Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cine Borat
Archives
Cine Borat
  • Sur ce blog, je vous parlerais de cinéma (plus de 2500 films cultes comme navets abominables, ainsi que son actualité), de séries, de bandes dessinés (mangas, comics ou franco-belge), de jeux vidéo et de rock!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
5 juin 2014

"Jason hante toujours nos mémoires..."

vendredi 13 une nouvelle terreur

genre: horreur, slasher (interdit aux - 16 ans)
année: 1985
durée: 1h30

l'histoire: Le jeune Tommy qui croyait en avoir fini avec son meilleur ennemi Jason, a maintenant 18 ans et vit dans une maison de repos. Mais voilà qu'une série de meurtres atroces et horribles vient troubler l'harmonie de la région. N'y aurait-il pas l'ombre de Jason derrière cette machette qui a tendance à décapiter à tout va ?  

la critique d'Alice In Oliver:

Rappelons brièvement les faits: au tout début des années 1980, le premier Vendredi 13 de Sean S. Cunningham cartonne au cinéma et rencontre un succès inattendu. Les producteurs tiennent alors la nouvelle poule aux yeux d'or, d'autant plus que ce genre de slasher ne coûte pas cher à réaliser. De ce fait, de nouveaux épisodes sont produits dans la foulée.
Oui mais voilà, à partir du quatrième opus, soit Vendredi 13: chapitre final, qui devait soi-disant marquer la fin de la saga, la franchise avait déjà montré de sérieux signes d'essoufflement. Mais peu importe, depuis le départ, tout le monde sait que Jason Vorhees est un tueur invincible, immortel et invulnérable.

Ce qui explique la mise en chantier d'un cinquième chapitre, soit Vendredi 13 Chapitre 5: Une Nouvelle Terreur, réalisé par Danny Steinmann en 1985. Conscient que la saga a perdu de sa superbe, Danny Steinmann cherche visiblement à donner un nouveau souffle à la franchise.
En résumé, le cinéaste revient aux sources de la saga. En ce sens, Vendredi 13 Chapitre 5 est le second film de la saga où Jason n'est pas le meurtrier. Joey, le fils de Roy, est tué par un de ses compagnons de la maison de repos. Roy, venant sur les lieux du massacre et découvrant son fils, décide de se venger en se déguisant en Jason et en reproduisant son mode opératoire.

 

13_6_2_m

 

Désolé de casser tout le suspense de ce cinquième chapitre. Toujours est-il que la franchise sombre définitivement dans le navet. Comme d'habitude, le scénario est de facture classique. Attention, SPOILERS ! Le jeune Tommy qui croyait en avoir fini avec son meilleur ennemi Jason, a maintenant 18 ans et vit dans une maison de repos. 
Mais voilà qu'une série de meurtres atroces et horribles vient troubler l'harmonie de la région. N'y aurait-il pas l'ombre de Jason derrière cette machette qui a tendance à décapiter à tout va ? Pour l'anecdote, Vendredi 13 Chapitre 5 écopera d'une interdiction aux moins de 16 ans et sera lourdement censuré au moment de sa sortie.

La faute revient visiblement à une séquence de décapitation jugée trop violente. Une telle censure est pour le moins étrange. Dans l'ensemble, Vendredi 13 Chapitre 5 est plutôt gentillet. Les meurtres sont totalement expédiés au profit d'un scénario qui tourne désespérement dans le vide.
Pourtant, Danny Steinmann cherche à renouveler la franchise. Premièrement, ce cinquième opus plonge directement le spectateur dans une ambiance noire, putride et anxiogène et ne commence plus par une exposition rapide des faits qui se déroulés dans les précédents épisodes. Encore une fois, Danny Steinmann tente de se démarquer. En vain.

C'est aussi le second constat de ce cinquième volet: Danny Steinmann n'est pas vraiment un spécialiste du slasher et du genre horrifique. La première partie de Vendredi 13 Chapitre 5 fonctionne comme une sorte de huis clos horrifique puisuqe l'action se déroule dans un asile pour aliénés mentaux.
Paradoxalement, difficile de s'attacher aux différents protagonistes, d'autant plus que leur psychologie est franchement primaire. Pourtant, une fois les hostilités en place, le film se contente du minimum syndical et devient un slasher d'une incroyable banalité. Danny Steinmann accumule tous les clichés et les poncifs d'un genre usé jusqu'à la moëlle. 
Et ce n'est pas la révélation finale (en résumé, c'est un fou qui a pris l'identité de Jason) qui vient changer la donne. En gros, un sacré navet malgré de bonnes intentions.

Publicité
Commentaires
A
à titi: On a vu pire dans la saga mais bon, ça ne sauve pas pour autant la médiocrité de ce 5e opus
Répondre
T
Le Premier Vendedi 13 rèste de toute manière un film très surrestimé. Perso, j'aime bien ce cinquième opus pour sa tentative de sortir d'une formule déja usé jusqu'a la moelle, il n'est pas parfait, mais, comparé à des navets comme le 3 ou le 8, ça rèste largement plus fréquentable.
Répondre
Publicité