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6 février 2014

"Fufu" chez Robert Dhéry

La_belle_Americaine

genre: comédie
année: 1961
durée: 1h35

l'histoire: En achetant pour 500 francs une superbe voiture américaine, Marcel, ouvrier en usine, a fait l'affaire de sa vie. Cette "belle américaine" va néanmoins lui causer de nombreux déboires.  

la critique d'Alice In Oliver:

Au tout début des années 60, Louis de Funès n'est pas encore le monstre sacré qu'il deviendra quelques années plus tard, donc en 1964, avec trois gros succès, Le gendarme de Saint-Tropez, Le Corniaud et Fantômas. Néanmoins, son visage commence à être connu du grand public.
C'est probablement pour cette raison que l'acteur fait une apparition remarquée dans La Belle Américaine, réalisé par Robert Dhéry en 1961. D'ailleurs, le film réunit une belle palette d'acteurs: Alfred Adam, Colette Brosset, Robert Burnier, Pierre Dac, Jean Lefebvre, Jacques Legras, Christian Marin, Jean Richard, Michel Serrault, Pierre Tchernia, Jean Carmet, Jean-Marc Thibault, Jacques Balutin, Guy Grosso, Michel Modo, Fernand Raynaud et Claude Piéplu.

C'est d'ailleurs ce même casting qui est intéressant dans cette comédie gentillette, assez typique de l'esprit rigolard et "détendu du slip" au début des années 1960. En effet, parmi les nombreux acteurs du film, beaucoup connaîtront le succès par la suite.
Mieux encore, Louis de Funès trouve déjà la future équipe avec laquelle il connaîtra plusieurs fois le succès, notamment Jean Lefebvre, Christian Marin, Jean Carmet, Guy Grosso et Michel Modo. Le scénario de La Belle Américaine est écrit par Pierre Tchernia, qui effectue une courte apparition dans le film.

 

photo-La-Belle-Americaine-1961-2

 

Attention, SPOILERS ! Marcel Perrignon est un ouvrier qui travaille au détubage dans une usine de la banlieue parisienne. Il envisage d'acheter la vieille moto de son ami Alfred mais l'engin est bien fatigué et Alfred, dépité, décide de ne plus la lui vendre. 
Sa femme Paulette tombe alors sur une petite annonce concernant une voiture américaine cédée pour la somme dérisoire de 500 F. Marcel se rend à Neuilly chez madame Lucanzas qui, pour se venger de l'infidélité de son mari décédé, a décidé de vendre à bas prix la voiture américaine que son mari avait promise à Simone sa (très proche) secrétaire.

Cette bonne affaire va être la cause de bien des déboires pour Marcel. Son arrivée à l'usine dans une voiture bien plus belle que celle de son patron va lui faire perdre son emploi. Monsieur Viralot le chef du personnel, le piège pour le virer sur le champ et lui remettre sa dernière feuille de paie.
Vous l'avez donc compris: le scénario se résume à une succession de quiproquos et de rebondissements les plus insensés. Toutefois, il est bien question ici de la réussite sociale, financière et professionnelle avec cette superbe voiture, acquise à un prix modique. On suit alors les péripéties d'un monsieur "Tout le monde" (Marcel Perrignon) plongé malgré lui dans les débuts de la société capitaliste et industrielle, déjà focalisée sur le "paraître" et "l'avoir".

 

photo-La-Belle-Americaine-1961-3

 

Autant le dire tout de suite, la comédie n'engage pas une grande réflexion sur son sujet. Toutefois, elle propose quelques sketches assez sympas, quoi qu'un peu faciles par moment. Pourtant, on se surprend à sourire... parfois... En l'occurrence, Louis de Funès campe ici un double rôle, celui des frères Viralot, le chef du personnel et le commissaire de police (donc deux frères jumeaux).
L'acteur est largement mis en avant à la fin du film, comme si Robert Dhéry avait capté le potentiel immense de ce second rôle. Déjà, Louis de Funès montre l'étendue de son talent, surtout dans la peau du commissaire Viralot, un policier à la fois zélé et véreux.
On tient déjà ici les prémices du gendarme Cruchot. Par conséquent, La Belle Américaine n'est pas forcément la meilleure comédie avec Louis de Funès (loin de là). Toutefois, ce petit nanar reste assez fun à regarder, à condition de le voir pour ce qu'il est, à savoir une comédie gentillette et démodée, typique du début des années 60.

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Commentaires
I
à oliver: un peu de l'avis de selenie sans aller jusqu'à 16/20. Meilleur qu'Allez France de la même équipe. Bien sûr, l'humour est un peu désuet mais robert dhéry est impayable. Un bon petit 12,5/20 pour moi.
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S
nanard ?! Pas pour moi c'est une très bonne comédie, sous estimé à mon humble avis, avec un superbe casting et surtout une histoire plaisante, un scénario bien écrit pour un divertissement auquel il ne manque qu'un humour plus tonitruant... 16/20
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