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6 février 2014

Entre Goldorak et Le Capitaine Flam

capitaine cosmos

genre: animation, science fiction
année: 1989

durée: 1h10

l'histoire: Dans le futur spatial, la terrible reine de l’empire vert et ses centaures diaboliques projettent de conquérir la galaxie. Pour se faire, elle s’empare des passagers d’un paquebot spatial. Face à cette menace, le dernier recours de l’humanité est l’escouade des guerriers du cosmos, dirigée par le capitaine Léo.  

la critique d'Alice In Oliver:

Suite et fin du cycle consacré à Joseph Lai avec ses dessins animés de science fiction complètement nazebroques. La chronique du jour porte sur Le Capitaine Cosmos, sorti en 1989. Après avoir sévi auprès de Godfrey Ho, l'un des plus grands "nanar man" de toute l'histoire du cinéma, Joseph Lai s'est surtout spécialisé dans les films d'action et d'arts martiaux.
Lui aussi possède son lot de casseroles et de fumisteries en tout genre, la plupart du temps avec des ninjas moisis. Il était donc logique que le bonhomme se lance un jour ou l'autre dans l'univers de l'animation.

A partir de la fin des années 80, Joseph Lai se spécialise donc dans les dessins animés de science fiction. C'est une formule qui fait recette à l'époque. En effet, dans les années 80, des séries animées telles que Goldorak, Le Capitaine Flam ou encore Cobra Space Adventure cartonnent non seulement en Asie mais à travers le monde. Véritable spécialiste de la récupération, Joseph Lai décide de réaliser un long-métrage animé, donc le même Capitaine Cosmos, qui se situe dans la lignée des plus grands succès de l'animation asiatique. En ce sens, Le Capitaine Cosmos pourrait donc se voir comme un mélange entre Goldorak et Le Capitaine Flam (que j'ai déjà cités).

 

capitaine_cosmos15

 

De ce fait, pourquoi s'embêter à créer des personnages et surtout pourquoi s'embarasser avec un scénario crédible ? En effet, force est de constater que Le Capitaine Cosmos ne raconte pas grand chose. Attention, SPOILERS ! Dans le futur spatial, la terrible reine de l’empire vert et ses centaures diaboliques projettent de conquérir la galaxie. 
Pour se faire, elle s’empare des passagers d’un paquebot spatial. Face à cette menace, le dernier recours de l’humanité est l’escouade des guerriers du cosmos, dirigée par le capitaine Léo.

Nous voilà encore devant un scénario qui oppose les gentils (en gros, ils sont trois, le capitaine Cosmos, sa fiancée et un jeune gosse qui ne sert à rien) aux méchants (donc la reine de l'empire vert et ses centaures diaboliques, mais je renvoie au synopsis).
Par ailleurs, on remarque que le Capitaine Cosmos est lui aussi vêtu d'un costume qui n'est pas sans rappeler la combinaison d'Alcor, le célèbre acolyte d'Actarus (donc le héros principal dans Goldorak). Mieux encore, Joseph Lai reprend (à sa sauce) certaines séquences de la série animée japonaise. 

 

capitainecosmos2

 

C'est par exemple le cas lorsque le Capitaine Cosmos est "transmuté" dans son robot de combat, une sorte de clone avarié de Goldorak. Bref, tout cela sent la paresse à plein nez. D'ailleurs, l'animation laisse clairement à désirer (pour être gentil). 
On relève de nombreuses séquences où les personnages sont en position statique. Visiblement, Le Capitaine Cosmos a été produit et réalisé à la va-vite. Ce qui explique la médiocre qualité des graphismes et de l'animation. Par exemple, d'une image à une autre, certains personnages changent de dimension. Ce qui est (hélas) visible à l'écran. 
Paradoxalement, impossible de ne pas sourire devant cette fumisterie science fictionnelle, comme Joseph Lai sait en produire à la pelle. Bref, Le Capitaine Cosmos séduira les amateurs de nanars et ceux qui sont à la recherche de dessins animés improbables.
Une valeur sûre dans son genre.

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