Le dragon approche...
Evénement de cette année 2013, le second volet de The Hobbit montre ses premières images. Un voyage inattendu est sorti en BR dans sa version salle (version longue cet hiver, comme ce fut le cas pour Le Seigneur des anneaux, marketing oblige) et comme l'effet d'annonce n'est plus (le spectateur a déjà vu le premier volet, la promotion commence logiquement plus tard pour éviter d'en montrer trop d'un coup), voici donc la bande-annonce de La désolation de Smaug. (attention spoilers) Rappelons-le, nos héros nains, hobbit et mage se retrouvaient face à une montagne qui n'est autre que l'ancien domaine des nains gardé par le dragon Smaug. Nos héros ont fait la moitié du chemin, mais il reste encore beaucoup d'épreuve à gravir. (fin des spoilers) Nous suivrons donc notre communauté face à de nouveaux dangers et notamment la rivalité entre nains et elfes. On l'avait déjà vu dans Un voyage inattendu et dans les rapports tendus entre Gimli et Legolas dans La communauté de l'anneau, mais les deux peuples ne s'entendent pas toujours et l'amitié justement entre ces deux personnages est encore bien loin dans le temps.
Ce qui prédomine dans les premières secondes sont ces sublimes étendues, qui risquent d'être magnifiées par la HFR 3D (je le rappelle 48 images par seconde) pour des effets live qui seront une nouvelle fois redoutables. La musique de Howard Shore renvoie aussi bien au Seigneur des anneaux (ton assez sombre au début, renvoyant à la toute première bande-annonce du Seigneur) qu'au précédent film (ton épique mais pas trop non plus), ce qui permet d'être en terrain connu niveau musique. Le personnage d'Evangeline Lilly (que l'on n'avait pas vu dans un projet d'envergure depuis Lost et plus modeste Real Steel) risque de donner le change face à Orlando Bloom reprenant son rôle de Legolas à une période antérieure. L'humour semble toujours présent avec l'unique et pertinente réplique de Ian McKellen, quand on peut voir de petits moments de suspense plutôt bienvenus à base de créatures. On pense inévitablement à l'araignée (n'ayant pas lu le livre de JRR Tolkien, j'hésite à penser qu'il s'agit de la même qui s'attaquera à Frodon dans Le retour du roi), mais surtout au dragon Smaug.
Principale attraction du métrage, le dragon incarné en Performance Capture par Benedict Cumberbatch (que l'on peut voir dès aujourd'hui dans Star Trek Into Darkness et vendredi sur Arte pour la suite de l'excellente mini-série Parade's end), dans le plan-séquence où l'on peut le voir, est superbement réalisé et s'avère assez gigantesque. Le défi de l'affrontement est donc élevé et pour le spectateur de voir un véritable festival pyrotechnique. Les fans devraient être radicalement satisfaits du résultat. Et puis nous aurons droit à quelques affrontements avec des orcs, dont le chef n'est autre que le grand adversaire de Thorin (Richard Armitage). Mais je dois avouer que le moment le plus casse-gueule doit être celui des tonneaux. Si c'est aussi bien dosé que la séquence chez les orcs dans Un voyage inattendu ça va, mais sinon... En tous cas, La désolation de Smaug sortira le 11 décembre.