Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cine Borat
Archives
Cine Borat
  • Sur ce blog, je vous parlerais de cinéma (plus de 2500 films cultes comme navets abominables, ainsi que son actualité), de séries, de bandes dessinés (mangas, comics ou franco-belge), de jeux vidéo et de rock!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
1 mai 2014

Cuvée qui vous donne du travail

Comme promis, voici une quatrième cuvée animée avec des choix toujours aussi exhaustifs pour avoir vraiment de tout. Quitte à prendre des films moins connus par rapport à d'autres qui sont très populaires. Allons-y!

  • Shrek 1 et 2 d'Andrew Adamson (les deux), Vicky Jenson (le premier), Kelly Asbury et Conrad Vernon (le deuxième) (2001, 2004)

Shrek 2 : photo

Lors du cru de noël, j'avais hésité à mettre plus de films de Dreamworks. Il faut dire aussi que je suis un peu plus négatif vis à vis de ce studio. En ce qui concerne les Shrek, je ne retiens que les deux premiers. Reste que je les ai trop vu lors de mon enfance et adolescence au point de ne plus pouvoir les voir sans savoir ce qu'il va se passer et parfois aux dialogues près. Si cela ne me dérange pas sur un film de Jim Carrey type Ace Ventura, je dois avouer que j'ai parfois du mal avec l'animation. Peut être parce que je les ai beaucoup vu fut un moment. J'avais même acheté le premier en DVD alors que ma VHS enregistrée fonctionnait du tonnerre. Le premier volet avait le mérite de démonter le conte avec une virulence pop et rock'n roll avec une bande-originale alignant Eels (cela fera plaisir à Olivier), Joan Jett ou Hallelujah. En prenant pour héros un personnage exécrable, un sidekick comique qui l'est réellement aidé par la tchatche d'Eddy Murphy (et son doubleur officiel Med Hondo) et une princesse karateka et au secret bien gardé! Même pour le méchant, il s'agit d'un roi nain et arrogant qui ne fait rien lui-même. Un premier cru qui annonce la couleur et pourtant le second lui sera probablement supérieur. De par son ampleur dans le récit avec plusieurs thèmes (le mariage, l'acceptation de soi, la jalousie), ses personnages jubilatoires et son nombre incroyable de scènes cultes. La séquence du "on est presque arrivé?" est un bonheur jouissif rare et ne parlons même pas des nombreuses joutes verbales de l'Ane, véritable bonheur de sidekick. Les deux suites ne parviendront jamais à retrouver l'éclate et l'ironie des deux premiers volets. En sachant que Jeffrey Katzemberg serait chaud pour un cinquième volet. Il vaut parfois mieux arrêter le massacre.

  • Dragons de Dean DeBlois et Chris Sanders (2010)

Dragons : Photo Chris Sanders, Den DeBlois

Si Rise of the guardians a réussi à titiller mon intérêt récemment, le dernier grand film venant de Dreamworks est Dragons. Je me souviens que je l'avais vu plusieurs mois après le début de son exploitation, mon cinéma ayant l'habitude de garder le plus possible les films d'animation et notamment ceux qui marchent. Pour La fête du cinéma, j'avais donc vu le film dans une salle encore bien pleine ce petit bijou. Particulièrement adulte alors que la plupart des productions Dreamworks commençait sérieusement à se montrer comme de gros foutages de gueule lourdaux, Dragons peut s'appuyer sur un héros outsider qui a tout à prouver et qui se lie avec le plus improbable des amis. C'est l'occasion également au studio de livrer un film épique où même le héros risque sa peau, le final peut en témoigner. Une preuve que face à une excellente histoire, Dreamworks peut s'imposer auprès du public et j'ai particulièrement hâte de voir sa suite, qui plus est au cinéma. 

