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Cine Borat
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9 juillet 2013

Cuvée plus près de moi

Vu que nous sommes en plein été et que la musique joue un rôle primordial pour ce qui est de faire la fiesta (pour se mettre la tête à l'envers), continuons dans les cuvées musicales avec l'année 2001. Comme disait un jour mon ami blogueur Leslie Barsonsec (encore une fois, c'est un homme), en 2001 on nous soulait soit avec Dido, soit avec Travis. La première s'était fait malheureusement révélée par Eminem en 2000 sur sa chanson Stan, où elle samplait un de ses titres. Malheureusement pour nous, son album No angel refait surface en France suite au succès de la chanson du rappeur et paf succès international dans la foulée. Dans le genre pas de bol ça se tient! Je n'irais pas jusqu'à avoir une haîne incommensurable non plus contre cette chanteuse (qui, même à plus de quarante ans, est encore pas mal), mais pendant la période où elle avait énormément de succès (soit 2001-2004) où là on en a bien bouffé et il y avait de tout! Le titre Here with me en est la preuve et c'est encore un titre qui passe souvent à la radio. Et si vous n'aimez pas la chanteuse, cela peut s'avèrer très problématique. D'autant que bon, ce n'est pas non de la grande musique, tombant dans un misérabilisme complètement pesant. Sinon on pourra s'amuser des faux-raccords, vu que Dido se retrouve sur la même route, mais en plans larges il y a plein de voitures autour d'elle, puis en plans de face, plus aucune qui la frolle! C'est génial! 

Quant à Sing de Travis, alors là c'est la totale. Un groupe anglais qui brillera par son absence dans les années suivantes, au point de franchement ne plus se souvenir d'eux. C'est simple, on appelle ça un coup pour rien. Soit la bonne totalité des vidéos musicales de la Cave de Borat (ce qui s'avère tout de même amusant à savoir), à croire qu'ils se bousculent au portillon. Non seulement la chanson est entêtant et vite soulante, mais en plus c'est de la bonne grosse guimauve multidiffusée sur les radios et pour le moins insupportable. Pourtant, impossible de ne pas s'en souvenir et en cela c'est très dommage. Quant au clip, on se demande quel rapport il a avec la chanson en question. A savoir une bande de bourgeois qui ne pensent qu'à se balancer parfois en ralenti des aliments sur la gueule. Passionnant et cela pendant que le groupe chante leur insupportable chanson à la télé. Une manière comme une autre de montrer qu'ils sont là. On aurait préféré que ce ne soit jamais le cas. Le genre de chanson qui me donne justement l'envie de prendre l'autoradio et de le défoncer.

Les années 2000 furent également l'occasion pour les jeunettes de mon actuel âge voire encore moins pour percer. Certaines iront dans des télécrochets avec succès (on pense à Jenifer ou les L5, au pire aux Whatfor!), d'autres se feront toute seule à l'image de Lorie. Et oui nous allons parler de celle qui fit danser Jean-Pierre Raffarin sur la positive attitude. Il faut dire que le lot de casseroles de la chanteuse est absolument phénoménal, on pourrait même en faire un best of de mauvais goût: Je serais ta meilleure amie, Toute seule, J'ai besoin d'amour, Sur un air latino, Week end ou Je vais vite (ou comment être ringard avec la tecktonic dès la première seconde). Un beau palmarès auquel peut se rajouter Près de moi, son premier single. Je n'ai une nouvelle fois pas pris la pire, mais clairement ce n'est pas du grand art non plus. Pourtant tout est là pour te plaire public énervé: Miami, une cigogne, une jeune fille en fleur qui fait des chorégraphies en baggy, des paroles qui résument à "je voudrais bien me le faire, mais je le dis gentillement sinon ça va paraître vulgaire comme Alizée!", des jeunes, la plage, un T-shirt vantant les USA parce que ça fait bonne promo sur le site, des mouettes, une cigogne... C'est génial!

J'aurais pu continuer à accumuler les casseroles sur l'année 2001, que ce soit le popotin de J LO, les clips pour le moins ahrem de Shaggy ou encore une reprise d'une Spice Girl bien connue (quoique, celle-là je la garde pour plus tard), mais j'ai choisi de finir en beauté. Et pour cause, nous allons parler des Daft Punk. Après avoir mis en valeur la scène électro française avec Homework (surtout quand on voit la ringardise de certains titres dances des années 90), le duo français revenait avec Discovery avec comme principal tube, One more time. Un titre entêtant et qui reste en mémoire mais jamais de manière négative. Mélangeant dance et rythme disco, la chanson s'apaise au milieu avant de tout dégommer pour le final. Pour le clip, le design est ni plus, ni moins réalisé par Leiji Matsumoto et reconnaît assez facilement la patte du créateur d'Albator. Un univers un brin science-fictionnel et qui sera intensifié dans l'inégal mais bien réalisé Interstellar 5555 sorti deux ans après l'album. Allez à la semaine prochaine!

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Commentaires
2
Je comprend pas ce qu'on peut avoir contre Dido ou Travis. Je trouve leur chanson très bonne sans pour autant les adorer.<br /> <br /> Après, concernant Lorie, c'est un cas désespéré, même encore aujourd'hui.
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A
Lorie, Travis... Cette cuvée est presque une incitation au suicide
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B
Pourtant c'est peut être mon titre préféré des deux robots. Franchement un incontournable pour moi.
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K
Ouh ! Y a de la bouzasse, par ici ! Même le Daft Punk est une horreur pour moi (et pourtant j'aime ce groupe).
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