Attention, cette bonne femme (celle qui est sur l'affiche) est vraiment très méchante !

genre: horreur, gore, trash (interdit aux - 16 ans)
Année: 2013
Durée: 1h45

l'histoire: Apprenti top model, Katie court les castings. L'un d'entre eux tourne au cauchemar. Violée, torturée et laissée pour morte, la jeune femme entreprend alors de se venger.        

La critique d'Alice In Oliver:

A la base, I Spit On Your Grave, réalisé par Steven R. Monroe, était un remake de Day of the Woman, le film choc de Meir Zarchi, qui avait créé une certaine polémique en son temps, donc en 1978. Bien des années plus tard, un remake est confié à Steven R. Monroe, qui décide de salir la version originale via un film gore, trash et putassier dans la grande tradition des torture porn actuels.
Etant donné que le remake a bien marché lors de sa sortie en dvd, une suite, donc I Spit On Your Grave 2, est réalisée peu de temps après.

Certes, comme son titre l'indique, I Spit On Your Grave 2 est évidemment la suite de son prédécesseur. Pourtant, le scénario se concentre sur une nouvelle donzelle, évidemment sortie d'une agence pour top model. Le scénario est de facture simpliste et est juste prétexte à toute une série d'exactions en tout genre. Attention, SPOILERS ! 
Apprenti top model, Katie court les castings. L'un d'entre eux tourne au cauchemar. Violée, torturée et laissée pour morte, la jeune femme entreprend alors de se venger.

Déjà, à la base, le remake était un sacré navet puant du derche. La suite se situe dans la même lignée. Vous avez aimé le premier ? Vous aimerez sûrement sa suite, qui tourne toutefois dans le vide et sombre très vite dans le ridicule malgré elle.
Premièrement, notre héroïne de pacotille est violée après 15 petites minutes de bobine. Mais comme cela ne suffit pas et qu'il faut évidemment satisfaire les amateurs de gore, la jeune femme est également torturée à mort devant son fiancée se vidant de son sang.

Mais ce n'est pas tout: Katie est également droguée, prostituée, violée encore et encore, offerte à des clients peu scrupuleux. Pire encore, on lui urine même sur le visage ! Toutefois, elle parvient à s'enfuir. Pourtant, le cauchemar n'est pas fini.
Pas de bol, Katie est rattrapée par ses ravisseurs. Là encore, bienvenue dans une série de tortures sans queue ni tête: la jeune femme est électrocutée, violée, encore violée, à nouveau violée et même sodomisée, juste histoire de vous en mettre plein la vue.

Mais comme cela ne suffit pas encore, Katie est même enfermée dans une caisse en bois et enterrée vivante. Néanmoins, la jeune femme n'est pas morte et revient évidemment pour se venger de ceux qui l'ont torturée, violée, encore violée, à nouveau violée et même re-violée (au cas où vous n'auriez pas compris). Le pire dans tout ça, malgré ces nombreux effets gores et craspecs, c'est que cette suite n'est jamais choquante et ne parvient jamais à passionner.
Ensuite, Steven R. Monroe oublie totalement d'aborder la psychologie de son personnage principal. A cela, il faut aussi ajouter les clichés habituels du genre: le fils violeur qui regrette son acte, la mère de ce dernier qui écoute de la musique classique ou encore le pervers sadomaso. Tout un programme !

Tous les clichés y passent sans qu'aucune réflexion ne soit proposée sur la vengeance de cette bonne femme, devenue soudainement une guerrière sadique. Bref, en deux films, Steven R. Monroe ne semble toujours pas avoir pigé l'essence même de Day of the Woman, qui engageait une réflexion sur la violence et sur la place de la femme dans notre société.
Voilà pour les grandes lignes de I Spit On Your Grave 2, en espérant que Steven R. Monroe n'ait pas la mauvaise idée de réaliser un troisième opus.

Comments

[Alice In Oliver]

non même pas, franchement, je te déconseille cette suite très médiocre (comme le premier qui était un remake)

[borat8]

Donc involontairement drôle, je m'en lèche les babines!

[Alice In Oliver]

sauf que le film se prend très au sérieux, ce qui le rend encore plus agaçant

[borat8]

Je me suis arrêté parce que sinon je n'aurais pas fini de rire. Franchement on se croirait dans une comédie tellement c'est grotesque.

[Alice In Oliver]

à borat: et encore, tu ne cites pas tout, ça continue toujours et encore !