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Cine Borat
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  • Sur ce blog, je vous parlerais de cinéma (plus de 2500 films cultes comme navets abominables, ainsi que son actualité), de séries, de bandes dessinés (mangas, comics ou franco-belge), de jeux vidéo et de rock!
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22 janvier 2015

Cuvée cinéma games

La Cave de Borat (la vraie) a vu passé des jeux-vidéo, on peut même dire beaucoup au regard des différentes consoles dont le nombre risque de vous donner le vertige (allez faisons un petit tour du propriétaire: Playstation, Game Boy Color, Game Boy Advance, Game Cube, Game Boy Advance SP, Xbox, DS, Xbox 360, Wii, PS3 et 2DS! Ouf!). Autant dire que depuis l'année 1998, le nombre de jeux a considérablement augmenté. Mais qu'en est-il de leurs adaptations? Hé oui, au contraire des romans, pièces et autres BD; les jeux-vidéo ont eu beaucoup moins de chance avec le cinéma, on peut même légitimement parler de saccage majeur depuis l'année 1990, lancement des hostilités avec le mémorable Super Mario Bros (on y reviendra...). Revenons donc sur les découvertes de votre cher Borat en ce qui concerne les adaptations de jeux-vidéo au fil des années. Commençons avec Pokémon. La saga avait commencé banalement sur la Game Boy avant une explosion aussi violente que soudaine. Cartes à jouer, autocollant, Game Boy jaune, petit appareil à l'effigie du célèbre Pikachu... Une vraie folie où il ne manquait plus qu'une série animée! Ben tiens! La voilà qui explose en ce début d'année 1999 sur TF1, que squatte votre cher Borat comme souvent, découvrant la fameuse nouveauté. Paf générique vite en tête! Sacha de Bourre-Palet (pas de jeux de mots!)! Pikachu! Team Rocket! Ondine!

Evidemment, au bout d'un moment, la série s'est trouvée ultra-répétitive et j'en suis resté à la saison 4, sans jamais avoir vu une saison entière (tout simplement impossible avec la diffusion de TF1, sans compter les VHS qui n'allaient pas jusqu'au bout). Mais je me souviens encore de passages très sympathiques. Le début bien évidemment, mais aussi ce remake à peine voilé de L'aventure de Poseidon avec passages dans un parc d'attraction cauchemardesque, les moments délirants avec Pierre qui nous rappelle les grands égarements de Tortue Géniale; et puis ce moment où tu chiale quand Sacha laisse Pikachu dans la forêt de Pikachu... sur une musique en anglais. C'est là où le bât blesse, car 4Kids a bousillé cette série et les trois premiers films (ceux qu'elle a distribué) en censurant plusieurs passages (les passages gourmands et croquants avec Ondine) et en rajoutant quinze tonnes de musiques en anglais. Si dans la série, cela passe plutôt bien, sur les films, on peut dire que c'est un massacre. Sur les trois vus, le premier (1998) est certainement le plus intéressant, mais il a tellement été coupé... Le prologue est en charpie, supprimant tous les éléments cruels sur Mew et Mewtwo. Puis ce moment écoeurant avec de la mauvaise musique pop ricaine qui bousille un beau moment d'émotions. Le pouvoir est en toi (1999) est plutôt sympa à regarder, permettant une intrigue intéressante sur les pokémons légendaires. Quant au Pouvoir des zarbis (2000), il s'avère encore correct et a une certaine dramaturgie dû au contexte familial (un père de famille est transformé en Enteï à cause des zarbis).

Afficher l'image d'origine  

J'avais vu aussi en VHS un téléfilm Le retour de Mewtwo (2000) qui ne racontait pas grand chose. Il y a quelques mois, j'étais tomber sur une sorte de préquelle à la série (en fait quatre épisodes rassemblés datant de 2013), où le Professeur Chen faisait explorer au dresseur du jeu Pokémon rouge les terres des Pokémon, découvrant les 151 premiers Pocket monsters. Sympa en tous cas, malgré une animation un peu bof et un montage un peu bizarre (à cause de l'aspect télévisuel et segmenté). Puis il y a eu Tomb Raider de Simon Wells (2001). Vu en téléchargement un an après sa sortie dans des conditions personnelles pour le moins dramatiques, j'ai vu ce film plusieurs fois au même titre que La menace fantôme de George Lucas (1999). Autrement dit plus jamais ça. Angelina Jolie a certes le physique éventuel de l'héroïne créée par Eidos pour la merveilleuse Playstation, néanmoins elle ne dégage absolument aucune émotion. Autant dire que l'archéologue forte n'en est rien dans des aventures au goût fantastique pour le moins périmé. Le réalisateur du pourtant très sympathique Con Air (1997) s'embourbe dans un film d'aventure où il ne se passe pas grand chose et où l'intrigue tient du timbre poste. Or, même si je n'ai jamais été fan de la saga vidéoludique, il n'en reste pas moins que les énigmes étaient compliquées et rythmaient le jeu efficacement.