  • Merlin l'enchanteur de Wolfgang Reitherman (1963)

Merlin l'enchanteur : Photo Wolfgang Reitherman

Voilà encore un Disney que j'ai appris à apprécier au cours des années et en le revoyant plusieurs fois. A l'image de plusieurs de mes Disney cultes, il s'agit de l'oeuvre de Wolfgang Reitherman artisan notable du studio et réalisateurs de plus d'un Disney célèbre durant la période 1959-77. Merlin l'enchanteur en fait bien entendu parti et se révèle un merveilleux film d'apprentissage. Le prénom d'Arthur est préféré à Moustique histoire de garder un certain suspense en ce qui concerne le jeune héros. Pour les fans de légendes britanniques, le rapprochement se fera davantage par le personnage de Merlin apprenant au jeune Moustique les rudiments que tout jeune homme doit avoir et même à découvrir l'amour. C'est notamment le cas durant la séquence avec la miss écureuil dont le dénouement confirmera l'issue inévitable. La force de Merlin l'enchanteur est aussi son personnage éponyme, véritable bout-en-train ne laissant pas de place aux sentiments pas même à ceux d'une sorcière louffoque. Un cru considéré comme mineur comme beaucoup de Disney de cette époque, ce qui est franchement dommageable compte tenu de sa qualité.

  • Mon voisin Totoro d'Hayao Miyazaki (1988)

Mon voisin Totoro : Photo Hayao Miyazaki

Hayao Miyazaki est un tendre et l'a souvent démontré de par son combat pour l'écologie. C'est par le conte que le réalisateur trouve son meilleur portrait sur l'écologie. A priori le film aborde l'histoire de deux gamines et pourtant le réalisateur lorgne très rapidement sur le conte à tendance écologique. Preuve en est avec les petites noiraude guidant petit à petit la jeune Mei au grand manitou de la forêt le fameux Totoro. Une sorte de gros nounours à la japonaise quelque peu tatillon et bougon au départ, mais qui va rapidement se trouver être particulièrement adorable. C'est aussi un être aimant qui aidera les deux petites en cas de difficulté et les éveillera à la nature. Pour Miyazaki c'est également l'occasion d'évoquer sa mère par le personnage de la mère atteinte par une maladie non-révélée. Une oeuvre sur la débrouillardise, l'amour de la nature et qui m'émerveille toujours autant. Par ailleurs, c'est une des VHS que j'ai le plus regardé ces dix dernières années et pendant longtemps seul recours possible pour le voir, étant donné qu'il n'était pas encore sorti en DVD. 

  • Redline de Takeshi Koike (2009)

Redline : Photo

Preuve d'un renouveau certain, le studio Madhouse a réussi à imposer certains auteurs au fil des années. On pense à Satoshi Kon, Mamoru Hosoda ou Takeshi Koike. Pour son premier long, le réalisateur révélé par Animatrix montre rapidement le potentiel entrevu autrefois. Un ton parfois foutraque qui se caractérise notamment dans les scènes de déclenchement de nitro, mais aussi par son côté débridé, l'auteur n'hésitant pas à montrer un peu de nudité dans un film d'animation et l'on sait que les japonais sont assez prudes sur le sujet. Même la série Cowboy Bebop ne montrait pas Faye Valentine dans des tenues trop dénudées pour ne pas froisser la censure. Pour Redline, ce qui frappe particulièrement c'est la folie furieuse des courses, véritable plaisir de vitesse pour le spectateur. Le réalisateur ose même une sous-intrigue à base de paris truqués provoquant le desarroi du pilote en titre. Là où le Speed Racer des Wachowski avait déçu de par son délire coloré et ses courses foutraques, Redline réussi un tour de force en les rendant fun sur le même modèle.

  • Bambi de David Hand (1942)

Bambi : Photo Walt Disney

Encore un film sur l'apprentissage avec Bambi. Oeuvre fondatrice des studios Disney, réalisé dans l'époque charnière que fut la Seconde Guerre Mondiale, provoquant ainsi des chiffres moindres, Bambi apparaît comme un grand classique indéboulonable des studios qu'il est probablement impossible de démonter. Il initie même de tuer la figure maternelle en plein film et cela bien avant Le roi lion. Les chasseurs ne sont jamais montrés symbolisés par la brume,  jamais ils ne sont montrés en train de tirer, juste le son suffit à prononcer leur présence dans le champ et c'est hors champ qu'intervient la fameuse scène où la mère de Bambi meurt. Un traumatisme pour beaucoup d'enfants et pourtant jamais rien n'est montré pas même le cadavre de la pauvre biche. En jouant sur le hors-champ, David Hand réussi un tour de force. Ensuite, le film possède d'excellents second-rôles à l'image d'un père non présent devenant la seule ressource de son fils ou Panpan ce petit lapin qui fait tant de bruit. Un émerveillement pour tous et ce n'est pas prêt de changer.

