Une sorte de remake de Lake Placid

Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h30

l'histoire: Après la disparition inexpliquée de son père, Laura retourne dans sa ville natale pour y refaire sa vie. Elle récupère l'entreprise de bateaux gérée par son père et propose des excursions en bateau dans les marécages de Louisiane. De nouvelles disparitions surviennent et inquiètent les habitants. Il s'avère qu'un dangereux prédateur rôde dans les parages.  

la critique d'Alice In Oliver:

Cela fait déjà une bonne dizaine d'années que plusieurs sociétés de production (Nu Image, SciFi et Asylum entre autres) nous proposent des films d'horreur avec des monstres géants moisis. Ce ne sont pas les titres débiles qui manquent: Mega Shark vs Giant Octopus, Mega Shark Vs Crocosaurus, Komodo, L'Île des Komodos Géants ou encore Supershark, pour ne citer que ces exemples.
Dernièrement, c'est la saga Lake Placid qui semble s'être démarquée du lot avec quatre chapitres tous plus nuls les uns que les autres. Vient également s'ajouter Jurassic Predator, réalisé par Amir Valinia en 2010.

Ce nouveau film d'horreur doit donc faire face à une solide concurrence. Désormais, Nu Image, SciFi et Asylum se mènent une concurrence acharnée pour faire le buzz sur la Toile via des productions de plus en plus stupides: des requins venus de l'espace, des requins qui attaquent sous la glace, des requins capables de marcher sur le sable et de débarquer dans les grandes villes, voire même un peu tout cela à la fois. Reste à savoir ce que vaut concrètement Jurassic Predator sur l'échelle de la "nanardise". Hélas, sur ce dernier point, le film d'Amir Valinia n'a même pas le mérite de s'afficher parmi les nanars et apparaît comme un sérieux navet, terriblement ennuyeux à regarder.

Au niveau de la distribution, pas grand chose à signaler avec un casting de rêve... pardon de M.... (vous m'avez compris): Lochlyn Munroe, Mark Sheppard, Elena Lyons, Paul Wall, Gabe Begneaud et James DuMont. Comme d'habitude, le scénario est de facture classique.
Attention, SPOILERS ! Après la disparition inexpliquée de son père, Laura retourne dans sa ville natale pour y refaire sa vie. Elle récupère l'entreprise de bateaux gérée par son père et propose des excursions en bateau dans les marécages de Louisiane. De nouvelles disparitions surviennent et inquiètent les habitants. Il s'avère qu'un dangereux prédateur rôde dans les parages.

Premier constat: Jurassic Predator reprend peu ou prou le même scénario que Lake Placid (que j'ai déjà cité). Hélas, Jurassic Predator commet l'exploit d'être encore plus foireux que son modèle, ce qui n'est pas un mince exploit. Evidemment, l'attraction principale de service reste le dinosaure de service, sorte de mélange entre un crocodile malade et le basset artésien de Columbo.
Je vous laisse imaginer la catastrophe... Là aussi, il est question d'un monstre datant de la Préhistoire qui sème la terreur dans un trou paumé de la Louisiane. Très vite, nos héros découvrent que ce sont des criminels qui exploitent l'appétit (vorace) du prédateur.

C'est plus ou moins le même scénario que Lake Placid, à la seule différence que Jurassic Predator ne parvient jamais à se démarquer de son modèle. Bien sûr, les effets spéciaux sont complètement has-been. Rassurez-vous, notre prédateur "jurassique" ne vous inspirera pas la terreur, loin de là. Encore une fois, la créature bénéficie d'effets numériques d'une rare laideur.
Ensuite, les apparitions du monstre sont rares et le film se concentre sur toute une galerie de protagonistes (sortis tout droit d'une agence pour mannequins) sans aucun intérêt. Enfin, Jurassic Predator manque totalement de fun et se prend beaucoup trop au sérieux. Ne vous attendez pas à voir des séquences funs et débiles. Le film est terriblement plat et monotone sur la durée. Bref, voilà pour les grandes lignes de ce très gros navet. Continue ???

Jurassic Predator ( bande annonce VO ) par guiderapide