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18 février 2014

Les onze navets

Les Conards sont envoyés par Dieu pour faire les onze ou plutôt quinze commandements de la rigolade...

Comment parler du néant? C'est ce que je m'apprête à faire en parlant des Onze commandements, sorti en 2004 dans notre belle France. Ben tiens on va en faire une critique bien positive pour éviter de passer pour un méchant détracteur. Alors c'est parti pour...


 

La critique über positive des

Onze commandements!

Les 11 commandements : affiche Benjamin Morgaine, François Desagnat, Michaël Youn, Thomas Sorriaux


 

Après une merveilleuse Beuze (dont certains ingrats changeront une lettre volontairement), Michael Youn ce génie incompris du cinéma d'auteur français (je n'ai jamais compris la haîne ambiante qu'il peut exercer chez ces élitistes bourgeois) se lance dans une merveilleuse entreprise collégiale. Il voulait une Rebeuze au Maroc mais ça ne s'est pas fait à cause de problèmes politiques. Quel dommage pour ce film qui allait signer le merveilleux retour de l'inventeur du Frunkp, mélange amusant de Funk et Crunch. Alors Youn se décide à faire sa propre version des Jackass, ces joyeux drilles qui ont fait les belles heures de la géniale chaîne MTV avec Les onze commandements. Le principe est tout simple: ce bon vieux Michael opte pour un mélange de caméras cachées et séquences filmées normalement. Sous couverts d'une certaine pudeur, les réalisateurs François Désagnat et Thomas Sorriaux se font appeler les Real Madrid. Comme l'équipe de football espagnole! C'est trop génial! Alors Mika emmène ses potes (dont Vincent Désagnat, Benjamin Morgaine et Tefa) pour un road trip trop rigolo où Dieudonné (à une époque où il était gentil hein parce que maintenant qu'est-ce qu'il est méchant!) leur fait faire les onze puis les quinze commandements de la blague.

A partir de cette séquence, le film part en total free-style avec un montage cut qui nous fait varier entre différents commandements avec notamment quelques inserts. Notamment des caméras cachées où nos protagonistes humilient des policiers trop zélés et franchement rigides, pas aptes à déconner. C'est quand même sympa un type qui vous demande de le frapper ou un super-héros nommé Frotteman, ce héros qui se frotte. Il faudrait qu'ils rigolent un peu plus dans les postes de police, ça leur manque. Evidemment si le film était produit par Luc Besson ils auraient été gentil, ils auraient même sponsorisé le film avec la belle caution "police nationale approved". Par ailleurs et même si ils sont déguisés à un moment en pénis pour une course dans un hypodrome, je me dis que cela aurait été tellement drôle d'avoir un personnage nommé Teubman. Cela aurait peut être donner cela: "Dieu l'a gâté et il peut désormais gâté ces dames pour leur plus grand plaisir. Son pouvoir: donner du plaisir. Son inconvénient: ça arrive partout et n'importe quand. Son nom: L'homme teub!" C'est sympa non?

Bon continuons avec les différents commandements certes pas très intelligent mais éminemment drôles. Mon préfèré est je crois celui où Mika est bourré dans un appareil pour la force centrifuge. Evidemment comme il est bourré, il dégueule au bout d'un moment. A ce moment, je n'ai pu m'empêcher de rire tellement c'était génial. C'est pas souvent que l'on voit ça dans un film français. Cette séquence est absolument fun et délirante digne des Jackass les plus dingues, surtout les passages en caméra embarquée. Alors là c'est du grand délire avec un Mika digne du sketch de Kad et Olivier Jean Michel Torché. ça tourne, ça tourne et puis après burp! L'autre grand gag c'est le camion bloquant la route momentanément (en plus, c'est tellement bien fait que les voitures manquent de se percuter. C'est fou comme Mika a un vrai sens du réalisme) pour une représentation des Conards qui chantent en pleine rue... Comme des conards bien entendu! Un grand moment de poésie reprenant une piètre chanson du groupe Knack (probablement un groupe fondé pour la promo d'Herta, si ce n'est pas honteux*), notamment quand Desagnat fait un solo monumental.

On ressent de la tendresse pour lui lorsque ces fachos de passants ou conducteurs lui balancent des trucs. De l'irrespect total! Un peu comme pour le pauvre Birdy dans le film éponyme d'Alan Parker. Surtout que les paroles cotoient celles des parodies des Nuls: "J'aimerais être un oiseau, faire cui-cui, voler super haut... Etre libre comme le vent!" On en pleure tellement c'est philosophiquement beau. Après on a d'autres défis amusants comme le piment très fort, le générique avec pleins de gags cons mais terriblement drôles (comme Michael qui se fait démonter sa bagnole ou Mika faisant sentir son doigt venant de son cul), la scène de la piscine ou encore la fiesta surprise. Que du gros lourd comique français qui renvoient les Frank Bonos et Elie Chamoun aux orties. Non franchement, je ne comprends pas tout ces envieux qui ne cessent de pourir l'existence de ce pauvre Michael. Un tel génie comique mériterait une meilleure visibilité, alors donnez lui des sous hein plein de sous pour qu'un éventuel Les 22 commandements puissent se faire, on ne demande que ça!


C'était 

la critique über-positive des

Onze commandements!

 Les 11 commandements : affiche Benjamin Morgaine, François Desagnat, Michaël Youn, Thomas Sorriaux


 

Je terminerais cette critique par un slogan salutaire: "ne regardez pas, c'est une merde".

Les 11 commandements : photo Benjamin Morgaine, Michaël Youn, Vincent Desagnat

 

Photo de famille...

* Bah oui il faut bien que cela fasse crédible bien évidemment que My Sharona est un pur moment de rock'n roll honteusement défoncé par cette bande de nazes. On préférerait presque Fatal Bazooka. J'ai bien dit presque.

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Commentaires
B
C'est vrai que c'est franchement rigolo un mec qui dégueule! ;) Voilà le genre de séquences sans queue ni tête qui parsèment le film.
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J
Oh, c'est parfaitement clair ^^ A la séquence de la centrifugeuse, ça lance bien le côté visionnaire du bonhomme... Jamais vu en entier pour ma part, je passais devant la télé pendant que les amis regardaient, j'ai vu quelques séquences...
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J
On m'avait fait découvrir ce film pendant mon adolescence. C'est resté une véritable énigme, je n'ai pas compris ce qu'on pouvait trouver dedans. Autant, dans son flot de conneries, certains passages du morning live pouvaient être marrants, mais là, on est en effet au niveau de Jackass... J'ai quand même eu un pic d'adrénaline en croyant que le début de la chronique était sérieux, merci pour ces émotions, Borat ^^
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T
Je l'ai vu il y a très longtemps et je l'ai trouvé lamentable.
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A
même pas vu le voir en entier tellement c'était affligeant...
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