  • ParaNorman de Sam Fell et Chris Butler (2012)

L'Étrange pouvoir de Norman : photo

Dernière grande figure du studio Laika, ParaNorman est un vrai bijou de stop-motion preuve que cette technique n'est pas morte. Malgré son flop en salles, le film bénéficiera tout de même de la nomination aux Oscars, lui permettant un certain prestige. Une belle preuve que Laika peut évoluer hors de l'influence d'Henry Sellick sur l'aspect burtonien. En comparaison de son Frankenweenie, ParaNorman paraît déjà plus virtuose dans son animation, osant des plans d'une beauté incroyable comme celui où Norman est face au fantôme symbolisant la nuit sur le toit de la bibliothèque. D'autant que le film est un sensationel film d'horreur pour enfants, jouant habillement sur un quiproquos amusant et glauque à la fois. Les zombies sont au final inoffensifs face à des humains barbares et incapables de comprendre, d'autant que le film fait aussi écho aux sorcières de Salem avec le fantôme hantant le coin, jeune fille pendue à cause de la peur des villageois. Une oeuvre non-formatée qui va peut être plus loin que Coraline sur certains thèmes et bénéficiant d'une technique irréprochable. 

  • Brisby et le secret de NIMH de Don Bluth (1982)

Brisby et le secret de Nimh : Photo Don Bluth

Il était temps de reparler de Don Bluth dans ces colonnes. Avec Brisby, il faisait ses débuts sans Disney ou tout du moins passer enfin au long-métrage (il avait réalisé le court Banjo). Don Bluth confirme qu'il n'est pas là pour rigoler en employant un ton plus adulte correspondant davantage à son style qu'à celui de Disney quand il y officiait. En tuant la figure du père dès le début du film et jouant sur l'aura de ce dernier tout le long du film, il laisse la place à son épouse mère courage devant survivre avec ses enfants et se retrouvant face à un complot contre les souris. Il existe une vraie humanité dans le personnage, chose que le réalisateur insufflera à plus d'un de ses héros par la suite, femme ou homme. Le récit se transforme rapidement en récit de fantasy jusqu'à un final épique sous le tonnerre. Le réalisateur pointe également du doigt des expériences faites sur les animaux avec le laboratoire NIMH. Là est le fameux secret enfoui dans les champs où ont survécu des pauvres animaux génétiquement modifiés par la science. Pour son premier coup seul, Don Bluth s'en sort comme un chef. 

  • La traversée du temps de Mamoru Hosoda (2006)

La Traversée du temps : Photo Mamoru Hosoda

Après plusieurs années à satisfaire des commandes pour la Toei ou Madhouse, Mamoru Hosoda réalise son premier coup en solo avec cette sequelle à un roman phare au Japon. Un cru jouant habillement sur la comédie-romantique et la science-fiction un peu comme Retour vers le futur de Robert Zemeckis. Hosoda met cette fois-ci en scène une héroïne devant faire face à un héritage familiale. A la place de beaucoup de films jouant sur la sorcellerie, ici il s'agit du voyage dans le temps. Hosoda ne cherche pas à aborder le thème de manière métaphysique à la manière d'un Donnie Darko mais de mettre à l'épreuve son héroïne jouant trop sur la corde jusqu'à ne plus avoir de temps pour éviter un drame. La seconde partie est nettement moins comique et tourne sur la rencontre entre deux êtres qui n'auraient jamais dû se rencontrer et bercer par le temps. Dans son épilogue, Hosoda trouve une poésie rare faisant probablement de lui le meilleur successeur à Hayao Miyazaki. 

