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25 janvier 2014

Miyazaki: Consécration d'un talent rare

Second volet consacré à la filmographie d'Hayao Miyazaki, allant du premier succès du Studio Ghibli à ce qui était censé être le dernier chef d'oeuvre d'Hayao Miyazaki.

  • Le château dans le ciel (1986) : Naissance d'un studio

affiche

Suite au succès de Nausicaä de la vallée du vent (1984) en salles, le Studio Ghibli (nom venant d'un avion italien utilisé durant la Seconde Guerre Mondiale) est créé avec pour premier oeuvre Le château dans le ciel (1986). Voulant situer son action en partie dans une cité minière, Hayao Miyazaki est envoyé en Ecosse sur les conseils d'Isao Takahata ou au Pays de Galles (1). Au niveau des inspirations, on retrouve notamment Les voyages de Gulliver de Jonathan Swift (1726) pour la ville flottante de Laputa servant de fil conducteur à l'intrigue. Comme évoqué dans le précédent article, Miyazaki semble s'être largement inspiré de sa série Conan, le fils du futur (notamment pour la caractérisation des personnages de Pazu, Sheeta et Muska) ce qui est tout à fait légitime, Miyazaki ayant souvent repris ses thèmes à travers des récits pourtant très différents sur le ton. Ainsi, si Conan était une série d'anticipation, Le château dans le ciel est un pur film d'aventure un peu dans la veine du Château de Cagliostro. On pense notamment au ressort comique des pirates qui nous paraissent d'abord dangereux, avant de vite montrer un visage pathétiquement drôle. Soit une bande de joyeux zozos ne pouvant se passer de maman en chef de file.

Le Château dans le ciel : photo Hayao Miyazaki

Avec cette bande de joyeux drilles, Miyazaki revient très souvent à la loufoquerie de son aventure Lupin III avec en point d'orgue le passage du train, rappelant le sommet d'Indiana Jones et le temple maudit (Steven Spielberg, 1984). Sans compter tout le passage se situant dans le vaisseau pirate montrant le quotidien des deux jeunes héros, avec les pirates autrefois ennemis devenus amis. Mais c'est surtout l'occasion pour Miyazaki de toucher à un de ses films cultes, à savoir Le roi et l'oiseau (Paul Grimault, 1980), qu'il n'a pas hésité à ressortir au Japon il y a quelques années. On pense à la majestuosité architecturale du château, mais surtout à ses robots intelligents faisant partie intégrante du décor. Si le design des robots est plus sobres et moins monstrueux (celui du Roi et l'oiseau était tout simplement immense et tenait les deux héros d'une main entière), le principe est le même puisque pour défendre le joyau de Laputa, ils n'hésitent pas à détruire les décors par des lumières rouges typiques du film de Grimault. Contre toute attente, Le château dans le ciel impose le Studio Ghibli comme la nouvelle référence du cinéma d'animation japonais, mais pas encore au niveau mondial.

Le Château dans le ciel : photo Hayao Miyazaki Le Roi et l'oiseau : Photo Paul Grimault

Quand Hayao Miyazaki rend hommage à Paul Grimault.

Suite au charcutage de Nausicaä, le film devra attendre sa distribution par Disney (diffuseur des films de Miyazaki depuis un accord fait en 1999) en janvier 2003 pour les français, qui plus est au cinéma. Pour l'occasion, Joe Hisaïshi fera une nouvelle composition, évidemment proche de l'original, certains morceaux rappelant par ailleurs ceux du précédent film de Miyazaki. 

