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Cine Borat
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  • Sur ce blog, je vous parlerais de cinéma (plus de 2500 films cultes comme navets abominables, ainsi que son actualité), de séries, de bandes dessinés (mangas, comics ou franco-belge), de jeux vidéo et de rock!
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31 décembre 2013

2014 forever

L'année 2013 touche ce soir à sa fin. L'année cinématographique fut pour le moins difficile à juger au point que je n'ai commencé à faire un top qu'à partir de la fin novembre. Pas que le choix soit pauvre bien au contraire, mais qu'il n'y avait pas toujours de la place pour tous dans un top 10 même si six s'avéraient légitimes. Il a fallu piocher dans les coups de coeur pour trouver les derniers. Alors que retenir de 2013? On remarquera que certains blockbusters se sont montrés plus ambitieux qu'à l'acoutumé. Que ce soit avec The Lone Ranger (western frappadingue qui prend fait et cause pour les indiens), The Wolverine (retour aux sources intéressant pour le célèbre X-Men), World War Z (bloqué par son PG-13 et une pub envahissante, le film est une vraie course contre la montre et dévoile un oeil différent de la chasse aux zombies), Elysium (Neil Blomkamp dézingue le système capitaliste avec gore à l'appui), Star Trek Into Darkness (space opera sublime qui annonce que du bon pour Star Wars VII) ou Man of steel (révision remarquable de Superman qui le fait enfin passer pour un homme héroïque et non un super-héros au sourire bright et aux vannes vaseuses). Cependant, le marché a saturé au point que l'été 2013 a été un cimetière à blockbusters et même à moins gros budgets (on pense à l'amusant Kick Ass 2 ou au décevant Riddick).

En cause: un calendrier trop serré où les majors se sont marchées sur la tête pour avoir le plus de films visibles sur la période. Sauf que quand c'est trop c'est trop et quand le public se fait prendre pour une vache à lait, il boycotte parfois à tord comme à raison. Pour ce qui est de nos amis français, je dois dire que ce n'est pas encore cette année que l'on retrouvera le niveau de l'année 2010 (où se succédaient Intouchables, The Artist, Polisse et L'ordre et la morale). Je dois même dire que je n'ai vu que quatre films français (dont un franco-américain en l'occurence Maniac) cette année et sur ce peu de films, je m'avère satisfait. Le premier c'est Maniac qui est probablement le meilleur film d'horreur de l'année (encore pas un grand cru cette année pas aidé par des films plutôt pas mal mais pas non plus monumentaux quand il y en a), savant très bien jouer sur le défi technique (le film contient quasiment que des plans en caméra suggestive) et les séquences horrifiques s'avèrent vraiment bonnes (la première d'une violence brutale et rapide en est la preuve). Après, le film n'est pas à prendre comme une transposition du film de William Lustig. Le second est le documentaire Ray Harryhausen: Le titan des effets spéciaux de Gilles Penso. 

Une trouvaille dénichée grâce à Mad Movies, délivrant un grand lot d'archives, d'anecdotes et surtout les témoignages du maître lui-même ainsi que de ses admirateurs. Au hasard, Peter Jackson, Joe Dante ou Phil Tipett. L'occasion ou jamais de voir à quel point le cinéma récent a bénéficié du travail du roi de la stop-motion. Le troisième est Neuf mois ferme d'Albert Dupontel, véritable éclate de première comme on en voit peu dans le cinéma français où l'acteur-réalisateur s'en donne à merveille dans le gore et permet à Sandrine Kiberlain une prestation électrisante. Et enfin Casse tête chinois troisième volet réussie qui permet à Romain Duris de se fixer avec la quarantaine. Pour ce qui est de l'animation, il y a eu des réussites et des gros ratés. Parmi les réussites, on notera l'excellente préquelle Monstres academy qui au final se différencie suffisament de Monstres et cie pour avoir une âme propre; et La reine des neiges comédie-musicale de chez Disney particulièrement bien faite et avec un véritable sens de la mise en scène. Mais que dire de Turbo, production Dreamworks ridicule et jamais drôle et Epic nouveau film de Chris Wedge qui ressemble à un sous-Avatar au niveau du script et a beau être joli n'est jamais divertissant. 