  • Summer Wars de Mamoru Hosoda (2009)

Summer Wars : Photo Mamoru Hosoda

Toujours Hosoda aux commandes pour une variante d'un de ses opus pour la franchise Digimon. Il reprend le même concept (un virus informatique brouille les connections, menaçant par la même occasion de faire sauter des missiles) mais en l'actualisant (smart-phone de partout, l'ensemble devient un immense réseau social compact et donc plus à même d'être attaqué). Il y injecte en plus la solution familiale, preuve de débrouillardise et d'honneur qui plus est en prenant un élément extérieur. Il s'agit d'une sorte d'otaku amoureux fou d'une fille et invité par cette dernière à se faire passer pour son fiancé. Ce qui engage un beau lot de quiproquos. On peut également y voir une ôde à la différence avec le cousin fan de jeu-vidéo. En se créant un personnage, il a appris à se défendre et à se canaliser, devenant une star du web alors qu'il était jugé insignifiant par ses camarades. 

  • Charlie mon héros de Don Bluth (1989)

Charlie, mon héros : Affiche

Jamais un personnage de film d'animation n'a autant ressemblé à son doubleur. Star déchue des années 70, Burt Reynolds renaît avec le personnage de Charlie, chien quelque peu mort dans l'obligation d'aider une petite fille à se trouver un foyer. Le personnage interpelle par son côté rebelle et typique de Reynolds, créant une sympathie indéniable pour ce chien particulier. L'occasion pour Don Bluth de trouver un nouveau personnage phare, d'autant plus dramatique que le film fut un flop en salles et s'est rattrapé lors de son exploitation en VHS. Pour Bluth, c'est également l'occasion de faire une sorte de film de gangster avec un chien machiavélique voulant s'en prendre à la petite. Petite qui fut doublée par une jeune actrice Judith Barsi tuée par son père jaloux de son succès et dont ce fut le dernier rôle. La petite recherchait des parents convenables pour elle dans le film, il a fallu que la réalité soit beaucoup plus glauque. 

  • Fievel et le nouveau monde de Don Bluth (1985)

Fiével et le nouveau monde : Affiche

Je terminerais ce tour d'horizon par l'un des films phares de Don Bluth, une des rares incursions du producteur Steven Spielberg dans l'animation. Récit en hommage à ses parents, Fievel et le nouveau monde permet à Bluth de parler de la découverte de l'Amérique des immigrés européens via le portrait d'une famille de souris russes. Bien des années avant son magnifique The Land before time, Bluth montrait déjà un jeune héros livre à lui-même et cherchant ses parents dans un New York bien loin d'être sans chat. D'autant que le petit Fievel se fera aussi exploité par des chats avant de trouver une solution qui lui permettra de retrouver sa famille. Don Bluth signe une quête magnifique sur une petite souris découvrant le monde dans sa grande cruauté et sa puissance. Le score de James Horner annonce à plus d'un titre le chef d'oeuvre à venir, notamment pour la séquence de la tempête renvoyant à l'attaque du t-rex. 

Allez à la semaine prochaine pour une cuvée différente!

Publicité
Commentaires
T
Les grandes vacances à la fac : comment on est conditionné à 3 mois et demi de vacances/glande :D
Répondre
B
Après cela reste une liste de films, c'est surtout le fait d'en avoir suffisamment pour pouvoir publier cette liste. Là j'avais envie d'y revenir pour pacques. Mais quand j'ai vu la longueur de la liste j'ai préféré la sortir en deux parties sur deux jours fériés.
Répondre
B
Après j'ai quelques idées mais est-ce que cela fait un article? J'ai pensé au Château dans le ciel, Le château ambulant, Dumbo, Le crapaud et le maître d'école, Le livre de la jungle, Le monde de Némo, Le roi lion ou Taram et le chaudron magique.
Répondre
B
Je le sais bien mais je ne veux pas mettre des films que je n'apprécie pas totalement.
Répondre
B
J'ai hésité à mettre ce dernier à noël mais je pense faire d'autres numéros encore. Il faut juste trouver les films qui pourraient être dedans.
Répondre
Publicité