  • Mon voisin Totoro (1988) : La mascotte que tout le monde adore

Mon voisin Totoro : Affiche

Alors que son camarade Isao Takahata travaille sur l'un des films d'animation les plus violents de l'histoire du cinéma (Le tombeau des lucioles, 1988), Hayao Miyazaki faisait remonter en enfance les adultes avec Mon voisin Totoro. Un conte qui n'empêche pas les adultes d'y trouver leurs comptes pour rien au monde. D'autant que Miyazaki ne prend pas son sujet à la légère, y trouvant même l'occasion d'évoquer sa mère. En effet, si la maladie de la mère n'est jamais évoquée (on sait qu'elle est gravement malade), le nom de l'hôpital de Shichikokuyama permet de le supposer puisqu'il s'agit d'un centre médical spécialisé dans la tuberculose. 2 Le lien est tout tracé et c'est d'autant plus fort que le personnage de Satsuki, à la fois forte et stressée à l'idée que sa mère puisse mourir ou que sa soeur disparaisse, se rapproche le plus de ce qu'aurait pu être Miyazaki à l'époque de l'hospitalisation de sa mère. Pour ce qui est du reste, Totoro est probablement le film le plus ancré dans le folklore japonais, notamment en s'inspirant du shintoïsme. Il n'y a qu'à voir ce bon vieux Totoro, aidant les enfants à s'éveiller à la nature qui les entoure mais aussi à les aider.

Mon voisin Totoro : Photo Hayao Miyazaki

Le fantôme de Mme Miyazaki dans le personnage de la mère de Mei et Satsuki.

Dans un premier temps, il rencontre Mei alors qu'il dort; dans un second temps, il rencontre Satsuki par un pur hasard, cette fois-ci sous la pluie. Mais curieusement, Totoro est d'abord hostile et quelque peu bougon, ce n'est qu'au fur et à mesure que ce gros nounours adorable va prendre tout son sens. Il apparaît comme le protecteur des enfants et s'ils ont besoin de lui, il sera toujours là. Totoro est également le dieu de la forêt et dans un certain sens de la nature. Pourtant, plutôt que de montrer une nature détruite par des armes de destruction massive (ce qu'il a fait dans Nausicaä et qu'il fera dans Princesse Mononoké ou même dans le scénario de Pompoko qu'il a écrit pour Isao Takahata), Miyazaki opte pour une sensibilisation pacifique, d'autant que Totoro n'est pas vu par les adultes en apparence au détriment des enfants. Comme nous sommes dans un conte, Miyazaki opte pour une certaine féérie que ce soit avec ce bon vieux Totoro, mais aussi par le Catbus invention de génie et véritable bonheur visuel en mouvement. Le succès en salle est immédiat, devant énormément à son héros éponyme, culte tel que le Studio Ghibli en fera définitivement sa mascotte.

Mon voisin Totoro : Photo Hayao Miyazaki

On ne s'étonne d'ailleurs même pas que ce soit le premier film de Miyazaki depuis Nausicaä a attérir en France. Il est diffusé une première fois au Festival du cinéma pour enfant de Corbeil-Essonnes en 1992 sous l'impulsion de Studio Canal (ils feront de même avec Porco Rosso), avant que TF1 ne le sorte en VHS en 1999. Il sera diffusé au cinéma la même année et en 2002. Il ne sortira qu'en 2006 en DVD, les fans ultimes ayant conservé légitimement la bonne vieille VHS à l'image de votre ami Borat. 

  • Kiki la petite sorcière (1989) : Parcours initiatique

Kiki la petite sorcière : Affiche

Suite au succès fulgurant de Totoro, on pouvait penser qu'Hayao Miyazaki était intouchable. Que nenni avec le projet tumultueux que fut Kiki la petite sorcière (1989). Le réalisateur voulant modifier le roman pour enfants dont il inspire afin de mieux se l'approprier, l'auteur Eiko Kadono désapprouve entraînant une probable annulation du projet. Isao Takahata parviendra à sauver les meubles en réconciliant les deux parties et fit un partenariat avec l'entreprise Yamato possédant le titre déposé. 3 Mais une fois sorti, Kiki la petite sorcière révulse une organisation de droite trouvant douteux l'émancipation de Kiki qui serait contraire aux valeurs familiales. 4 Valeurs complètement inoffensives au regard des deux millions de spectateurs japonais se ruant dans les salles. Dans un premier temps, Kiki peut s'apparenter à un film purement pour enfants avec une héroïne attachante, à laquelle on se familiarise très rapidement. Pourtant, comme en avait peur ces politiques, le film peut se voir comme une véritable histoire sur l'épanouissement personnel plus qu'exclusivement féminin. Si Kiki réussira à devenir plus mature, c'est à force de travailler dur et ce sera également le cas d'une certaine Chihiro bien des années plus tard.

