Nintendo en mode nomade

Jusqu'à maintenant, j'ai surtout abordé des jeux pour consoles de salon. Aujourd'hui ce sera donc deux nouveaux jeux nomades (après les jeux Titeuf) qui seront abordés et venant de chez Nintendo. Sorti sur Super Nintendo avec succès, Yoshi's island refaisait son apparition en 2002 sur Game Boy Advance. A ce moment, Nintendo ressortait plusieurs jeux phares de ses précédantes consoles en les remettant au goût du jour pour la console portable. Yoshi's island version GBA sera donc sous-titré Super Mario Advance 3. Je me souviens que je ne l'avais pas acheté à sa sortie et j'avais galéré pour le trouver en vente. Je crois même que mes parents avaient dû le commander sur internet pour l'avoir. Mais n'ayant pas des masses accroché, je l'avais laissé tomber. Mais comme votre cher Borat est en mode retro-gaming depuis plusieurs mois et comme il a enfin fini le jeu qui suit, il s'est dit que ce ne serait pas un mal de se lancer, surtout qu'à l'époque j'étais beaucoup moins patient et méthodique (voilà pourquoi je fonçais dans les murs dans les jeux de courses!). Yoshi's island se présente comme un beat'em all (jeu de plate-forme où le personnage que vous jouez va de gauche à droite)  avec des décors dessinés au crayon et pour le reste, c'est de l'image de synthèse. 

Le même genre de mélanges entre 2D et 3D qui fera le succès des derniers Rayman neuf ans plus tard. Comme souvent dans les jeux beat'em all, on n'est pas trop regardant du scénario du temps que l'exploration du jeu est longue (la richesse du genre en somme). Néanmoins, le jeu a sa petite histoire fort sympathique par ailleurs. L'ami Bowser est prêt à tout et même à tuer ses futurs ennemis alors bébés. Par ennemis, je veux bien sûr parler de Mario et Luigi, alors petits bébés (d'où leurs utilisations dans les derniers Mario Kart). Alors pour les protéger, les Yoshi seront là. Oui les Yoshi et non un seul, caractérisés par leurs couleurs allant du vert au jaune. Vous naviguerez dans six mondes à travers huit niveaux chacun (plus un bonus pour chaque monde). Les niveaux sont d'abord faciles avant de devenir rapidement très durs. Le but est évidemment de faire le plus gros score possible pour avoir des chances en plus. Les boss sont différents passant de la boule à faire diminuer à une tortue géante, avec comme bouquet final le fameux Bowser qui vous laissera quelques sueurs froides. 

Sans compter que dès qu'un ennemi vous touche, le petit risque de se faire voler le petit et vous auriez droit à un temps limite avant que les oiseaux viennent le chercher. Ce qui entraîne une stimulation supplémentaire. Le jeu malgré ses onze ans aux compteurs (voire plus si on prend en compte la première version) s'avère toujours aussi ludique et surtout halletant. Clairement, le joueur devra s'armer de méthodisme et d'hargne pour pouvoir finir certains niveaux. Tout le ludisme made in Nintendo est résumé avec ce jeu grandiose. Le second jeu que je chronique aujourd'hui est New Super Mario Bros sur Nintendo DS. Le jeu a été un tel succès qu'il est encore facilement trouvable (je l'ai même vu au Carrefour hier en regardant un peu) et surtout s'est dupliqué. Ainsi, on a eu des suites sur la 3DS, la Wii et désormais la Wii U (qui peine sérieusement à attirer le joueur vraisemblablement). Au point que cela a fini par devenir une sorte de caricature du recyclage. Alors certes Nintendo possède des jeux un peu plus ambitieux autour (notamment des petits bijoux comme Super Mario Galaxy sur Wii ou les différents Zelda), mais ce genre de recyclage me gène un peu. Déjà pour l'originalité moindre et surtout parce que cela finit par devenir du marketing, à l'image de ce qu'a fait Ubisoft avec ses Lapins crétins.

Au bout d'un moment cela en devient poussif. Néanmoins, ne boudons pas notre plaisir, New Super Mario Bros reste tout de même un bon plaisir jouissif même s'il ne renouvèle pas le genre. Cela reste tout de même un des meilleurs jeux de la Nintendo DS qui s'est quand même bien embourbé dans les jeux à réflexion, au point de n'avoir plus grand chose d'interractif. Le jeu se veut particulièrement long et retord, laissant une grande place pour trouver les soleils un peu partout, ce qui vous permet de sauvegarder à des points particuliers. Ce qui risque de vous porter préjudice une fois que vous auriez fini le jeu. Pas que ce soit impossible de le faire mais si vous avez trop sauvegardé, vous risquez de ne plus trouver d'emplacements pour pouvoir le faire par la suite. Pour le reste vous avez huit mondes très bien remplis et le dernier est pour ainsi dire interminable. Par interminable, je veux bien sûr dire que le dernier monde est très long et que quand vous pensiez avoir fini, vous avez encore beaucoup de niveaux à faire. Au point que cela en devient limite comique. Evidemment quand ce n'est pas le père, vous devrez affronter Bowser en boss. Et à chaque fois, vous devrez le poursuivre de monde en monde en vue de retrouver la fameuse Peach.

Un petit champignon vous permettra d'augmenter de volume (et donc de mourir moins rapidement), la fleur vous donnera une combinaison permettant de lancer des boules dégommant l'ennemi, le petit champignon vous fera rapetisser et le grand champignon vous rendra énorme pendant un certain temps. Ce jeu s'impose donc comme un bon amusement permettant de tater des doigts. Deux réussites en somme que ces deux jeux, toutefois le premier meilleur que le second.

Comments

[2flicsamiami]

Oulà oui, j'me suis emmêlé les pinceaux :) Surtout que Yoshi's Story n'a rien à voir.



Pour les jeux de plateforme Mario, j'aimerais bien qu'il retourne à une mécanique proche de celle de N64 ou Gamecube, mais avec une toute autre histoire.

[borat8]

Yoshi's island 2flics, Yoshi's story c'est le jeu de nintendo 64. C'est dommage pour Mario car comme le prouve des bijoux comme Super Mario Galaxy il y a vraiment de quoi faire quelque chose d'original avec ce personnage. Un nouvel affrontement avec DK par exemple.

[2flicsamiami]

Pour ce qui est de Yoshi's Story, j'avais joué à la version Super Nintendo, ce qui date un peu.

Pour ce qui est de Mario Bros, je partage avec toi cette déception autour de Nintendo, qui base une bonne partie de sa franchise Mario sur du recyclage.