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21 août 2013

Clark Kent devient Shekhar

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genre: fantastique
Année: 1987
durée: 2h05

l'histoire: Suite à l'explosion de la planète Krypton, un jeune enfant est envoyé sur Terre où il est adopté par un vieux couple indien. L'enfant est appelé Shekhar. Une fois devenu adulte, Shekhar commence à prendre conscience de l'étendue de ses pouvoirs. Il travaille en tant que reporter aux côtés de la belle Gita. Mais bientôt, Shekhar doit affronter un nouvel ennemi, un certain Verma.

La critique d'Alice In Oliver:

Inutile de le préciser, mais Indian Superman, réalisé par B. Gupta en 1987, est évidemment un film indien. Bienvenue donc à Bollywood et ses nombreuses productions kitsches, ringardes et farfelues. Preuve en est avec cette version pour le moins très personnelle des aventures de l'homme de la planète Krypton. Le scénario est peu ou prou le même que la version américaine.
Seuls les noms des protagonistes ont changé. Par exemple, Clark Kent devient Shekhar, Loïs Lane devient Gita et Lex Luthor devient Verma.

Attention, SPOILERS ! Suite à l'explosion de la planète Krypton, un jeune enfant est envoyé sur Terre où il est adopté par un vieux couple indien. L'enfant est appelé Shekhar. Une fois devenu adulte, Shekhar commence à prendre conscience de l'étendue de ses pouvoirs. 
Il travaille en tant que reporter aux côtés de la belle Gita. Mais bientôt, Shekhar doit affronter un nouvel ennemi, un certain Verma. Il est amusant de voir que cette version indienne suit à la lettre le scénario de la version originale.

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Ainsi, la première partie d'Indian Superman se concentre sur l'enfance et l'adolescence de notre bon vieux Shekhar. Déjà, étant gosse, notre futur super héros montre des facultés étonnantes, notamment lorsqu'il entame une danse frénétique sur un morceau de Michael Jackson (véridique !).
Vous l'avez donc compris: le film recèle de nombreuses séquences de ce genre, complètement nazebroques mais censées impressionner le spectateur. Sauf que le réalisateur, un certain B. Gupta, semble avoir oublié un certain nombre de super pouvois.

Par exemple, quid de la vision infrarouge de Superman ? Ou encore de sa capacité à geler les objets grâce à son souffle glacial ? En l'occurrence, Indian Superman sait voler et possède une force surhumaine. Hélas, les moyens ne sont pas toujours au rendez vous.
Il faudra donc se contenter de bastons pour le moins minables, à peine dignes d'un bon vieux nanar avec Bud Spencer et Terence Hill. Même remarque concernant les séquences de vol mal réalisées et torchées avec le pied gauche du réalisateur.

Enfin, le film est régulièrement entrecoupé par des séquences de danse. Ce qui est assez agaçant à la longue. Bref, dans le même genre, on lui préférera largement Turkish Superman, bien plus drôle que ce nanar indien, certes sympathique, mais vraiment longuet pour susciter l'hilarité sur la durée. Enfin, Indian Superman s'étale tout de même sur une durée de deux heures et 5 minutes de bobine.
C'est tout de même très long pour un film aussi médiocre, qui possède également de nombreux moments où il ne se passe strictement rien. Donc avis aux amateurs, soit deux personnes dans le monde.

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Commentaires
A
à borat: disons que c'est une autre culture
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B
Désolé d'être sectaire mais Bollywood c'est quand même de la grosse merde! C'est prétentieux, boursouflé et on a toujours droit à leurs chansons à la con qui n'ont strictement rien à faire là.
Répondre
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