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Cine Borat
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  • Sur ce blog, je vous parlerais de cinéma (plus de 2500 films cultes comme navets abominables, ainsi que son actualité), de séries, de bandes dessinés (mangas, comics ou franco-belge), de jeux vidéo et de rock!
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21 avril 2014

Cuvée qui sonne les cloches

A l'occasion de la fête de Pacques, votre cher Borat s'est une nouvelle fois démener pour sortir un troisième volet de sa compilation de ses films d'animation préférés. Après deux compilations pourtant bien garnies, Tonton Borat en a encore sous le capeau et compte bien vous les dévoiler pour votre plus grand plaisir. Allez en avant! 

  • Le vent se lève d'Hayao Miyazaki (2013)

Le Vent se lève : Photo

Il est certes un peu gros de citer le dernier cru d'Hayao Miyazaki, d'autant qu'il n'est sorti que l'année dernière. Mais il serait bien bête de passer à côté d'une telle bête sous prétexte qu'elle est sorti il y a moins d'un an. Un chef d'oeuvre est instantanée ou gagne ses galons au fil des années. Pour Le vent se lève, il se trouve que c'est instantané. Après un dernier cru un peu trop enfantin et pas assez accrocheur pour l'auteur de ces lignes (en l'occurence Ponyo sur la falaise), Hayao Miyazaki nous sort son dernier chef d'oeuvre avec ce cru à la fois brutal et mélancolique. Evitant le récit patriotique qu'il aurait pu faire avec un sujet comme Jiro Horikoshi grand concepteur d'avions durant la Seconde guerre mondiale, le film est d'une beauté rare où le rêve cotoie la réalité, où la réalité cotoie la fiction et où une personnalité bien  réelle rencontre une héroïne de poème et en tombe amoureux. Une histoire d'amour tragique mais passionnée, où le spectateur ira même jusqu'à verser sa petite larme devant un final d'une beauté sans pareille et ne prend pas le parti de faire dans le larmoyant pur et dur. Etre touchant est une chose et Miyazaki nous en apporte la preuve. Une oeuvre testament magistrale et qui vous prend au coeur. 

  • Nausicaä de la vallée du vent d'Hayao Miyazaki (1984)

J'ai longtemps appréhendé de voir Nausicaä à cause du manga que j'avais trouvé très dur à lire et ce malgré la beauté visuelle des dessins d'Hayao Miyazaki. En ne comportant que l'adaptation des deux premiers tomes, le film se révèle moins compliqué tout en gardant une fin en soi quand le manga comportera sept tomes et sera publié jusqu'en 1994. Mais lorsque je l'ai vu la seconde fois, j'ai réellement trouvé le potentiel du film, cru le plus pessimiste de Miyazaki avec Princesse Mononoké. Pour faire passer son message sur l'écologie (une première dans ses films mais pas dans ses travaux puisqu'il avait signé la série Conan le fils du futur sur ce modèle), il n'hésite pas à le faire avec violence ne laissant même aucun échappatoire à son héroïne. Au cours du récit, elle y perdra son père, sa dignité, sa distinction de princesse, elle se prendra une balle pour ses idéaux et se sacrifiera même pour la race humaine. Un rare dévouement faisant de Nausicaä l'une voire l'héroïne la plus forte avec San de l'univers miyazakien. Ensuite le récit d'anticipation est d'une violence comme le confirme le sacrifice de Nausicaä ou l'assassinat de son père d'une rare froideur. Malgré son final, Nausicaä de la vallée du vent apparaît comme une course contre la montre folle furieuse d'un pessimisme incroyable et quand les héros trouvent une solution, elle est très souvent contrecarrée par des idéaux politiques dominants. Impressionnant.

  • Robin des Bois de Wolfgang Reitherman (1973)

Robin des Bois : Photo

Ma version préférée de la légende de Robin des bois, sa plus fantasmée aussi. A l'image de plusieurs Disney, Wolfgang Reitherman joue sur l'anthropomorphisme, rendant humain des animaux. Ici, il s'agit en plus de transposer leur caractère dans des animaux spécifiques. Robin est malin comme un renard, le prince Jean se veut royal et donc obtient le rôle du lion, Petit Jean devient un grand ours... Ici ce n'est donc plus un vulgaire accessoire, ce qui est arrivé plus d'une fois par le passé et encore aujourd'hui. Il y a une vraie utilité dans l'anthropomorphisme ici. D'autant que ce film, malgré quelques élans dramatiques (notamment au sujet de la romance entre Robin et Marianne ou l'emprisonnement de plusieurs impayeurs malheureux), est une pure comédie où Robin sauve les pauvres avec jubilation. Voir le prince Jean en train de sucer son pouce en disant "maman" est un pur bonheur, les différents casses de Robin aussi. L'ouverture en soi reste un grand moment jubilatoire, Petit Jean faisant du gringe en mettant en avant son oppulente poitrine! Un cru d'autant plus méritant qu'il est improbablement dénigré, concidéré vulgairement comme mineur. On a vu plus d'un classique plébiscité de Disney plus mineur.

