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23 septembre 2013

Fin de l'ère Bishop

Suite à la proclamation des Observateurs au pouvoir; Olivia, Peter, Walter et Astrid s'engagent dans la résistance...

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Dire que la dernière saison de Fringe était attendue relève de l'euphémisme. Suite aux mauvaises audiences mais grâce aux bonnes critiques et à la VOD marchant beaucoup sur les 12-25 ans, la Fox a laissé à la série la plus ambitieuse des chaînes networks depuis longtemps (et je n'ai pas peur de le dire devant la propension affolante de séries policières et/ou de conneries type Grey's anatomy) la possibilité de se terminer correctement avec une cinquième saison. Ce qui est franchement rare de nos jours sur le paf, car en général quand ça ne marche pas ou plus, la chaîne coupe net et souvent sans diffuser certains épisodes. Ce qu'a évité Fringe par trois fois. En revanche, cette saison ne compte plus vingt-deux épisodes mais treize, compte tenu de son énième sauvegarde, évitant ainsi un trop grand nombre d'intrigues et d'aller à l'essentiel. Alors que ce final tient toutes ses promesses? J'irai bien vous dire non ou pas tout à fait. Il faut dire que cette saison était très attendue une nouvelle fois, mais tout n'est pas parfait et c'est clairement dommage. Il y a quelque chose d'inachevé, on a un peu l'impression d'un tout ça pour ça au final et c'est un peu à cause de la durée de la saison. Sur d'autres séries comme celles du câble, cela fonctionne du tonnerre mais c'est rarement le cas sur les networks. 

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Ainsi certaines parties se passent très rapidement, au risque de perdre de leur saveur. (attention spoilers) Le personnage d'Henrietta Bishop (Georgina Heig) sera liquidée au bout du quatrième épisode, alors que c'était censé être une personnalité notable dans la série, fille d'Olivia (Anna Torv) et Peter. Un personnage à peine présenté et pourtant fort dans son impact. Sûr qu'avec plus d'épisodes, cela aurait eu plus d'intérêt et un peu moins de frustration. Là elle meurt et on s'en fout un petit peu. Ensuite il y a l'idée que Peter devienne un observateur en s'injectant une puce particulière dans le cou. Sauf que cet élément qui aurait pu être crucial jusqu'au final devient finalement banal et expédié d'une manière douteuse. En gros, ce n'est qu'un petit rebondissement dans la saison, utilisé pour donner du piment. Encore une fois, je pense que les scénaristes ont trop voulu aller à l'essentiel, quitte à y aller un peu trop vite. Dommage une nouvelle fois, car l'idée de la déshumanisation de Peter aurait pu donner une sorte de nemesis involontaire pour la résistance. Un point de vue qui aurait peut être été plus ambitieux. (fin des spoilers) Néanmoins, cette cinquième saison a tout de même de bons points.

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Déjà par son climat d'anticipation pour le moins détonnant et assez rare de ton dans les networks (il y a bien Revolution aussi produit par JJ Abrams mais pas de quoi crier au génie vraisemblablement). Il y règne une certaine atmosphère de paranoïa constante où il faut se méfier de tous, les partisans ayant notamment un tatouage particulier. Les Observateurs ont enfin touché à leur but, dominer cet être-humain si pénible, avec tellement de destins particuliers. Autrefois de simples gimmicks, ils deviennent ici des méchants monolithiques et terriblement impersonnels. Ils lisent dans vos pensées et quand ils n'ont pas ce qu'ils veulent, ils vous torturent l'esprit. Certains personnages clés passeront à la casserole, d'autres survivront. Pour la liberté, il n'y a parfois qu'un pas. L'aspect resistance est vraiment bien amené et la série de prendre une nouvelle fois une aute direction (après la saison type X Files, les passages transdimensionels, l'espionnage et le paradoxe temporel). Le final se veut particulièrement mélancolique où les scénaristes portent encore une fois Walter comme un personnage atypique et terriblement touchant. Le héros de la série c'est peut être bien lui au final. 

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Une dernière saison qui s'annonçait grandiose, mais qui a été ménagée par le manque de temps. Reste un beau final tout de même. 

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Fringe 2008-2013

 

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Commentaires
B
Le problème vient surtout que la saison est tellement courte que les sous-intrigues sont trop vite expédiées et c'est dommage parce qu'elles sont souvent bonnes. Je pense à la déshumanisation de Peter expédiée en deux-trois épisodes.
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2
Une solide saison, pas parfaite, mais qui referme convenable cette très belle série.<br /> <br /> Moi aussi, j'ai été séduit par l'ambiance "film d'anticipation" de ces derniers épisodes.
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