Kiki la petite sorcière : Photo

Miyazaki débarque en pleine Méditerranée.

Le plus amusant étant bien évidemment que le côté fantastique est totalement effloré, simple accessoire pour pouvoir arriver à cette vision. Preuve en est le fait que Kiki perd subitement ses pouvoirs suite à une trop grande abondance de travail. Elle perd en pouvoir parce que ne le voit que comme une facilité et non une pratique. Le décor a également son intérêt, véritable ôde à l'Europe n'ayant plus rien à voir avec le Japon de Totoro. On parle d'inspirations italiennes pour les paysages, autrichiennes pour les boutiques et de plusieurs villes européennes pour la ville entière. 5 La mer, l'urbanisme, les petits artisans, la beauté du décor... Tout y est pour donner envie! Par ailleurs, ce n'est pas parce que son héroïne est sur un balais que Miyazaki ne fait pas référence à l'aviation. En plus d'un dirigeable qui n'arrive pas à prendre correctement son envol dû à un vent mortel, l'auteur se montre particulièrement nostalgique avec le personnage de Tombo. Un jeune garçon qui rêve de voler et essaye tant bien que mal de faire un engin volant. Une référence qui reviendra dans son tout dernier film de Miyazaki Le vent se lève (2013), d'autant plus que le portrait est finalement peu différent (si ce n'est le côté vestimentaire et les cheveux).

Kiki la petite sorcière : Photo

Le film sort dans un premier temps en VHS en 1998 sous l'égide de Disney (déjà...), avec quelques dialogues rajoutés et musique changée en partie. Lorsque le film ressort en 2004 dans les salles, la musique de Joe Hisaishi est remise en place et les dialogues fidèles à la version d'origine.

  • Porco Rosso (1992) : Quand Miyazaki rend hommage à l'Europe et aux aviateurs

Porco Rosso : Affiche

L'aventure Porco Rosso (1992) commence au départ sur le papier avec quelques mangas de Miyazaki nommés L'âge de l'hydravion (1989) racontant les aventures d'un cochon aviateur. Au départ voué à ne durer que quarante-cinq minutes (c'est initialement une commande pour la Japan Airline), le film a pris de l'ampleur au fur et à mesure du développement. Il faut dire que l'aviation et Hayao Miyazaki c'est une histoire de famille. Se lancer dans une production mettant en scène un aviateur au temps de grâce de l'hydravion n'a rien d'étonnant, Porco Rosso (bien avant Le vent se lève) étant l'aboutissement de sa passion pour l'aviation. D'autant que les trois quarts de ses précédents films ont donné la part belle aux engins volants en tous genres. Pour Miyazaki, c'est aussi l'occasion de rendre un bel hommage à la Méditerranée en prenant place dans l'Italie des années 20, tout en ne citant pas le règne fasciste de Mussollini. En effet, Porco se montre rapidement comme contre le fascisme (et la guerre en général, son expérience parlant pour lui) et se voit même pourchassé par la police fasciste au cours d'une excellente course-poursuite qui ramène aux belles heures du Château de Cagliostro.

Porco Rosso : Photo Hayao Miyazaki

Le minigun et le Borsalino, toute une époque.