  • La belle au bois dormant de Clyde Geromini, Wolfgang Reitherman, Eric Larson et Les Clark (1959)

La Belle au bois dormant : Photo Clyde Geromini, Eric Larson, Les Clark, Walt Disney, Wolfgang Reitherman

Il y a quelques années, je ne l'aurais probablement pas mis dans mes favoris mais force est de constater qu'entre La belle au bois dormant et Le roi lion, je choisirais indéniablement ce cru fondamental pour tout fan de Disney. A l'heure où le studio s'apprête à saccager son chef d'oeuvre en le faisant à la sauce Blanche Neige et le chasseur et Alice au pays des merveilles (soit deux belles bouses), La belle au bois dormant apparaît toujours comme un immense conte où les créatures des ténèbres affrontent un prince téméraire et prêt à tout pour retrouver celle qu'il aime. Quitte à affronter une méchante se transformant en dragon. Le climax est d'ailleurs un très grand moment de fantasy que ce soit par le gigantisme de Maléfique face à la petitesse de Philippe et sa monture représentant un duel moyen-âgeux à la David contre Goliath. Il règne également une ambiance rigolarde et de belles scènes cultes. La première est celle où les fées se chamaillent au sujet des couleurs adéquates engendrant un délire coloré absolument jubilatoire. La deuxième est la beuverie totale des rois et de leur bouffon qui ne cesseront de boire jusqu'à s'en endormir. Une séquence pour le moins surprenante surtout vis à vis de l'abus d'alcool (rappelons quand même que le Code Hays était toujours à l'oeuvre à l'époque), mais pas tellement quand on se rappelle du tollé au sujet d'Alice au pays des merveilles (1951).

  • Le trésor de la lampe perdue des frères Brizzi et Bob Hathcock (1991)

Ce Disney n'apparaîtra probablement jamais dans un top 20 des meilleurs crus des studios Disney, notamment à cause du fait que c'est la conclusion d'une série à savoir La bande à Picsou. Une des rares séries Disney qui étaient vraiment excellentes et qui rappelle encore des souvenirs heureux à ceux qui l'ont vu. Son final reste un grand moment des fêtes de noël ou des jours fériés où il est souvent rediffusés, devenant un film phare à l'image d'un film avec Louis De Funès ou Jumanji. Un film d'aventure rendant hommage à la trilogie Indiana Jones qui elle-même rendait hommage aux aventures de Picsou! La boucle est bouclée, d'autant que l'aventure est au rendez-vous dès le début du film avec un Flagada Jones fidèle à lui-même. Visuellement, le film n'a rien à voir avec Aladdin (dont le pitch ressemble étrangement beaucoup) sorti la même année, le film étant produit par une filiale télé de Disney, mais l'animation n'est pas pauvre pour autant. Le plus amusant étant bien évidemment de voir Picsou ruiné face à un magicien sans vergogne et son sidekick nommé Dijon (pourtant aucun rapport avec notre région et encore moins d'allusion à la moutarde). Un Disney peu considéré car adapté d'une série alors que c'est probablement un des derniers bons crus de Disney. 

  • Les aventures de Bernard et Bianca de Wolfgang Reitherman, Art Stevens et John Lounsbery (1977)

Les Aventures de Bernard et Bianca : Photo John Lounsbery

Lui non plus ne fera probablement pas parti d'un top 20 mais il s'agit d'un de mes crus favoris des studios Disney. Film d'aventure s'il en est qui aura droit à une assez bonne suite (c'est vraiment l'exception la plus totale), Les aventures de Bernard et Bianca bénéficie dans un premier temps d'un duo pour le moins atypique et ne se supportant pas, tout du moins c'est ce qu'ils nous font croire. Elle est plus sensible aux malheurs des enfants, lui n'est pas un homme d'action et pourtant le duo fonctionne. Le sujet s'avère assez sombre compte tenu que l'on parle d'enlèvement d'enfants. Un sujet pas forcément amusant et encore moins en voyant la méchante qui se trimballe un fusil de chasse et avec des crocodiles. Rien de bien sympa là-dedans et pourtant on s'amuse parfois de nos petits amigos. Les aventures de Bernard et Bianca devait instauré un deuxième âge d'or de Disney, malheureusement les pertes de certains films n'aideront pas à imposer cet âge d'or avant La petite sirène

  • La petite sirène de Ron Clements et John Musker (1989)