"Ecoute Angie, marie toi avec un grand acteur qui peut compenser ton mauvais jeu d'actrice pour une icône glamour. -Et toi Daniel? -Moi? Je me donne rendez-vous dans cinq ans chez Sony pour incarner un célèbre agent-secret."

Là non, Lara Croft devient une banale bourrine qui fait du kung fu façon Tigres et dragons (paradoxal!), les énigmes se résolvent en deux temps, trois mouvements sur du mauvais U2. Sans compter la réalisation dégueulasse, à base de ralentis foireux et surtout cette foutue machine qu'affronte Lara dans une ruine. Un an après j'ai eu la connerie par deux fois (un anniversaire malheureusement...) d'aller voir sa séquelle qui, avec plus de pognon, a eu le mérite d'être aussi lamentable que le précédent. Alors oui c'est bien beau de jouer sur le côté sexy de Jolie, tout comme Eidos ou Seat l'avaient fait avant avec le personnage, mais franchement qu'est-ce que c'est pitoyable. D'autant plus qu'une nouvelle fois l'intrigue est misérable, jouant même vers la fin dans le fantastique avec des créatures hideuses. Une preuve de plus que chef opérateur de talent et réalisateur ne font pas bon ménage, n'est-ce pas Jan de Bont? Heureusement que le reboot n'avance pas, on évite un troisième massacre. Autre saga vidéoludique phare des 90's à passer à la moulinette cinématographique, Resident Evil.  Un must de la Playstation qui a fini entre les mains de Paul WS Anderson en 2002. 

Un des grands moments ridicules de cette saga dégueulasse qu'est Resident Evil...

Alors que son Event Horizon est devenu une des références du monumental jeu Dead Space (2008), Anderson pillait le jeu culte de Shinji Mikami. Vu lors d'un passage télé sur Ciné Frisson, je m'étais déjà ennuyé devant le premier volet. Le film prenait d'abord le point de vue du manoir, ce qui s'avérait logique mais pas de la bonne manière. Dans le jeu, des policiers se retrouvaient dans un manoir par inadvertance et devaient faire face à des événements étranges. Là rien, on se retrouve avec des amnésiques amenés dans un laboratoire en dessous du manoir, censé comporter un laboratoire avec virus à la clé. On n'est plus dans du survival, mais dans un film faussement horrifique et ultra-bourrin pour pas grand chose, ressemblant bien malheureusement à une série Z luxueuse avec Milla Jovovich et Michelle Rodriguez. Enfin luxueuse jusqu'au grand final et son monstre en mauvais cgi à l'heure où Jurassic Park fêtait admirablement ses neuf ans! J'ai vu plusieurs années après le troisième volet au cinéma, Extinction (2007). Ne me demandez pas l'éclair de génie qui a valu autant de clémence pour payer ma place pour ce truc, mais disons que je devais être fatigué. Le meilleur des quatre vus (ce qui n'est pas dur) tout en restant franchement mauvais, plagiant Mad Max 2 sans vergogne pour mieux montrer un manque d'inspiration total avant un final d'une rare bêtise. D'autant plus que là où la direction artistique restait encore correcte, le final bousille tout à base de cgi laids.

"Je me fais chier dans Resident Evil! Alors je tire!"

J'ai ensuite vu bien des années plus tard Apocalypse (Alexander Wiig, 2004) et Afterlife (Anderson, 2010) en streaming, ne souhaitant pour rien au monde payer pour ça. Me voilà donc à passer une mauvaise soirée avec un gros nanar complètement débile et d'une rare laideur (les monstres dans l'église) et un énorme navet qui va jusqu'à reprendre un plan complet de Matrix Reloaded (2003)! Manquerez plus que le label "Wachowski sisters" et on serait bon. Sans compter que cette saga capitalise de manière totalement malhonnête en reprenant les noms de personnages phares de la saga vidéoludique pour en faire absolument n'importe quoi. Ainsi on se retrouve au fil des films avec Claire Redfield, Carlos Oliveira, Jill Valentine ou Chris Redfield aux côtés de la fadasse Alice. Rien à sauvé de cette saga pour le moins douteuse, où les rapports avec le jeu-vidéo tiennent davantage du vulgaire fan-service et où on cherche encore les zombies... Je n'ai jamais été fan de RPG mais je connais assez bien l'existence de Final Fantasy, la saga phare de Square Soft puis Enix créée par Hironobu Sakaguchi. Je me souviens bien de ma vision de la bande-annonce de Final Fantasy Les créatures de l'esprit (2001) au cinéma et cela m'avait plutôt impressionné. Visuellement ça claquait et je trouvais le concept intéressant. Le délire fut moins présent lorsque je l'ai vu en DVD.

Une date pour l'animation, mais pas dans le box-office.

