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12 octobre 2013

Scary story

alouer

genre: épouvante, horreur (interdit aux - 12 ans)
durée: 1h10
année: 2006

l'histoire: Clara et Mario cherchent un nouvel appartement plus spacieux depuis qu'ils savent qu'il vont avoir un bébé. Ils en ont déjà vu des dizaines, mais l'agence leur a dit que celui qu'ils vont visiter est très spécial. Leur première impression n'est pas bonne, tout à l'air à l'abandon. Le vendeur les tranquillise en leur disant que deux nouvelles familles viennent s'installer et que la mairie a prévu de réhabiliter tout l'immeuble. Ils montent jusqu'au troisième étage et entrent dans l'appartement d'où ils ne pourront plus sortir.

la critique d'Alice In Oliver:

Pour l'anecdote, A Louer, connu également sous le nom de Para Entrar A Vivir, et réalisé par Jaume Balaguero en 2006, fait partie de la collection "Scary Stories" (Peliculas para no dormir, soit en français, les films qui vous tiennent éveillés). 
Inutile de présenter Jaume Balaguero, désormais célèbre en dehors de ses frontières ibériques grâce à la saga Rec. Jaume Balaguero n'a jamais caché son admiration pour Alfred Hitchcock. Ce qui se ressent très fortement avec ce téléfilm, qui hésite entre l'horreur et le thriller.

Evidemment, A Louer n'a pas les mêmes prétentions qu'une production destinée au cinéma. En l'occurrence, A Louer est destiné à la télévision. Déjà, avec ce téléfilm, on sent les premiers prémices du futur scénario du film Malveillance.
La collection Scary Stories est un peu l'équivalent de la série Masters of Horror, à la seule différence que cette collection concerne des réalisateurs espagnols spécialisés dans le genre épouvante, entre autres, Mateo Gil, Alex de la Iglesia ou encore Narciso Ibanez Serrador.

 

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Pour le reste, le scénario est de facture classique et vise avant tout à l'efficacité. Attention, SPOILERS ! Clara et Mario est un jeune couple qui attend un fils. Tout deux cherchent un appartement plus spacieux pour que leur bébé soit à son aise. 
Tout commence quand un agent immobilier convainc le couple de visiter un appartement dans une banlieue. Une fois là-bas, Clara et Mario ne sont pas content du résultat. L'immeuble est très vieux, en très mauvais état.

En plus il est dans une banlieue abandonnée! Pas du tout intéressé, ils décident de partir. Mais l'agent immobilier en réalité est fou...il enferme le couple et garde déjà d'autres personnes séquestrés dans certains appartements. Après avoir tenté de s'échapper à plusieurs reprises, sans succès, Clara découvre que l'agent immobilier séquestre son fils qui est encore plus fou qu'elle. 
Le mari de Clara est moribond, elle se retrouve seule livrée à elle même enfermée et attachée. Quelques jours après, Clara entend un autre couple qui visite l'immeuble avec l'agent immobilier.

 

a_louer

Certes, comme à son habitude, Jaume Balaguero fait preuve d'une grande maîtrise technique derrière la caméra. Plus que jamais, le réalisateur espagnol joue avec les nerfs du spectateur. Hélas, A Louer se révèle rapidement lassant après 45 petites minutes de bobine.
En vérité, ce téléfilm se résume à une sorte de course poursuite entre une jeune femme et une psychopathe dans un espace limité, donc un immeuble. Cette production se révèle assez répétitive dans l'ensemble. Heureusement, A Louer est plutôt court dans l'ensemble, soit à pene une heure et dix minutes de bobine. La serial killer de service n'est pas sans rappeler le cas de Kathy Bates dans Misery. Malheureusement, la comparaison s'arrête bien là.
En même temps, A Louer n'a pas du tout les mêmes ambitions. En résumé, il s'agit d'un petit thriler et/ou d'un exercice de style qui vise avant tout à délivrer quelques frissons. En quelques mots: un téléfilm regardable mais rien d'exceptionnel non plus. Moyen quoi.

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Commentaires
A
à arnaud: mouaif pas plus fan que ça personnellement
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A
Un excellent exercice de style ou Balaguero expose son thème de prédilection (l'immeuble monde) qu'on retrouvera par la suite dans Malveillance ou Rec. Le meilleur épisode des Peliculas para no dormir. Perso, j'adore et je me suis pas du tout ennuyé, c'est mème trop court.
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