Il y a des crus que l'on accepte tout de suite et d'autres qui prennent plus de temps. Ce fut le cas avec La petite sirène que je revois régulièrement depuis. J'ai appris à l'apprécier, oubliant le romantisme pompeux que je lui repprochais autrefois. Inutile bien évidemment de faire le jeu des différences avec le conte d'Andersen, évidemment bien plus sinistre (je connais un peu Andersen, rien que l'évocation de La petite fille aux allumettes me redonne des frissons) et surtout moins édulcoré. Mais il reste que La petite sirène a un vrai charme à part entière et s'impose comme un des derniers sommets des studios Disney. Visuellement parlant le film est superbe surtout que les plans sous-marins ont dû être particulièrement difficiles à faire, puisqu'il faut prendre en compte les mouvements, les bulles et autant dire que c'est bien plus différent que des lions dans une savane. Ensuite la musique du regretté Howard Ashman joue beaucoup que ce soit les chansons Je veux savoir ou Sous l'océan. Si j'ai la VHS de 1998, j'avais été agréablement surpris en voyant le film sur M6 l'ancien doublage vraisemblablement remis sur le BR. Bénéfique en soi, puisque la partition d'Henri Salvador avait été remplacé alors que les médias faisaient constamment de la pub pour lui! Il était temps de remettre les pendules à l'heure.

  • Ghost in the shell de Mamoru Oshii (1995)

Ghost in the Shell : Photo Mamoru Oshii

Je n'ai pas une grande estime de Mamoru Oshii, je n'ai d'ailleurs pas aimé Patlabor que j'ai revu quand même deux fois au cas où j'aurais commis une connerie. Je n'ai pas vu Avalon qui est considéré comme son classique, je n'ai pas aimé Innocence la suite de Ghost in the shell mais j'aime bien ce dernier. Découvert quasiment en même temps qu'Akira de Katsuhiro Otomo (1989), Ghost in the shell s'impose comme une virée dans des années futuristes qui ne sont pas sans rappeler notre propre temps, les machines en plus. Il n'est d'ailleurs pas étonnant que James Cameron a promeut un peu partout le film d'animation d'Oshii tant il y a de points communs avec l'univers de Terminator. Pas de guerre des machines, mais des machines devenant humaines et se découvrant des sentiments. De plus, comme par un hasard improbable, c'est Damien Beretta, célèbre doubleur de Schwarzy dans nos contrées, qui double le personnage de Batoo robot que l'on pourrait qualifier d'armoire à glace et gueulant énormément. Ensuite, le film bénéficie d'excellentes fusillades dont une en pleine ville tournant à la course-poursuite. Le climax est également un grand moment de bravoure, fusillade explosive au possible. Je reprocherais toujours sa trop courte durée, surtout en comparaison de sa suite longuette et dont je ne retiens qu'une fusillade sauvage dans un repère de trafiquants. J'ai plus de sympathie pour la série dont j'avais vu quelques épisodes. 

  • Le prince d'Egypte de Brenda Chapman, Simon Wells et Steve Hickner (1998)

Un des premiers films phares de Dreamworks, Le Prince d'Egypte ne peut être aussi impressionnant que Les dix commandements de Cecil B Demille. On peut même dire que la comparaison serait dégueulasse tant le film de Dreamworks n'a pas les mêmes ambitions démesurées, malgré sa volonté de dévoiler des images sombres et pas forcément destinés aux enfants. Que ce soit la mort des nouveaux-nés hébreux en ouverture puis la mort des nouveaux-nés égyptiens, les champs-contrechamps sur le fouetteur et le fouetté ou même le final laissant plusieurs égyptiens sur le carreau. Même s'il ne prend pas en compte le passage des tables de la loi (une énorme ellipse temporelle nous montre Moïse avec, sans évoquer les hébreux face à la tentation), le film se révèle assez fidèle aux textes de la Bible et s'impose comme un beau film d'animation. Toujours mieux que la comédie-musicale de Pascal Obispo qui vous donne (soi-disant) l'envie d'aimer.

  • Amer Beton de Michael Arias (2006)

Amer beton : Photo Michael Arias

Il est toujours amusant de voir un étranger s'emparer d'une culture qui n'est pas la sienne et notamment quand il s'agit d'un américain. Adaptant un manga assez connu là-bas (beaucoup moins par chez nous), Michael Arias est depuis longtemps basé au Japon où il a notamment officié comme producteur exécutif sur l'anthologie Animatrix (2003). Alors quand il a pu réalisé son premier film, il a pris à parti le Studio 4°C pour une histoire familiale n'étant pas sans rappeler Peter Pan. Deux enfants qui volent et prenant une ville comme une sorte de Pays Imaginaire face à des gangsters remplaçant les pirates et un peu comme Peter sans sa Clochette, la séparation des deux frères entraîne une plaie béante qui ne reprendra sens qu'une fois recousue. Un univers singulier et violent bénéficiant d'une animation rappelant les traits du manga de Taiyô Matsumoto et avec un soucis particulier au niveau du design de la ville. Je ne suis pas fan de J-Pop mais il faut bien dire que la chanson du générique de fin interprété par le groupe Asian Kung fu generation est vraiment bon et concorde parfaitement avec le ton du film, allant crescendo de la tragédie à la frénésie. 

  • Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot (1998)

Kirikou et la sorcière : Photo

J'aurais bien voulu vous parler d'autres films d'animation français autre que Le roi et l'oiseau (déjà évoqué dans la Cave de Borat), mais seul Kirikou et la sorcière m'est venu à l'esprit. Pas que je dénigre le cinéma d'animation français mais disons que je n'avais pas d'exemple fort à dévoiler ici. J'aurais bien pu parler du Tableau mais il ne fait pas forcément partie de mes films préférés non plus. Kirikou à l'image du film de Paul Grimault reste un film emblématique de notre pays, preuve que l'on peut être vu à l'international sans être forcément conventionel. Les USA verront par exemple très mal la nudité des femmes comme du jeune héros, ce qui n'empêchera pas au film d'être un véritable succès international. D'autant que Kirikou est un vrai film sur l'apprentissage avec un héros petit mais vaillant. Sa malice fait plaisir à voir et l'on n'a pas la caricature du petit africain qui parle "le petit nègre", les différents doubleurs étant africains d'origine. L'animation est particulièrement belle jouant beaucoup sur les perspectives, je pense notamment au palais de la sorcière. Ensuite il faut bien dire que Michel Ocelot signe un beau film, histoire d'une fascination entre un enfant qui est la seule alternative d'un peuple et une sorcière machiavélique mais pas tellement. Il faut également signaler l'envoutante musique de Youssou N'Dour. 

  • Le château de Cagliostro d'Hayao Miyazaki (1979)

Le Château de Cagliostro : photo Hayao Miyazaki

Il fut un temps où les films de licences japonaises ressemblaient à quelque chose ou tout du moins les réalisateurs y mettaient du leur pour ne pas faire dans la formaté ou le simple film pour continuer une franchise souvent morte depuis longtemps. Je pense bien évidemment au récent retour de Dragon Ball Z au cinéma qui peine sérieusement à s'exporter en France ou l'énième film Pokémon qui sort en général chaque été dans les cinémas japonais. Avec Lupin III c'est une histoire d'amour qui dure depuis mes voyages en Italie où j'avais flashé sur des t-shirts à l'effigie du manga de Monkey Punch, vraisemblablement bien plus populaire là-bas que par chez nous. Par la suite, j'ai vu beaucoup de téléfilms ou films de la franchise en découvrant improbablement que le second film (le premier était Le secret de Mamo) était réalisé par Hayao Miyazaki. Le château de Cagliostro s'impose comme un bon gros film d'aventure bien bourrin où Miyazaki trouve son savoir-faire dans ses personnages. C'est également l'occasion de voir l'une des seules fois où Lupin III et l'inspecteur Lacogne s'entraident un minimum pour affronter un ennemi commun, à savoir un prince aux dents longues. On y voit aussi toute l'inspiration que peut avoir Miyazaki pour les châteaux européens avec un bâtiment qui recèle moult secrets. Ensuite il y a indéniablement le charme de l'équipe qui fait toujours le bonheur de cette franchise, dont Le château de Cagliostro est le plus bel édifice.

Voilà un nouveau tour d'horizon de mes goûts animés qui seront agrémentés de nouveaux films d'animation pour le 1er mai. Rendez-vous est pris chers lecteurs pour la semaine prochaine! 

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Commentaires
B
C'est vivement conseillé surtout qu'il me semble qu'il est assez facile à trouver. Pour La bande à Picsou comme beaucoup présents ici, j'avais initialement prévu de le mettre dans mes premières listes, mais je n'avais pas eu assez de temps et finalement elles étaient déjà bien grosses. En faire plusieurs à des endroits stratégiques n'est pas un mal au final. Oui pour Dijon c'est quand même un peu abusé d'ailleurs je ne sais pas pourquoi ils ont été cherché un nom pareil.
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J
Sacré cuvée ! Amer béton manque encore à ma culture, merci de rappeller qu'il faut que je le rattape. En revanche, content de voir la Bande à Picsou arriver dans cette sélection. Une excellente version enfantine d'Indiana Jones (où ils cassent des tas d'antiquité sans faire gaffe), avec un sidekick de toute beauté (le cliché de l'arabe voleur et bonimenteur, qui finit transformé en porc, à croire qu'il y a un message discrètement planqué là dedans...).
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A
oui ceux là aussi sont vivement recommandés !
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B
Et j'ai très envie de le découvrir tout comme Gandahar ou Les maîtres du temps.
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A
pour ce qui est de l'animation française, je te recommande vivement la planète sauvage par exemple !
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