Outre Turbo, on notera d'autres gros navets cette année. Commençons tout d'abord avec le dernier Die Hard. S'il y a bien une immense arnaque cette année c'est bien A good day to Die Hard, qui a beau avoir 90 millions de budget ressemble très souvent à une production Steven Seagal. Entre les sfx foireux (et pourtant tout a été tourné en dur dixit John Moore), les incohérences (ou quand Grenoble se situe en Suisse), les faux-raccords (ou quand une baie vitrée apparaît miraculeusement dans un plan alors que ce n'était pas le cas deux secondes avant), des plans de bande-annonce qui disparaissent du montage (même l'émission Faux raccords en a relevé dans son dernier numéro), un scénario qui tient sur un timbre poste écrit au marqueur, un Bruce Willis qui parle tout seul et est le seul à rire de ses blagues et des acteurs aussi crispants; on peut dire qu'on tient le gros lot. Autre candidat notable, le remake de L'aube rouge vu sur Youtube alors qu'il était en pleine exploitation en France. Du jamais-vu pour le coup et totalement incompréhensible quand on voit un tel navet absolument statique dans sa mise en scène et interprété par des bras cassés (le seul qui réussi à mettre son épingle c'est Chris Hemsworth). Finissons avec Very Bad Trip 3, suite inutile et heureusement dernière du nom. Le public n'a par ailleurs pas suivi, on comprend pourquoi.

Par ailleurs, petite pensée pour les personnalités du cinéma (évidemment pas complètes) qui nous ont quitté: David R Ellis (réalisateur de Destination finale 2 et 4), Benny Luke (le domestique dans La cage aux folles), Nagisa Oshima (réalisateur de L'empire des sens), Perrette Pradier (voix française de Faye Dunaway et Diane Keaton), Michael Winner (réalisateur d'Un justicier dans la ville), Francis Lax (voix française de Han Solo et Looping), Richard Griffiths (l'oncle d'Harry Potter), Jesus Franco (réalisateur prolifique au point que l'on ne sait plus où certaines peloches sont), Roger Ebert (critique avec un grand C du cinéma et ayant collaboré avec Russ Meyer à ses heures perdues), Ray Harryhausen, Jeanne Cooper (c'est Les feux de l'amour qui pleurent), Artus de Penguern (dont sa dernière réalisation La clinique de l'amour était une merveilleuse parodie de Grey's anatomy), James Gandolfini (immortel Soprano), Richard Matheson (romancier grandiose pour scénariste génial), Jim Kelly (le combattant afro-américain d'Opération dragon), Cory Monteith (acteur de Glee), Frank Geney (vu dans quelques fictions télévisées et accessoirement dans une pub Mcdo bien connue), Dennis Farina (acteur notable qui avait fait de New York District une belle retraite anticipée), Bernadette Lafont (actrice notable aussi bien pour le cinéma d'auteur que populaire quelque peu délaissée par nos chers médias en plein baby-boom anglais), Karen Black (actrice notamment connue comme le rôle principal de Complot de famille, dernier film d'Hitch), Valérie Benguigui (qui venait juste d'avoir un César pour Le prénom), Patrice Chéreau (réalisateur de La reine Margot et dramaturge émérite), Daniel Duval (gueule immortelle du cinéma français), Georges Lautner (tonton flingueur), Paul Walker (parti trop vite), Edouard Molinaro (oscarisable), Peter O'Toole (son nom était Lawrence et il vivait en Arabie), Joan Fontaine et Wojciech Kilar (compositieur du Pianiste, du Dracula de Coppola et de La nuit nous appartient).

Enfin, il est dorénavant temps de vous dévoiler mon foutu top 10 de cette année et comme d'habitude dans l'ordre décroissant.

  • 10- La désolation de Smaug de Peter Jackson

Avec ce second volet, Jackson confirme les promesses du premier volet en gardant l'aspect féérique tout en lui donnant une tonalité beaucoup plus épique. Cela est totalement renforcé par un HFR 3D qui continue de provoquer la joie de votre interlocuteur, permettant dorénavant d'épouser de sublimes perspectives et des effets "in your face" à l'image de décapitation soudaine. Le film a beau être PG-13, le nombre d'orcs tués relève de l'euphémisme, sans compter les araignées. Jackson dévoile aussi les véritables enjeux de cette trilogie à la fois chez les hommes, les nains, Gandalf et Bilbo. De plus, l'aspect visuel se révèle une nouvelle fois à la hauteur de l'entreprise. On attend le dernier volet avec impatience.