Malheureusement les personnages sont aussi caricaturaux qu'inexpressifs avec un méchant très méchant (James Woods aussi con que dans le dernier quart d'heure de Contact); le bidasse qui n'arrête pas de causer (Steve Buscemi); le gentil afro-américain, le gentil ex (Alec Baldwin), la belle scientifique, le vieux scientifique (Donald Sutherland)... Le récit de Sakaguchi patauge très souvent dans la semoule, ne parvenant jamais à rendre intéressant cette fable écolo qui ne sait pas trop dans quoi elle avance. Puis Lara Fabian en générique de fin, cela ne va pas être possible. Il n'en reste pas moins que tout comme Toy Story (John Lasseter, 1995) fut une révolution en étant le premier long-métrage en images de synthèse; Final Fantasy est le premier film en motion-capture photo-réaliste. Une innovation indéniable qui permettra aux Robert Zemeckis et James Cameron de faire leurs films récents. Final Fantasy VII: Advent Children fut un événement lors de sa sortie DTV et pour cause il fait suite au plus gros succès de la saga, véritable hit de la Playstation (1997). Le genre de jeu où, même si on n'est pas fan, on est bien content de l'avoir dans ses collectors! Point d'orgue à tout un lot de sequelles/prequelles vidéoludiques au jeu culte, cette OAV revenant à la fantasy tout en gardant un pied dans la science-fiction, s'avère un morceau visuellement très beau et en soi assez indigne du DTV que son format le contraint.

Le scénario n'avance pas bien loin (Cloud revient et se voit contraint d'affronter divers adversaires agressant ses amis, dont son ancien ennemi), mais l'ensemble se révèle suffisament divertissant pour se voir sans déplaisir. Tout ce que l'on demande, même si on pouvait s'attendre à mieux d'un film événement. Voilà maintenant le gros morceau de cette cuvée sur les adaptations de jeux. Manqué de peu à cause de mon âge et surtout à cause d'une exploitation rapide, Silent Hill de Christophe Gans (2006) a été rattrapé dans les règles de l'art avec le DVD collector. L'adaptation du survival-horror de Keiichiro Toyama (encore un hit de la Playstation, même si tardif) n'est pas sans défaut. Cela se confirme par l'intrigue parallèle du père (Sean Bean) qui handicape plus d'une fois le récit, tout comme certains effets du final dans l'église pas toujours beau. Mais dans l'ensemble, Christophe Gans (dont je découvrais l'existence) s'en sort vraiment bien car revient à une ambiance macabre, critique acerbe du fanatisme (ben tiens...) et graphiquement superbe. Silent Hill se savoure comme une géniale odyssée sonore et dégueulasse dans un purgatoire terriblement réel, où il suffit d'un instant pour qu'un personnage comme Pyramid Head débarque avec fracas (le dépessage en pleine place publique devait être un sacré moment de terreur au cinéma). Au vue des critiques désastreuses, j'ai préféré ne pas aller voir sa séquelle Revelations au cinéma. Toujours pas osé la voir.

"Coucou mes chéries, ça va être la fête du slip!"

Constantin Film n'a pas ruiné que Resident Evil (et les Fantastic Four hors concours), les studios allemands se sont aussi occupés de Dead or Alive le jeu de combat sexy mais terriblement fun de Tecmo. Confié à Corey Yuen, le film est une banale production hollywoodienne bas de gamme où l'on retrouve pleins de têtes connues que l'on ne préférait pas voir (genre Devon Aoki ou l'autre tâche de Matthew Marsden) et puis en méchant Eric Roberts... Alors oui j'ai une certaine sympathie pour le frère de Julia Roberts. Déjà parce que sa fille Emma est plutôt mignonne mais surtout parce que j'adore le voir cachetonner dans tout et n'importe quoi. Je vous ai parlé récemment de Sharktopus, en voici un bel exemple de plus. Même le côté sexy est aseptisé dans des combats ridicules et même pas fun. Sorti la même année, Hitman enfoncera le clou. Bon, le pauvre Xavier Gens n'a pas eu le final cut, certains cocos ayant même tourné des scènes supplémentaires, il est produit par Luc Besson et la Fox, engendrant en soi une coproduction au rabais. Le titre phare d'Eidos ne s'en remettra pas, votre cher Borat. Lui qui s'était éclaté à incarner l'Agent 47, tueur à gage aussi gourmand que croquant, dans Blood money un an et demi plus tôt entre deux matchs de coupe du monde de football a eu droit à une belle douche froide.

On peut me dire le rapport avec 47? Il n'y en a pas? Bon.

