n'a pas besoin de 3D pour gonfler ses scores (alors que bons nombres de grosses productions étaient gonflés dès 2010), se contentant de l'arrivée de l'IMAX sur cet opus. Un succès spectaculaire, qui plus est pour un cinquième opus, qui se manifeste également par un regain de qualité plus qu'évident. Le précédent film avait beaucoup marché car il signait le retour des personnages historiques. Celui-ci les remet définitivement en selle en changeant radicalement de genre. Coincée dans les rodéos et la drogue depuis quatre films, il était temps que la franchise innove pour pouvoir avancer. C'est le cas avec cet opus (et les suivants) qui propose un film de braquage, mais aussi un film de bande. Le retour de divers second-rôles n'est pas là pour rien, puisqu'ils vont formé la dites équipe avec diverses compétences. On peut s'amuser de certaines facilités, puisque certains acteurs / personnages un brin anecdotiques autrefois se retrouvent avec des compétences extraordinaires. La preuve dans un premier temps avec Tej Parker (Ludacris), simple patron de rodéos à Miami devenant un as de l'high tech. Idem pour Gisele (Gal Gadot), personnage plante verte du quatrième opus devenant ancien agent du Mossad, en rapport aux origines de l'actrice.

Fast and Furious 5 : Photo Justin Lin

Des compétences qui arrivent comme un cheveux sur la soupe, mais qui correspondent au film de braquage, souvent synonyme de personnages avec une fonction bien précise. Han (Kang) est considéré comme quelqu'un se fondant dans la masse; Roman (Gibson) comme le moulin à parole qui sert de diversion; Rico et Tego (Omar et Calderon) sont les bricoleurs de service. Par la même occasion, Lin reprend le principe de la famille, un aspect absent depuis le premier opus (Rob Cohen, 2001) et qui prend d'autant plus de sens depuis ce cinquième film. Chaque membre de ce gang fait partie de la famille et c'est aussi pour cela que la plupart reviennent à chaque opus. Ils se retrouvent car ils sont plus forts ensemble. Le coeur de la franchise est enfin trouvé, après quatre films à tourner autour du pot. A cela se rajoute le poursuivant Hobbs (The Rock) cherchant par tous les moyens de récupérer les trois fugitifs. Un personnage amateur de la bonne punchline qui sue beaucoup (amusez vous à compter les lignes de sueur qui ponctuent le corps de The Rock) et particulièrement charismatique. On pouvait regretter par le passé que l'acteur-ancien catcheur n'avait pas eu un rôle phare lui permettant de sortir du lot des stars de films d'action. Il l'a enfin trouvé avec Hobbs. Le plan est clair et net: il s'agit de s'attaquer à un politicien qui contrôle la police et les favelas (Joaquim de Almeida) en s'attaquant à son porte-feuille.

Fast and Furious 5 : Photo Justin Lin

Il s'agira dans un premier temps de le dépouiller par petits larcins, avant d'arriver au coffre-fort (ce qui n'est pas si différent que le plan de 2 Fast 2 Furious). Ce qui permet un climax pour le moins mémorable où, même si le coffre est globalement en cgi, la poursuite dans les rues de Rio paraît d'un naturel incroyable. Après trois films où ces scènes (qui font le sel de la franchise) étaient parasitées par des images de synthèses grosses comme des patés de maison, Fast Five renoue avec le charme de la cascade bien faites. Certes des cgi sont toujours là, mais ils sont plus discrets et servent avant tout à rajouter des petits trucs. A l'image de ce qui va suivre, ce cinquième opus n'a pas peur de démolir tout sur son passage, y compris dans ce fameux climax où un coffre-fort ravage à peu près tout ce qui est devant lui, de la voiture de police à la vitrine d'une banque ! Par la même occasion, les poursuites survenues avant sont franchement de qualité, allant de la petite course entre potes au gros moment de bravoure. La scène du train a même tendance à rassurer par rapport à la suite du film, annonçant ce qui est honnêtement le meilleur opus de la franchise de manière spectaculaire. A cela se rajoute des scènes bourines franchement efficaces comme cet assaut dans les rues de Rio. Le film a beau duré 2h10, il est divertissant du début à la fin, sans avoir de réel temps mort. On a plaisir à retrouver cette famille au cinéma, contrairement au volet précédent qui ressemblait davantage à une cash machine. Les acteurs s'amusent à l'écran et le spectateur aussi.

f5 2

Un cinquième volet qui remet sérieusement les pendules à l'heure d'une saga qui en avait grand besoin.


Mise à jour le 11 avril 2017.
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Commentaires
B
En faisant dans le film de bande la saga a trouvé sa véritable voie et tant mieux!
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2
Enfin quelque chose de potable et la saga à, comme tu le dis, trouvé sa voie.
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V
Pareil que Oliver, tu dis que c'est de qualité je te crois, mais perso ça ne me tente pas plus que ça.
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A
ce 5e opus est peut-être de qualité mais perso, vraiment pas envie de le voir.
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