  • 9- Ma vie avec Liberace de Steven Soderbergh

Il a fallu quand même qu'il arrête sa carrière de metteur en scène de cinéma, qui plus est avec un téléfilm HBO, pour que Steven Soderbergh m'intéresse. Avec ce film, Soderbergh laisse tomber le biopic bateau qui consiste à raconter une vie de fond en comble. Non seulement, il prend le point de vue du petit-ami de Liberace mais en plus il ne fait jamais dans la totale chronologie. Ainsi, aucune date n'est dévoilée dans le film, laissant au film un rythme dynamique. Soderbergh permet également un rôle en or pour Michael Douglas, ressemblant à Liberace comme pas possible et dans un rôle sensible où l'acteur fait du surjoue un atout majeur. Le film n'oublie jamais la folie visuelle de Liberace et tant mieux si c'est kitsch. Quant à Matt Damon, il ne démérite pas en amant parano. Son succès autour du monde montre toute la bêtise des producteurs américains, vraisemblablement très cons de voir un film sur l'homosexualité qui marche. Vraisemblablement le triomphe de Brokeback Mountain en 2005 n'a servi à rien.

  • 8- Blue Jasmine de Woody Allen

Il suffit parfois d'un film pour vous faire découvrir un cinéaste. C'est ce qui s'est passé avec Woody Allen et grâce à Blue Jasmine. Depuis, l'ami Borat a largement fait ses classes même s'il lui reste encore des choses à voir par ci, par là. Avec ce film, Woody Allen signe un nouveau portrait de névrosée avec une Cate Blanchett qui irradie l'écran. Dès qu'elle apparaît on sait à quoi s'attendre et l'actrice signe une prestation pour le moins remarquable. Un personnage de bourgeoise qui ne cesse de repenser à son passé, se noyant dans l'alcool et mentant aux autres en espérant y trouver parti. Un rôle en or tout simplement. Le reste de la distribution s'avère également irréprochable que ce soit Alec Baldwin ou Sally Hawkins. En revenant en Amérique, Woody Allen est peut être revenu aux sources ce qui n'est pas un mal.

  • 7- Rush de Ron Howard

La Formule 1, ou plus simplement les courses automobiles, est un sport qui aurait mérité un meilleur traitement au cinéma tant son intérêt filmique est largement plus intéressant qu'un match de foot. Rush partait comme un biopic comme les autres et finalement il n'en est pas tellement un. Il devient réellement un duel entre deux pilotes qui ne cessent de se défier l'un par son arrogance, l'autre par un mental puissant. De plus, Ron Howard parvient parfaitement à rendre compte de la dangerosité de ce sport ainsi que de la puissance des courses. Orchestrées par le score parfait de Hans Zimmer (pour le coup assez éloigné des brooms qui font souvent de ses bandes-originales de désagréables expériences auditives), les courses deviennent de vrais moments d'adrénaline pure et dure où le spectateur ne perd pas une miette d'un duel violent et admirablement filmé. De plus, que dire des performances de Daniel Brühl et Chris Hemsworth si ce n'est qu'ils sont parfaits et équivalents?

  • 6- Pacific rim de Guillermo Del Toro

Certains lecteurs trouveront mon choix complètement disproportionné et surtout entre un film sur les courses produit pour 25 millions de $ et un autre à 100 millions. Pourtant, le dernier cru de Guillermo Del Toro n'a certainement pas à palir de ses précédents films et notamment face au décomplexé Blade 2. Car ne l'oublions pas, Del Toro est capable aussi bien d'oeuvres personnelles comme L'échine du diable que de divertissements plus qu'honnêtes vis à vis du spectateur. Pacific rim fait parti de cette seconde catégorie. Il n'y a qu'à voir le making of pour se rendre compte de proportion créative qu'a pu avoir Del Toro sur ce film, ayant un regard sur les dessins de créatures (en sachant que certains viennent de lui-même), sur les décors, la direction artistique sur des passages, la lumière... On croirait voir un gosse sortant d'un magasin de jouets et il en fait profiter le spectateur. Les personnages? Quelque peu cliché mais il s'avère qu'ils ont au moins un minimum de personnalité, ce qui n'est pas le cas d'un Transformers. Les créatures? Inédites et jolies à souhait. Sans compter de la castagne sans temps mort et qui a le mérite d'être lisible même en 3D. Une chose que Michael Bay n'a jamais réussi à faire sur bientôt quatre films. Certains baratineurs feraient mieux de prendre des leçons.