Mais là où Miyazaki réussit le mieux c'est en mélangeant de manière magistrale comédie (les aventures de Porco valent leur pesant de cacahuètes et notamment ses affrontements avec des pirates totalement dépassés) et drame. Cette partie minime est celle qui caractérise le mieux le film. Tout d'abord dans la relation amoureuse entre Porco et Gina totalement impossible, mais crêvant les yeux. Cela est renforcé par le charme du Temps des cerises que chante sans cesse Gina en direction de Porco, qui s'en délecte à chaque fois. Le fait qu'elle s'inquiète systématiquement pour lui ou qu'il la flatte en survolant son hôtel renforce le romantisme permanent du film. Mais la meilleure scène n'arrive même pas entre ce duo, mais avec la jeune Flo (que l'on peut voir comme une version plus adulte de Kiki sous plusieurs points, mais pas touche!). Une histoire racontée par Porco comme si de rien n'était mais avec une certaine amertume. L'occasion pour le cochon d'évoquer sa malédiction avec une certaine violence psychologique. Le film tombe alors dans le drame de guerre pur et dur, montrant l'impuissance d'un homme auquel ce n'était pas l'heure regardant ses collègues partir vers un cimetière d'avions.

Porco Rosso : Photo Hayao Miyazaki

Une scène significative qui prend à bras le corps le spectateur et tord l'ambiance souvent jouissive du film. Plus que Totoro, Porco Rosso sera rapidement diffusé en France, gagnant à Annecy le cristal du long-métrage en 1993. Il est diffusé dans les salles par Studio Canal en 1995, disponible en VHS chez le même éditeur l'année suivante et en DVD depuis 2009. Au vue de la qualité du film, on ne peut qu'être heureux. D'autant qu'on aurait pu avoir peur du doublage comportant Jean Reno dans le rôle de Porco et Jean-Luc Reichmann (qui faisait souvent des voix dans Les guignols de l'info) dans le rôle de son rival Curtis. Pour le coup, le doublage est franchement de qualité, Reno étant parfait dans le rôle.

  • Princesse Mononoké (1997) : Celui qui était censé être le dernier

Princesse Mononoké : affiche Hayao Miyazaki

En 1997, Hayao Miyazaki annonce que son dernier film serait Princesse Mononoké. Une histoire qui lui trotte dans la tête depuis les années 80 sur le conseil de son producteur Toshio Suzuki, à une époque où il hésitait à réaliser le projet Boro la petite chenille, l'histoire d'une chenille devant aller vers l'arbre d'à côté. Par ailleurs, il s'agit d'un nouveau défi technique puisque le Studio Ghibli accueillent leurs premiers ordinateurs, bien que la quasi-totalité du film a été fait main. Au vue du résultat, on peut vraiment dire que Princesse Mononoké peut se voir comme une apothéose du talent de Miyazaki, l'auteur sortant toute la violence qui bouillonait déjà à l'époque de Nausicaä de la vallée du vent (1984) avec une virulence rare. Bras découpés, décapitations, sang qui gicle, héros touché par une malédiction le tuant petit à petit, loups tués, dieu profané... Pas de doute, nous sommes bien à l'ère médiéval, d'autant que l'action se situe durant la période Muromachi (1336-1573) connue pour sa grande instabilité politico-culturelle. On le voit dans le dédain de Dame Eboshi, personnage bienfaiteur pour certains, machiavélique pour d'autres, prête à tout pour protéger son peuple de l'influence de l'empereur, quitte à l'affronter frontalement avec ses camarades.  

