Direction la fourrière

Genre: film pour enfant
année: 1993
durée: 1h30

L'histoire: Les deux enfants de Mollie et James ont bien grandi et réclament auprès de leurs parents un chien ! Le jour où Mollie accepte d'adopter Rocks, un chien errant, James est contraint par sa nouvelle patronne de s'occuper de sa chienne, Daphné. Les deux animaux sont alors les témoins des aventures de la petite famille et commentent tout ce qu'ils voient.       

la critique d'Alice In Oliver:

Tout le monde connaît ou presque Allô maman, ici bébé, une comédie de la fin des années 1980 qui remportera un vif succès (inattendu) en son temps. Le concept est simple: il suffit de faire parler un bébé braillard avec la voix-off (dans la version française) de Daniel Auteuil.
Certes, le concept est complètement nazebroque et donne lieu à de nombreux sketches débiles et situations rocambolesques. Mais peu importe, le public américain est littéralement conquis par ce rejeton qui parle déjà alors qu'il n'est encore qu'un embryon dans le ventre de sa grognasse... pardon... de sa mère. L'énorme succès d'Allô maman, ici bébé donne lieu à deux nouveaux épisodes: Allô maman, c'est encore moi et Allô maman, c'est Noël.

Histoire d'user un peu plus un concept déjà périmé à la base, les scénaristes persistent et signent dans le second volet. Cette fois-ci, le jeune bambin est accompagné d'une petite soeur, certes âgée seulement de quelques semaines. Mais elle aussi vient donner la réplique, ce qui est censé nous faire rire. La suite ne remportera pas le même succès que le premier mais reste tout de même une valeur sûre au box-office. Reste à savoir ce que réserve ce troisième et dernier (ouf !) épisode, donc Allô maman, c'est Noël, réalisé par Tom Ropelewski en 1993. Au niveau de la distribution, le film réunit John Travolta, Kirstie Alley et David Gallagher. Cette fois-ci, plus question de faire parler les gosses.

Ils sont trop vieux pour être doublés par une voix-off. Pas de problème ! Les scénaristes nous collent alors deux cabots idiots qui viennent nous infliger leurs commentaires. En l'occurrence, les deux clébards sont doublés par Danny De Vito et Diane Keaton. Autant dire que le scénario ne présente pas un grand intérêt (pour être gentil). Attention, SPOILERS !
Les deux enfants de Mollie et James ont bien grandi et réclament auprès de leurs parents un chien ! Le jour où Mollie accepte d'adopter Rocks, un chien errant, James est contraint par sa nouvelle patronne de s'occuper de sa chienne, Daphné.

Les deux animaux sont alors les témoins des aventures de la petite famille et commentent tout ce qu'ils voient. Sur la forme, Allô Maman, c'est Noël pourrait s'apparenter à un curieux mixe entre L'Incroyable Voyage 2: A San Francisco et Maman, j'ai raté l'avion, mais sans les voleurs... et l'avion ! Oui je sais... Ici, les acteurs humains se font voler la vedette par les deux toutous.
Ces derniers s'appellent Rocks et Daphné. Evidemment, ils ne s'entendent pas mais ils sont mignons tout plein. Ils sont évidemment les nouvelles coqueluche de cette famille très puritaine et toujours unie face à la difficulté. On fermera alors les yeux sur les dialogues au mieux stupides du film, qui s'adresse avant tout au jeune public.

La question est alors la suivante: malgré leurs différences, Rocks et Daphné vont-ils parvenir à s'entendre et à devenir les meilleurs amis du monde ? Ou alors sont-ils condamnés à rester des ennemis jurés ? Autant de questions passionnantes abordées par Allô maman, c'est Noël.
Dans ce carnage filmique, John Travolta est en mode cabotinage (c'est le cas de le dire) et brille surtout par sa transparence. Mais peu importe, ce nouveau film lui permettra sûrement de payer ses impôts. A sa décharge, sa partenaire, Kirstie Alley, ne fait pas beaucoup mieux. Bien sûr, de temps à autre, Tom Ropelewski essaie bien de nous refourguer quelques gags. Hélas, rien n'y fait. Allô Maman, c'est Noël tourne désespérément dans le vide et prend son public pour un imbécile.
Les aboiements et les questions existentielles de nos deux chers cabots ne viennent pas sauver cet étron flotteur du néant total. Mais envoyez-moi tout cela à la fourrière !

Comments

[Alice In Oliver]

à titi: on appelle cela une enfance martyre

[borat8]

Le pauvre. Décidemment quelle enfance de merde!

[titi70]

Un gros navet que je retape à chaque noël, vu que ma femme adore ce film (ben oui, il y a des chiens qui parlent). Mais, puisqu'on parle de souffrance, n'oublions pas chanson de Jordy pour ce film, ou le mome tente de baragouiner en Anglais. Atroce. Vous ne me croyez pas ? Voici la preuve : https://www.youtube.com/watch?v=GSjLxE9yrjk

[Alice In Oliver]

à borat: un grand de moment de solitude

[Alice In Oliver]

à james: si c'est cela que tu attends, tu ne seras pas déçu