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6 novembre 2014

Un gosse, quatre branquignoles, une puce

Alex découvre une puce électronique très recherchée par des espions dans une voiture télécommandée...

Maman, je m'occupe des méchants : Affiche

On pensait la saga Home Alone morte avec l'adolescence de Macauley Culkin. Finalement, il a fallu que John Hughes ressuscite la saga qu'il a signé de sa plume. Et surtout il a pris la mauvaise personne pour ce troisième volet qui n'a strictement rien à voir avec les films avec Macauley Culkin, à part que cela se situe en hiver et aux alentours de noël. Mais voilà, Hughes ne réalise pas mais scénarise et produit, laissant sa place vacante de réalisateur au monteur des deux premiers films: un certain Raja Gosnell. Rien n'aurait pu laisser croire que le réalisateur de Breakfast club ferait émerger un des pires réalisateurs d'Hollywood, responsables des adaptations de Scooby-doo et des Schtroumpfs entre autres. Voici donc Maman, je m'occupe des méchants ou plus simplement Home Alone 3 où John Hughes retrouve son actrice de Sixteen candles Haviland Morris devenant mère et l'on peut voir une certaine Scarlett Johansson en soeur aînée. Autant le dire tout de suite: si Home alone 2 était déjà un autoremake pour le moins poussif, ce troisième volet confirme que le concept du gosse contre le monde entier (ou plutôt son quartier et son entourage) ne peut durer plus d'un seul film sans se répéter. Mais surtout le film n'est qu'une succession de gags en vue de dépasser un scénario invisible.

Maman, je m'occupe des méchants : Photo Raja Gosnell

Le début ne dévoile d'ailleurs pas le héros principal et suit des trafiquants cherchant à faire passer une micro-puce dans un jouet. Le film part alors dans une partie d'espionnage assez peu intéressante avec quatre bras cassés s'appelant "Monsieur" ou "Madame". Puis on suit la vieille dame héritant de la voiture télécommandée. Rien ne se passe avant que l'on ne croise un gamin qui déblaye la chaussée de la vieille dame et hérite de la voiture. Ce gamin c'est le héros du film. Le gag potentiel évoqué? Il s'est plusieurs coincé son pénis dans la lunette des toilettes. Ouais. Pendant ce temps, Gosnell et Hughes décrivent la famille: une mère quelque peu au foyer mais essayant de retrouver du travail, un père au boulot, une soeur (donc Johansson) qui aime tricher en écrivant sous ses chaussures et un frère avec quinze tonnes d'affiches gourmandes et croquantes qui joue au basket. Pas de grands intérêts dans cette description, puisqu'en dehors de la mère, les personnages de la famille ne servent absolument à rien. Tout repose sur le gamin, la vieille dame et les quatre golios de service. A partir de là, le film va sombrer dans le vulgaire avec une frénésie inégalée. Du pur Raja Gosnell en soit, à savoir familial et vulguraire. 

Maman, je m'occupe des méchants : Photo Raja Gosnell

Nos trafiquants s'avèrent bêtes comme chou à commencer par leur chef, un vieux briscard toujours en costard. Puis vient la sainte-ni-touche qui se prend les pots de fleurs; Mr Brushing qui valdingue dans l'escalier avec des rollers (ainsi que de très mauvais effets-spéciaux, on verrait presque les fils); et enfin le coco qui se retrouve en glaçon et se prend un merveilleux coup dans les roubignoles. Une séquence au combien lamentable où la fille prend peur d'une sourire dans un trou sur l'entrejambe et se sent obligé de taper dedans, alors qu'elle sait pertinemment qu'elle va lui taper dans les bijoux de famille. Purement gratuit et typique de l'humour gras familial de Gosnell et d'autant plus étonnant de la part d'un John Hughes, qui décidément n'a pas fini sa carrière sur de bonnes choses et étonne par la vulgarité du film (mais c'était déjà le cas en soit d'un film comme Beethoven 2). Quant au gosse, Alex D Linz donne sans cesse envie de se faire taper dessus et est encore plus agaçant que le personnage de Macauley Culkin. Même schéma du petit dernier toujours embêté par ses frères et soeurs, écouté de personne et devant faire face à des grands dadais bêtes et cupides. Rien de nouveau sous le soleil, rien de passionnant non plus et certainement pas bien. 

Un troisième volet encore plus lamentable que le précédent et peinant à renouveller une franchise bâtie sur du rien.

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Commentaires
2
Raja Gosnell -> tout est dit. Cette suite a abandonné la douce mélancolie des deux premiers volets pour ne proposer qu'une avalanche de gags pitoyables.
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T
Humm pas eu la chance de voir ce chef-d'oeuvre du navet d'après ce que je comprends.
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B
En 2012 un truc de hold up encore une fois.
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A
je ne savais pas qu'il y avait eu un 5e
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B
C'est un téléfilm tout comme le cinquième.
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