  • 5- Cloud Atlas des Wachowsky et Tom Tykwer

Le retour des Wachowski paraissait terriblement flou tant le flop de Speed racer a glacé bons nombres de leurs fans. Pourtant avec Cloud Atlas et accompagné de l'esthète Tom Tykwer (pour qui a vu Le parfum sait de quoi je parle), ils reviennent à un cinéma digne de ce nom et expérimental. Sur 2h20, les trois réalisateurs parviennent à donner lieu à une vraie leçon de montage, alignant différents sketchs afin de former un tout cohérent. Car si tous ne se répondent pas, chacun a un lien avec l'autre (par exemple, le court où Jim Broadbent est en conflit dans la maison de retraite est une histoire qui émerveille Sonmi dans le court suivant et lui permettant de se libérer de sa condition). De plus, les différentes histoires permettent de changer de ton et le fait de monter différentes scènes n'ayant a priori aucun rapport ensemble trouve un sens dans la manière de les associer. Le trio mélange ainsi récit d'aventure, drame, science-fiction, anticipation, polar et comédie. De plus, le film a une virtuosité visuelle digne de ce nom et ce malgré certaines de ses références (on pense souvent à Blade Runner, Soleil vert et même à Vol au dessus d'un nid de coucou et Les hommes du président). Cloud Atlas montre que les Wachowski ne sont pas les réalisateurs d'un seul film (en l'occurence Matrix) et on ne s'en plaindra pas.

  • 4- Gravity d'Alfonso Cuaron

Certains trouveront étonnant de ne pas le voir plus haut, mais comme je l'avais dit déjà à sa sortie, Gravity n'est pas non plus le haut de mon panier même s'il est très bien classé (quatrième c'est bien non?). A ceux qui ne trouvent pas le scénario brillant, je renvoie à ce qu'est le film: un survival. Alien en est un, idem pour Assaut, ce qui signifie tout de même un scénario qui va à l'essentiel tout en gardant le spectateur captivé. C'est exactement ce que fait Gravity. C'est une expérience humaine qui vous transporte dans un Espace terrifiant et où personne ne viendra vous aider. Mais là où le film d'Alfonso Cuaron touche au génie c'est par sa mise en scène, tour de force à l'heure où la plupart des grosses productions partent en reshoots (je pense à tous les derniers Marvel dont le reshoot semble être une nécessité primordiale pour des résultats pourtant loin d'être toujours positifs) faute de plans notables. Plans-séquences, plans-séquences truquées à la Fincher, panoramas, 3D irréprochable... La technique est irréprochable et c'est probablement un atout que beaucoup de blockbusters actuels n'auront jamais.

  • 3- Prisoners de Denis Villeneuve

Avec Incendies, Denis Villeneuve avait déjà montré qu'il pouvait faire dans le récit complexe en évoquant des thèmes assez graves (l'inceste notamment). Avec Prisoners, il confirme en installant ce genre de récits dans un thriller. Combinant Le silence des agneaux (passage dans le noir qui n'est pas sans rappeler la scène où Clarice est chez Buffalo Bill, enlèvements de masse, kidnappeur pervers) et Seven (ambiance poisseuse, dilemme moral), le film permet un duel à distance entre le père de l'enfant kidnappé et le policier chargé de l'affaire. Hugh Jackman trouve une de ses performances marquantes en incarnant ce père vengeur se prenant pour le sauveur (il cite La Bible plus d'une fois) au point de devenir aussi cinglé que le bourreau de sa fille. Jake Gyllenhaal trouve également un rôle marquant avec ce flic hargneux dans une police qui peine sérieusement à trouver des solutions. Villeneuve peut aussi s'aider d'un script qui multiplie sans cesse les rebondissements et coups de théâtre, ne dévoilant ses dernières cartes que dans le dernier quart d'heure. Un tel suspense reste rare dans le cinéma d'aujourd'hui et on ne va pas s'en plaindre loin de là.