Scénario WTF et totalement débile, scènes de combats et fusillades totalement improbables (surtout quand on sait que dans les jeux, il faut être aussi discret qu'une petite souris!), Timothy Olyphant qui rate complètement sa cible, Olga Kurylenko qui fait la pouf de service confirmant qu'elle a quand même bien fait de passer par Terrence Malick pour se refaire une santé, réalisation allant du classe correct au bourrin débile... Enfin rien ne marche et Hitman de se mettre dans les naufrages intégraux des adaptations de jeux-vidéo. Pas sûr que le reboot qui sortira cette année ne sauve vraiment les meubles. Encore un film vu au cinéma, à savoir Max Payne de John Moore. Pourtant au vue de la bande-annonce soulignée par les bonnes paroles de Marilyn Manson, il y avait de quoi y croire. Hélas, la bande-annonce est finalement bien meilleure que le film lui-même. Mal rythmé, interprété avec les pieds (Marky Mark est grognon, il serre la machoire, Mila Kunis a rarement servi autant à rien que dans ce film et puis Olga encore en pouf merde quoi...), réalisé bizarrement (la séquence où Marky Mark est vénère vaut son pesant de cacahuètes avariées) et franchement peu raccord avec son modèle. L'histoire n'a rien à voir même si certaines scènes apparaissent mais sans un impact fort. Voire encore mieux les bullet-times chers à la saga vidéoludique (y compris dans le troisième volet sorti quelques années après) sont quasiment absents du film. Au final, le jeu est une nouvelle fois pillé par des incapables. Et John Moore de saccager une première icône d'action. 

L'art du streaming et du téléchargement aide à beaucoup de choses, notamment à retrouver de très mauvaises choses. Evidemmment, nous allons en venir à Super Mario Bros, première adaptation de jeu-vidéo au cinéma mais aussi premier massacre de première. Déjà on peut se demander quelle connerie Nintendo a eu de donner des droits pareils pour le cinéma. Super Mario Bros a tout sauf un scénar et encore moins adaptable: on est face aux aventures d'un plombier et son frère face à une sorte de dragon qui a kidnappé leurs copines habillées en rose et jaune! Que voulez vous adapter dans ça? Il faut croire que certains producteurs ont trouvé cela suffisamment intéressant pour l'adapter au cinéma. Résultat: première adaptation et première grosse bouse où de grands acteurs cabotinnent comme des porcs (feux Dennis Hopper et Bob Hoskins),à la direction artistique aussi dégueulasse (faut voir les koopas ou même Yoshi pour voir l'étendu des dégâts) que douteuse (le nombre d'allusions sexuelles dans un film tout public ça laisse pensif). On ne s'étonne même pas que Roland Joffé, réalisateur prestigieux de La déchirure

La Cave de Borat (la vraie) a vu passé des jeux-vidéo, on peut même dire beaucoup au regard des différentes consoles dont le nombre risque de vous donner le vertige (allez faisons un petit tour du propriétaire: Playstation, Game Boy Color, Game Boy Advance, Game Cube, Game Boy Advance SP, Xbox, DS, Xbox 360, Wii, PS3 et 2DS! Ouf!). Autant dire que depuis l'année 1998, le nombre de jeux a considérablement augmenté. Mais qu'en est-il de leurs adaptations? Hé oui, au contraire des romans, pièces et autres BD; les jeux-vidéo ont eu beaucoup moins de chance avec le cinéma, on peut même légitimement parler de saccage majeur depuis l'année 1990, lancement des hostilités avec le mémorable Super Mario Bros (on y reviendra...). Revenons donc sur les découvertes de votre cher Borat en ce qui concerne les adaptations de jeux-vidéo au fil des années. Commençons avec Pokémon. La saga avait commencé banalement sur la Game Boy avant une explosion aussi violente que soudaine. Cartes à jouer, autocollant, Game Boy jaune, petit appareil à l'effigie du célèbre Pikachu... Une vraie folie où il ne manquait plus qu'une série animée! Ben tiens! La voilà qui explose en ce début d'année 1999 sur TF1, que squatte votre cher Borat comme souvent, découvrant la fameuse nouveauté. Paf générique vite en tête! Sacha de Bourre-Palet (pas de jeux de mots!)! Pikachu! Team Rocket! Ondine!

Evidemment, au bout d'un moment, la série s'est trouvée ultra-répétitive et j'en suis resté à la saison 4, sans jamais avoir vu une saison entière (tout simplement impossible avec la diffusion de TF1, sans compter les VHS qui n'allaient pas jusqu'au bout). Mais je me souviens encore de passages très sympathiques. Le début bien évidemment, mais aussi ce remake à peine voilé de L'aventure de Poseidon avec passages dans un parc d'attraction cauchemardesque, les moments délirants avec Pierre qui nous rappelle les grands égarements de Tortue Géniale; et puis ce moment où tu chiale quand Sacha laisse Pikachu dans la forêt de Pikachu... sur une musique en anglais. C'est là où le bât blesse, car 4Kids a bousillé cette série et les trois premiers films (ceux qu'elle a distribué) en censurant plusieurs passages (les passages gourmands et croquants avec Ondine) et en rajoutant quinze tonnes de musiques en anglais. Si dans la série, cela passe plutôt bien, sur les films, on peut dire que c'est un massacre. Sur les trois vus, le premier (1998) est certainement le plus intéressant, mais il a tellement été coupé... Le prologue est en charpie, supprimant tous les éléments cruels sur Mew et Mewtwo. Puis ce moment écoeurant avec de la mauvaise musique pop ricaine qui bousille un beau moment d'émotions. Le pouvoir est en toi (1999) est plutôt sympa à regarder, permettant une intrigue intéressante sur les pokémons légendaires. Quant au Pouvoir des zarbis (2000), il s'avère encore correct et a une certaine dramaturgie dû au contexte familial (un père de famille est transformé en Enteï à cause des zarbis).

