Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cine Borat
Archives
Cine Borat
  • Sur ce blog, je vous parlerais de cinéma (plus de 2500 films cultes comme navets abominables, ainsi que son actualité), de séries, de bandes dessinés (mangas, comics ou franco-belge), de jeux vidéo et de rock!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
23 juin 2013

Encore de la grosse propagande américaine

4453

Genre: drame (interdit aux - 12 ans)
Durée: 2 heures
Année: 2003

l'histoire: Au Nigéria, la famille du Président vient d'être assassinée et une guerre civile est sur le point d'éclater. Un commando secret mené par le lieutenant Waters est envoyé aux confins de la jungle afin de faire évacuer Lena Kendriks, une femme médecin travaillant pour une organisation humanitaire, d'un village menacé par les rebelles. Mais le cours de la mission change lorsque celle-ci refuse de partir sans les villageois.     

La critique d'Alice In Oliver:

Au début des années 2000, plusieurs grosses productions américaines joueront la carte du film humanitaire sur fond de propagande USA. C'est par exemple le cas des Larmes du Soleil, réalisé par Antoine Fuqua en 2003. Le cinéaste n'en est pas à son premier coup d'essai et s'est notamment distingué en signant Training Day, qui a connu un certain succès lors sa sortie en dvd.
Au niveau de la distribution, Les Larmes du Soleil réunit Bruce Willis, Monicca Bellucci, Cole Hauser, Eamonn Walker, Tom Skerritt et Johnny Messner.

Pour l'anecdote, l'acteur Kevin Told Smith devait faire partie du casting. Hélas, l'interprète décédera peu avant le début du tournage. Pour les acteurs jouant les Navy Seals, ils subiront un entraînement intensif de deux semaines. Autre anecdote: il semblerait que le personnage incarné par Johnny Messner ait inspiré le héros des jeux vidéos Call of Duty.
Avec Les Larmes du Soleil, les producteurs américains s'emparent d'un sujet d'actualité pour nous pondre un scénario pseudo humaniste (comme je l'ai déjà souligné).

 

46f8b003869af

 

Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes de l'histoire. Attention, SPOILERS ! Dans un Nigéria plongé en pleine guerre civile suite à l'assassinat de son président, l'armée américaine évacue ses derniers ressortissants parmi lesquels le Docteur Lena Kendricks (Monica Bellucci) qui dirige une équipe humanitaire. Lorsque l'équipe du Lieutenant Waters (Bruce Willis) veut emmener Lena, celle-ci refuse de partir sans les villageois.
Désobéissant aux ordres, le commando emmène le groupe de villageois lorsqu'ils se rendent compte qu'ils sont poursuivis par un groupe de rebelles.

Ils découvriront ensuite que l'un des réfugiés qu'ils escortent n'est autre que le dernier survivant de la famille du président. Pas étonnant de retrouver Bruce Willis parmi le casting. Pour mémoire, rappelons que ce dernier joue régulièrement les justiciers au grand coeur et les sauveurs de l'humanité. C'était par exemple le cas dans Armageddon.
L'acteur retrouve donc un personnage à sa mesure, à savoir un militaire prêt à défendre la veuve et l'orphelin, ainsi qu'un médecin humanitaire.

Le scénario prend donc pour prétexte les problèmes intérieurs du Nigéria pour jouer la carte du sentimentalisme à deux balles. Via ce procédé, Antoine Fuqua nous ressort toute la "gloriole" habituelle de l'armée américaine. Par là, comprenez que nos chers soldats de l'Oncle Sam sont prêts à se sacrifier au nom de la justice et de la liberté.
A cela, il faut aussi ajouter une musique pompeuse et agaçante, venant renforcer la bonté et l'humanité de nos bons vieux soldats "amerloques".
Tout un programme ! Le slogan "Engagez-vous !" est à peine masqué ! Profondément malhonnête, tant sur la forme que sur le fond, Les Larmes du Soleil est évidemment un gros navet, un film détestable et hautement manichéen.
Enfin, le long-métrage est interminable et s'étale sur deux heures de pellicule. Continue ???


Les larmes du soleil - Bande annonce par moidixmois

Publicité
Commentaires
B
Fuqua fait sonner les violons quoi!
Répondre
A
et sous couvert d'humanisme, ce qui le rend encore plus détestable
Répondre
B
Tu confirme tout ce que je craignais à propos de ce film: un gros machin sonnant le clairon des USA.
Répondre
Publicité