  • 2- The Place beyond the pines de Derek Cianfrance

Longtemps numéro un de mon top durant tout le long de l'année, il a fallu qu'il se fasse détrôner à quelques jours de la fin de l'année. Ce qui n'empêche pas le dernier film du réalisateur de Blue Valentine de cartonner à la seconde place. Cianfrance nous emmène pour un portrait de deux familles qui se rejoignent malheureusement pour une tragédie sur plusieurs années. Au final, un événement suffit à réunir deux familles, un simple braquage qui a mal fini. D'un côté, Ryan Gosling au sommet de son charisme en motard se découvrant des talents de braqueur pour subvenir aux besoins de son enfant. De l'autre, un Bradley Cooper qui n'a jamais été aussi bon en flic vaniteux au possible. Même si la dernière partie est évidemment moins bonne que les deux premières (celles de Gosling et Cooper), elle a le mérite d'interroger sur l'héritage des actes des aînés. D'un côté, une mère et son fils qui ne cesseront de pleurer en espérant vivre avec les restes de leur amant ou père. De l'autre, un père devant faire face aux frasques de son camé de fils qui ne lui ressemble en rien et l'a perdu de vue avec ses désirs politiques. De plus, Cianfrance n'ennuie jamais son spectatteur et sa fresque tient la route tout du long de ses 2h20.

  • 1- Le loup de Wall Street de Martin Scorsese

Comme quoi, il faut toujours attendre avant de faire un top, le film de Marty étant sorti la semaine dernière. Une ironie totale de tomber sur le meilleur film de l'année avant même de faire son top. Meilleur film de Scorsese depuis Casino (et pourtant j'adore The departed), Le loup de Wall Street pulvérise le monde des traders avec une jouissivité rare digne du film précité ou des Affranchis. On a donc droit à du Marty énervé et féroce, n'hésitant pas à dévoiler tous les excès des traders de manière jubilatoire. Leonardo Dicaprio incarne avec génie le trader vicieux et cynique par excellence, celui qui vous grapille de l'argent avec son baratin. Jonah Hill en fait tout autant dans un show parmi les plus mémorables, sorte de Joe Pesci non violent mais drogué jusqu'aux narines. De plus, le film est tellement passionnant et rythmé que l'on ne fait plus attention aux trois heures de programme. Une chose que Scorsese a toujours réussi à faire. 

Et pour finir, voici une liste des quelques coups de coeur supplémentaires qui n'avaient malheureusement pas assez de place pour se faufiler dans le top 10: 

  • Maniac de Frank Khalfoun
  • The Master de Paul Thomas Anderson
  • Dredd de Pete Travis
  • Flight de Robert Zemeckis
  • This is 40 de Judd Apatow
  • Mud de Jeff Nichols
  • Trance de Danny Boyle
  • Only god forgives de Nicolas Winding Refn
  • Fast and Furious 6 de Justin Lin
  • Ray Harryhausen: Le titan des effets-spéciaux de Gilles Penso
  • Star Trek Into Darkness de JJ Abrams
  • Man of steel de Zack Snyder
  • Monstres academy de Dan Scanlon
  • The Wolverine de James Mangold
  • The Lone Ranger de Gore Verbinski
  • Elysium de Neill Blomkamp
  • The conjuring de James Wan
  • You're next d'Adam Wingard
  • Kick Ass 2 de Jeff Wadlow
  • Neuf mois ferme d'Albert Dupontel
  • Le transperceneige de Bong Joon-ho
  • Captain Phillips de Paul Greengrass
  • Hunger Games: L'embrasement de Francis Lawrence
  • Casse-tête chinois de Cédric Klapisch
  • La reine des neiges de Chris Buck et Jennifer Lee

Allez à l'année prochaine!

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Commentaires
J
Merveilleux ! Joli très gros article de conclusion Borat ! Et ton nouveau très bon avis sur Le loup me pousse définitivement à trouver un créneau pour le découvrir. Un joli top avec des films que j'encourage aussi, et une année finalement très riche dans tous les domaines (ce qui fait finalement sa bonne saveur, on a pu goûter à beaucoup de genres différents, avec des bonnes et des mauvaises surprises).<br /> <br /> Une bonne et heureuse année 2014 en tout cas !
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V
Bonne année ! Je tenterai donc le prochain Marty si tu es si enthousiaste.
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M
Bonne année Borat !
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S
Pas mal... Peu en commun pour le top 10 mais rien ne me choque outre "The Wolverine" en mode intrus !
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2
Bonne année à toi Borat :)<br /> <br /> Sinon, c'est vrai qu'en terme d'animation, cette année ne fut pas exceptionnelle. Heureusement qu'il y a eu Les Croods.
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