Afficher l'image d'origine  

J'avais vu aussi en VHS un téléfilm Le retour de Mewtwo (2000) qui ne racontait pas grand chose. Il y a quelques mois, j'étais tomber sur une sorte de préquelle à la série (en fait quatre épisodes rassemblés datant de 2013), où le Professeur Chen faisait explorer au dresseur du jeu Pokémon rouge les terres des Pokémon, découvrant les 151 premiers Pocket monsters. Sympa en tous cas, malgré une animation un peu bof et un montage un peu bizarre (à cause de l'aspect télévisuel et segmenté). Puis il y a eu Tomb Raider de Simon Wells (2001). Vu en téléchargement un an après sa sortie dans des conditions personnelles pour le moins dramatiques, j'ai vu ce film plusieurs fois au même titre que La menace fantôme de George Lucas (1999). Autrement dit plus jamais ça. Angelina Jolie a certes le physique éventuel de l'héroïne créée par Eidos pour la merveilleuse Playstation, néanmoins elle ne dégage absolument aucune émotion. Autant dire que l'archéologue forte n'en est rien dans des aventures au goût fantastique pour le moins périmé. Le réalisateur du pourtant très sympathique Con Air (1997) s'embourbe dans un film d'aventure où il ne se passe pas grand chose et où l'intrigue tient du timbre poste. Or, même si je n'ai jamais été fan de la saga vidéoludique, il n'en reste pas moins que les énigmes étaient compliquées et rythmaient le jeu efficacement.

"Ecoute Angie, marie toi avec un grand acteur qui peut compenser ton mauvais jeu d'actrice pour une icône glamour. -Et toi Daniel? -Moi? Je me donne rendez-vous dans cinq ans chez Sony pour incarner un célèbre agent-secret."

Là non, Lara Croft devient une banale bourrine qui fait du kung fu façon Tigres et dragons (paradoxal!), les énigmes se résolvent en deux temps, trois mouvements sur du mauvais U2. Sans compter la réalisation dégueulasse, à base de ralentis foireux et surtout cette foutue machine qu'affronte Lara dans une ruine. Un an après j'ai eu la connerie par deux fois (un anniversaire malheureusement...) d'aller voir sa séquelle qui, avec plus de pognon, a eu le mérite d'être aussi lamentable que le précédent. Alors oui c'est bien beau de jouer sur le côté sexy de Jolie, tout comme Eidos ou Seat l'avaient fait avant avec le personnage, mais franchement qu'est-ce que c'est pitoyable. D'autant plus qu'une nouvelle fois l'intrigue est misérable, jouant même vers la fin dans le fantastique avec des créatures hideuses. Une preuve de plus que chef opérateur de talent et réalisateur ne font pas bon ménage, n'est-ce pas Jan de Bont? Heureusement que le reboot n'avance pas, on évite un troisième massacre. Autre saga vidéoludique phare des 90's à passer à la moulinette cinématographique, Resident Evil.  Un must de la Playstation qui a fini entre les mains de Paul WS Anderson en 2002. 

Un des grands moments ridicules de cette saga dégueulasse qu'est Resident Evil...

Alors que son Event Horizon est devenu une des références du monumental jeu Dead Space (2008), Anderson pillait le jeu culte de Shinji Mikami. Vu lors d'un passage télé sur Ciné Frisson, je m'étais déjà ennuyé devant le premier volet. Le film prenait d'abord le point de vue du manoir, ce qui s'avérait logique mais pas de la bonne manière. Dans le jeu, des policiers se retrouvaient dans un manoir par inadvertance et devaient faire face à des événements étranges. Là rien, on se retrouve avec des amnésiques amenés dans un laboratoire en dessous du manoir, censé comporter un laboratoire avec virus à la clé. On n'est plus dans du survival, mais dans un film faussement horrifique et ultra-bourrin pour pas grand chose, ressemblant bien malheureusement à une série Z luxueuse avec Milla Jovovich et Michelle Rodriguez. Enfin luxueuse jusqu'au grand final et son monstre en mauvais cgi à l'heure où Jurassic Park fêtait admirablement ses neuf ans! J'ai vu plusieurs années après le troisième volet au cinéma, Extinction (2007). Ne me demandez pas l'éclair de génie qui a valu autant de clémence pour payer ma place pour ce truc, mais disons que je devais être fatigué. Le meilleur des quatre vus (ce qui n'est pas dur) tout en restant franchement mauvais, plagiant Mad Max 2 sans vergogne pour mieux montrer un manque d'inspiration total avant un final d'une rare bêtise. D'autant plus que là où la direction artistique restait encore correcte, le final bousille tout à base de cgi laids.