Princesse Mononoké : photo Hayao Miyazaki

Comme Kushana dans Nausicaä, il y a une relation constante d'amour-haîne entre Eboshi et le spectateur. C'est beaucoup moins le cas sur San, la fameuse princesse louve du titre, sauvage mais terriblement attachante. Nous la rencontrons lors d'un de ses assauts chez Eboshi et le spectateur, tout comme Ashitaka, assiste à l'ébauche d'une jeune femme aux revendications légitimes (elle ne cherche qu'à préserver la nature et accessoirement sa famille d'adoption, les loups), mais le faisant de manière agressive. Quant à Ashitaka, c'est le portrait parfait du guerrier hors pair condamné par une malédiction, alors qu'il ne cherchait qu'à sauver son peuple d'une menace imminente. Une injustice qui le lie à San de manière légitime: il cherche à combattre le fléau s'abattant sur sa vie, elle cherche à préserver la nature qui éviterait ce genre de fléau. Ashitaka et San sont donc intimement lié et à un moment, le premier n'hésite pas à dire à la mère louve qu'il est capable d'aimer sa fille. Le final confirme cela, les deux amants maudits partant chacun de leur côté avec une grande amertume.

Princesse Mononoké : photo Hayao Miyazaki

Un amour impossible se caractérisant à la beauté de leur environnement reprenant des couleurs. Princesse Mononoké a beau s'inscrire dans un milieu violent que l'on peut qualifier de semi-réaliste (le fantastique est toujours présent), Miyazaki garde toujours un certain point de vue sur la religion shintoïste. Comme sur Totoro (1988), la nature est symbolisée par le dieu cerf et sa profanation entraîne la mort immédiate chez ceux qui osent le toucher ensuite. Une manière radicale de la nature de se venger de ceux qui la profanent sans vergogne. Une vision plus qu'incroyable de la part de Miyazaki, alors qu'il a toujours été très pacifiste, Princesse Mononoké étant même plus violent que Nausicaä qui était déjà bien chargé. Le film sera un immense succès au Japon, d'autant qu'avec ce film Miyazaki ouvre définitivement son studio et lui à l'international, puisque son partenaire Tokuma conclue un pacte avec Disney pour pouvoir distribuer ses films dans le monde. Un événement notable concluant à une distribution quelque peu massive de Princesse Mononoké et de ses films suivants qui sortiront tous au cinéma. 

Princesse Mononoké : photo Hayao Miyazaki

Néanmoins, il faudra quelques années en France pour que le film puisse être diffusé, soit l'année 2001. Aux USA, la réécriture ricaine fut réalisée par l'auteur Neil Gaiman (Coraline, Sandman) et sous l'impulsion des Weinstein. On ne sait pas si des coupes ont été faites, mais si au vue du degré de violence du film, on s'étonne formellement du PG-13. Hayao Miyazaki voit alors sa retraite se profiler, avant qu'un drame ne le mette chaos. Mais cela est une autre histoire.


1 Tout dépend des versions, Mad Movies numéro 270 (mars 2014) prenant la première option, Allociné (http://www.allocine.fr/film/fichefilm-40133/secrets-tournage/) parlant de la seconde. Reste qu'on est toujours au Royaume Uni !

2 http://www.ecranlarge.com/article-details-27252.php

3 http://fr.wikipedia.org/wiki/Kiki_la_petite_sorci%C3%A8re

4 Anecdotes issues de Mad Movies numéro 270 (janvier 2014).

5 http://www.allocine.fr/film/fichefilm-40137/secrets-tournage/

Autres sources: 

  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Mon_voisin_totoro
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Porco_rosso
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Hayao_Miyazaki
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Commentaires
V
je connais pas assez le gars, j'au vu le château dans le ciel, Princesse Monoké mais pas plus. C'est vrai qu'il est intéressant à l'occasion je creuserai un peu plus son oeuvre.
Répondre
V
je connais pas assez le gars, j'au vu le château dans le ciel, Princesse Monoké mais pas plus. C'est vrai qu'il est intéressant à l'occasion je creuserai un peu plus son oeuvre.
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B
Je le sais mais par chez moi c'était octobre 2001 et non 2000 et c'était dans un Kinépolis tout ce qu'il y a de plus français. D'où la date.
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C
Une petite erreur, Mononoke Hime est sorti le 12 janvier 2000!<br /> <br /> http://www.buta-connection.net/films/mononoke_creation2.php
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