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Cine Borat
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19 novembre 2013

Cuvée norrisienne

Après une cuvée bien frappée par des séries estivales qui envoient souvent des filles aux tenues moulantes au charbon, la Cave de Borat va accueillir d'autres beaux spécimens télévisuels. Je pense que depuis les débuts de la Cave de Borat et l'annonce de certaines séries TV des 90's, celle dont je vais vous parler vous est venu très souvent en tête. Au bout de quarante et une cuvées, voici venir le sauveur du Texas, le Dieu du nanar à la fois cinématographique et télévisuel, le roux le plus barbu de l'ouest, celui qui a failli défoncé Bruce Lee dans La fureur du dragon, le mythique Chuck Norris! Neuf saisons durant l'ami Chuck a rythmé notre quotidien en arborant son chapeau, son flingue et ses coups de tatanes. TF1 programma jusqu'à l'an dernier Walker Texas Ranger par des rediffusions tous les dimanche, au point de devenir le grand rendez-vous du dimanche au même titre que Vivement dimanche avec l'ami Michel! Un rendez-vous que suivait pour rien au monde mon grand-père et il m'était arrivé de regarder avec lui. Mais par la suite, j'ai bien vu que le niveau était pour le moins lamentable. Je me souviens de plusieurs épisodes particuliers. Walker et son équipe ont été victime d'un crash d'avion et se retrouvait à un moment face à un ours.

A cela, vous pouvez rajouté Walker au Far West, Walker donne des cours de karaté avec son fils Aaron, Walker aveugle mais tatane quand même et aussi mon préféré Walker fait des miracles. Dans un épisode, Walker venait en aide à une petite fille victime d'une guerre des gangs se trouvant dans son quartier. Lors d'une risque, elle se prend une balle et se retrouve dans le coma. Et là, on voit tout l'amusement que peut procurer le programme. Une lumière blanche se jette sur la petite et paf elle se réveille comme par magie! Bienvenue dans le catholisme à la Chuck Norris. Pour ce qui est de ce dernier, déjà à l'époque où il écumait les bouses, son jeu était mauvais mais là il est plus sobre. Vu que c'est un rendez-vous dominical qui plus est sur une network, pas d'injure, ni de sang qui gicle et encore moins de bite dans un tupperware. Non, il faut des aventures policières sobres où de temps en temps, Chuck osera déglinguer quelques méchants sans grande conviction. Après il bouge toujours mieux que Steven Seagal de nos jours. Ce qui n'est pas trop dur, vu que cela fait au moins une décennie voire plus qu'il laisse des cascadeurs faire ses cascades à sa place. Et puis que serait cette série sans son bon vieux générique ringard chanté par Chuck himself?!

Continuons dans le tatanage de masse avec Le flic de Shanghaï. Sammo Hung est un acteur hong-kongais tout ce qu'il y a de plus prestigieux et prolifique. Il s'est rarement présenté aux USA et ce malgré l'expension de son ami Jackie Chan (avec qui il jouera avec et se retrouvera dans deux de ses projets américains). Pourtant en Occident, on ne le connait pas forcément pour son cinéma ou ses rôles à Hong Kong, mais pour la série Le flic de Shanghaï. Une série de deux saisons crée en 1998 et qui fera les beaux jours d'M6 (que j'ai eu très tard, aux alentours de 2001 tout d'abord sur la télé de mes parent via le décodeur, puis par la TNT bien des années plus tard), où il incarne un inspecteur hong-kongais se retrouvant à Los Angeles à cause d'un criminel de chez lui et exilé. La série ne volait pas très haut mais avait le mérite de délivrer un peu plus la marchandise et de moins jouer sur la gentillesse vomitive de la série avec Chuck Norris. Bon après il y avait toujours le sidekick afro-américain qui fait des blagues vaseuses (Arsenio Law) et les courbes de la jolie Kelly Hu... Par ailleurs, il est à noter que l'on doit cette série à Carlton Cuse qui fera ses armes sur Nash Bridges, Lost et tout récemment Bate's motel. 


Générique Le Flic de Shanghai par Mathiinho

Symbole de ringardise et dézingage artistique, Lois et Clark est aussi une belle oeuvre d'art. Diffusée sur M6 , la série m'a donné plusieurs sueurs froides les rares fois où j'ai osé regarder. Comment peut-on à ce point dézinguer un symbole comme Superman? Je ne suis pas fan du personnage (je n'ai aimé que Man of steel dans les productions cinématographiques comme télévisuelles), mais là on atteint des sommets de nanardise. Dans un premier temps, il n'y a qu'à voir le casting: Dean Cain, acteur parmi les plus has-been à ma connaissance, en Superman et Teri Hatcher, actrice parmi les plus has-been que je connaisse, en Lois Lane. Le tout non pas sous la forme d'un réel feuilleton, non! Simplement une sorte de sitcom où les deux personnages se chamaillent pour ensuite se faire des mamours, se marier et avoir plein de petits kryptoniens! Même Smallville que je n'apprécie pas trop paraît plus intéressante sur le long terme, forte de réels scénarios. Ici, même en terme d'aventures, Superman ne fait pas grand chose et le thème de la série ne fait que nous ressortir celui de John Williams crée pour le film de Richard Donner. Ce que n'a jamais eu à mon humble avis cette série débutée en 1993.

Je finirais cette chronique télévisuelle par la série Profiler, série phare de la Trilogie du samedi chère à M6. Quatre saisons furent produites entre 1996 et 2000 et mettaient en scène un trio de choc. Dans un premier temps, le vieux briscard qui n'en est pas à sa première affaire en tant que profiler, Bailey Malone. Pour camper ce personnage, rien de mieux que ce cher Robert Davi, retrouvant grâce à la série un certain regain d'intérêt pas retrouvé depuis au moins Predator 2. Ally Walker (vue depuis dans la série Sons of anarchy) campait quant à elle une profileuse pouvant se remémorer les événements qui ont mené à un crime. C'était elle en fin de compte l'héroïne de la série, les scénaristes jouant beaucoup sur la fascination d'un tueur particulier sur sa propre personne et sa famille. Pour compler le trio, on trouver un petit flic incarné par Julian McMahon encore loin des bistouris de Nip/Tuck. Une série qui jouait parfois vers l'horreur et ce pour notre plus grand plaisir sans jamais verser dans le cliché. Ce que fait désormais Esprits criminels avec ses histoires très souvent grand-guignolesques. Allez à la semaine prochaine!

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Commentaires
G
Les seuls films que j'ai apprecie de Chuck Norris resteront la serie "Portes Disparus " !"Walker Texas Ranger " reste un western moderne adresse surtout aux teenagers , perso j'ai toujours evite de voir ce feuilleton a la tv , je prefere encore les anciens westerns des annees 60 comme "Bonanza ' ou encore "au Nom de la Loi " !
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B
Oui c'est tellement délirant que l'on croirait une autre réalité, à base de miracles en tous genres entre Walker aveugle et qui retrouve la vue ou la gamine qui sort du coma et va après voir les méchants pour qu'ils se rendent! C'est beau!
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V
Ha ha Walker ! A 15 ans on le regardai toujours avec mes potes qu'est ce qu'on se la fendait tant c'est ridicule et ouis cette idéologie bien américaine ça en devient vraiment comique
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B
Moi non plus mais quelle rigolade! Les épisodes que je cites sont bel et bien vrais et je pense notamment à celui avec la gamine.
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A
ah ce bon vieux walker texas ranger: je dois avouer que ça ne me manque pas
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