"Je me fais chier dans Resident Evil! Alors je tire!"

J'ai ensuite vu bien des années plus tard Apocalypse (Alexander Wiig, 2004) et Afterlife (Anderson, 2010) en streaming, ne souhaitant pour rien au monde payer pour ça. Me voilà donc à passer une mauvaise soirée avec un gros nanar complètement débile et d'une rare laideur (les monstres dans l'église) et un énorme navet qui va jusqu'à reprendre un plan complet de Matrix Reloaded (2003)! Manquerez plus que le label "Wachowski sisters" et on serait bon. Sans compter que cette saga capitalise de manière totalement malhonnête en reprenant les noms de personnages phares de la saga vidéoludique pour en faire absolument n'importe quoi. Ainsi on se retrouve au fil des films avec Claire Redfield, Carlos Oliveira, Jill Valentine ou Chris Redfield aux côtés de la fadasse Alice. Rien à sauvé de cette saga pour le moins douteuse, où les rapports avec le jeu-vidéo tiennent davantage du vulgaire fan-service et où on cherche encore les zombies... Je n'ai jamais été fan de RPG mais je connais assez bien l'existence de Final Fantasy, la saga phare de Square Soft puis Enix créée par Hironobu Sakaguchi. Je me souviens bien de ma vision de la bande-annonce de Final Fantasy Les créatures de l'esprit (2001) au cinéma et cela m'avait plutôt impressionné. Visuellement ça claquait et je trouvais le concept intéressant. Le délire fut moins présent lorsque je l'ai vu en DVD.

Une date pour l'animation, mais pas dans le box-office.

Malheureusement les personnages sont aussi caricaturaux qu'inexpressifs avec un méchant très méchant (James Woods aussi con que dans le dernier quart d'heure de Contact); le bidasse qui n'arrête pas de causer (Steve Buscemi); le gentil afro-américain, le gentil ex (Alec Baldwin), la belle scientifique, le vieux scientifique (Donald Sutherland)... Le récit de Sakaguchi patauge très souvent dans la semoule, ne parvenant jamais à rendre intéressant cette fable écolo qui ne sait pas trop dans quoi elle avance. Puis Lara Fabian en générique de fin, cela ne va pas être possible. Il n'en reste pas moins que tout comme Toy Story (John Lasseter, 1995) fut une révolution en étant le premier long-métrage en images de synthèse; Final Fantasy est le premier film en motion-capture photo-réaliste. Une innovation indéniable qui permettra aux Robert Zemeckis et James Cameron de faire leurs films récents. Final Fantasy VII: Advent Children fut un événement lors de sa sortie DTV et pour cause il fait suite au plus gros succès de la saga, véritable hit de la Playstation (1997). Le genre de jeu où, même si on n'est pas fan, on est bien content de l'avoir dans ses collectors! Point d'orgue à tout un lot de sequelles/prequelles vidéoludiques au jeu culte, cette OAV revenant à la fantasy tout en gardant un pied dans la science-fiction, s'avère un morceau visuellement très beau et en soi assez indigne du DTV que son format le contraint.

Le scénario n'avance pas bien loin (Cloud revient et se voit contraint d'affronter divers adversaires agressant ses amis, dont son ancien ennemi), mais l'ensemble se révèle suffisament divertissant pour se voir sans déplaisir. Tout ce que l'on demande, même si on pouvait s'attendre à mieux d'un film événement. Voilà maintenant le gros morceau de cette cuvée sur les adaptations de jeux. Manqué de peu à cause de mon âge et surtout à cause d'une exploitation rapide, Silent Hill de Christophe Gans (2006) a été rattrapé dans les règles de l'art avec le DVD collector. L'adaptation du survival-horror de Keiichiro Toyama (encore un hit de la Playstation, même si tardif) n'est pas sans défaut. Cela se confirme par l'intrigue parallèle du père (Sean Bean) qui handicape plus d'une fois le récit, tout comme certains effets du final dans l'église pas toujours beau. Mais dans l'ensemble, Christophe Gans (dont je découvrais l'existence) s'en sort vraiment bien car revient à une ambiance macabre, critique acerbe du fanatisme (ben tiens...) et graphiquement superbe. Silent Hill se savoure comme une géniale odyssée sonore et dégueulasse dans un purgatoire terriblement réel, où il suffit d'un instant pour qu'un personnage comme Pyramid Head débarque avec fracas (le dépessage en pleine place publique devait être un sacré moment de terreur au cinéma). Là où Silent Hill réussi aussi pleinement son coup, c'est aussi dans le fait qu'il n'adapte pas non plus frontalement un jeu (même si Gans a dit s'être basé sur le second opus).

"Coucou mes chéries, ça va être la fête du slip!"

Il reprend l'atmosphère sans jamais la copier totalement et c'est aussi pour cela que le film est assez apprécié. Au vue des critiques désastreuses, j'ai préféré ne pas aller voir sa séquelle Revelations au cinéma. Toujours pas osé la voir. Constantin Film n'a pas ruiné que Resident Evil (et les Fantastic Four hors concours), les studios allemands se sont aussi occupés de Dead or Alive, le jeu de combat sexy mais terriblement fun de Tecmo. Confié à Corey Yuen, le film (2006) est une banale production hollywoodienne bas de gamme (souvent synonyme de mauvais cgi), où l'on retrouve plein de têtes connues que l'on ne préférait pas voir (genre Devon Aoki ou l'autre tâche de Matthew Marsden) et Eric Roberts. Alors oui j'ai une certaine sympathie pour le frère de Julia Roberts. Déjà parce que sa fille Emma est plutôt talentueuse et jolie, mais surtout parce que j'adore le voir cachetonner dans tout et n'importe quoi. Je vous ai parlé récemment de Sharktopus (Declan O'Brien, 2010), en voici un bel exemple de plus. Même le côté sexy tient du néant, ne voulant jamais froisser personne. Sauf qu'au final on se retrouve avec un film mou et incapable de balancer la marchandise. D'autant plus triste que Corey Yuen, chorégraphe reconnu, ne parvient jamais à rendre ses combats intéressants. Sorti la même année en France, Hitman enfoncera le clou. Le pauvre Xavier Gens n'a pas eu le final cut, les reshoots se sont enchaînés car son film n'avait pas assez d'action. Il est produit par Luc Besson et la Fox, engendrant en soi une coproduction au rabais. Le titre phare d'Eidos ne s'en remettra pas, votre cher Borat non plus. 

On peut me dire le rapport avec 47? Il n'y en a pas? Bon.

Lui qui s'était éclaté à incarner l'Agent 47, tueur à gage aussi gourmand que croquant, dans Blood money un an et demi plus tôt entre deux matchs de coupe du monde de football a eu droit à une belle douche froide. Scénario WTF et totalement débile (Hitman raconte son épopée à l'agent d'Interpol qui le traque), scènes de combats et fusillades totalement improbables (surtout quand on sait que dans les jeux, il faut être aussi discret qu'une petite souris), Timothy Olyphant qui rate complètement sa cible, Olga Kurylenko qui fait la pouf de service (ce qui donne des scènes fort embarassantes), réalisation allant du classe correct au bourrin débile dû aux reshoots... Rien ne marche et pas sûr que le reboot qui sortira cette année ne sauve vraiment les meubles. Encore un film vu au cinéma, à savoir Max Payne de John Moore (2008). Au vue de la bande-annonce soulignée par les bonnes paroles de Marilyn Manson, il y avait de quoi y croire. Hélas, la bande-annonce est finalement bien meilleure que le film lui-même. Mal rythmé, interprété avec les pieds (Marky Mark est grognon, il serre la machoire, Mila Kunis dans un rôle invraisemblable, Olga encore en pouf de service...), réalisé et monté bizarrement (la séquence où Marky Mark est vénère vaut son pesant de cacahuètes avariées). Le film est en plus victime de dirigeants de studio et de production ne savant pas ce qu'ils veulent, faisant un film trop violent au point de s'autocensurer. L'histoire n'a rien à voir, même si certaines scènes réapparaissent. Pire encore, les bullet-times chers à la saga vidéoludique (y compris dans le troisième volet sorti quelques années après le film) sont quasiment absents. Au final, le jeu est une nouvelle fois pillé par des incapables et John Moore de détruire une première icône d'action. 

L'art du streaming et du téléchargement aide à beaucoup de choses, notamment à retrouver de très mauvaises choses. Evidemmment, nous allons en venir à Super Mario Bros, première adaptation de jeu-vidéo au cinéma mais aussi premier massacre en règle. On peut se demander ce qui est venu en tête à un cadre de Nintendo pour laisser les droits de Mario aux amerloques. Super Mario Bros a tout sauf un scénario et encore moins adaptable: on est face aux aventures d'un plombier et son frère face à une sorte de dragon, qui a kidnappé leurs copines habillées en rose et jaune! Que voulez vous adapter avec un matériel pareil? Il faut croire que certains producteurs ont trouvé cela suffisamment intéressant. Résultat: première adaptation et gamelle, où de grands acteurs cabotinnent pour payer leurs impôts (feux Dennis Hopper et Bob Hoskins), à la direction artistique aussi dégueulasse (il faut voir les koopas ou même Yoshi pour mesurer l'étendu des dégâts) que douteuse (le nombre d'allusions sexuelles dans un film tout public laisse pensif). On ne s'étonne même pas que Roland Joffé, réalisateur prestigieux de La déchirure (1984), a souhaité être non-crédité en tant que réalisateur (sur les trois) de la chose. Il y a aussi eu Doom, production hollywoodienne signé Andrzej Bartkoviak (qui récidivra en se frottant à Street Fighter) en 2005, adaptant le célèbre FPS ayant réveillé les PC et Playstation dans les 90's. 

"Putain Bob qu'est-ce qu'on est venu foutre là-dedans? -J'en sais rien mais ce con de Roger Rabbit commence déjà à me manquer, sa femme aussi..."

Film douteux et laid, valant quasiment essentiellement pour la prestation de The Rock. L'ancien catcheur se fait plaisir jusque dans un final nawak atteignant des sommets. Le pauvre Karl Urban essaye bien de donner le change, y compris dans une séquence à la première personnne censé rendre hommage aux jeux. Le problème étant que tout est fait en CGI et que cela se voit. Aucune recherche artistique, c'est juste une séquence money shot qui fera plaisir à deux personnes. Continuons dans le foireux avec Mortal Kombat (1995). Une flic bourrine, une star grande gueule, un méchant asiatique (évidemment), un héros asiatique mais un peu con (évidemment), Paul WS Anderson (malheureusement), des combats à la ramasse et visuellement douteux (comprenez "cela a horriblement vieilli"), pas violent (alors que les jeux sont parmi les jeux de combats les plus crades du milieu) et un rire phare (ah Totof Lambert). Au mieux, on considéra ce film comme un gros nanar que l'on aime bien regarder en soirée. Plus copieux est Prince of Persia de Mike Newell (2010). Grosse production Disney qui se vautre en beauté et ce malgré un gros casting, ce dernier se demandant souvent ce qu'il vient faire là. Un flop commercial total où s'ajoute la qualité déplorable du film, pas aidé par des CGi vraiment laids (les séquences dans les sables du temps sont franchement lamentables pour un blockbuster aussi cher) et un scénario complètement débile. Le retournement de situation final est un vrai festival de rigolades involontaires, tant le scénario est d'une pauvreté abyssale. 

"Hin hin hin hin! Laisse moi rire Borat de cette bande de nazes!"

Je passerais rapidement sur King Rising 2 d'Uwe Boll (2011) capitalisant sur le premier volet pour continuer à faire n'importe quoi. Même le pauvre Dolph Lundgren (jouant un homme moderne arrivant au Moyen Age) se demande ce qu'il fait là. Quant à Need for speed de Scott Waugh (2014), on se demande où est le rapport avec les jeux, même si illégalité et routes de campagne ont fait le bonheur de plus d'un joueur de la saga vidéoludique. D'autant plus quand le film s'envenime bêtement en partant dans le film de vengeance bête et con, auquel le striptease de Rami Malek réveillera peut être les amatrices. Il n'en reste pas moins que les poursuites sont filmées de manière très efficaces, certainement le plus gros point fort d'un film assez anecdotique. En tous cas moins que le pitoyable Autoroute racer film allemand adapté de Paris-Marseille Racing (!) datant de 2004. Une prod bien schleu à l'humour risible et allant à tous les râteliers (genre un flic qui s'infiltre dans le milieu des rodéos... ben tiens c'est le "pitch" de Fast and furious) et filmé avec les pieds. Je terminerais par le cas Scott Pilgrim. La BD de Bryan Lee O'Malley est emprise de beaucoup de pop culture et notamment tout ce qui a pour thème les jeux-vidéos. Pour ses affrontements et même certains éléments, il y fait donc référence, y compris dans la topographie des combats. Edgar Wright a pris le pari fou d'adapter tel quel la BD et au final il est plus dans l'esprit du jeu-vidéo que la quasi-totalité des films abordés dans cette cuvée. Il en vient même à parodier les Up chers aux Super Mario Bros ou la barre de vie transformé le temps d'une scène en barre de pipi! Les combats gardent un côté épique tout en restant fun, passant de niveau en niveau jusqu'au boss final, à l'image de ces jeux comme Super Smash Bros où on se fout sur la gueule entre potes. La quintescence même! Allez à la semaine prochaine!

Ready? FIGHT!

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Commentaires
H
Ah il est en CGI le monstre de Resident Evil ? Je croyais que c'était de la stop-motion xD
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V
à Borat: Oui bien qu'au final les Arkham mélangent influence de BD originales, Frank Miller et Nolan.
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V
à Borat: Là on parle d'influence, mais je parlais plus tôt d'adaptation pure.
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V
à Borat: pas toujours mais y'a eu pas mal de bons trucs c'est vrai
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V
Jeu vidéo et ciné n'ont jamais fait bon ménage
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