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Cine Borat
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3 février 2015

Cuvée matrice

Après le brillant Cloud Atlas, véritable maestrom d'émotions, de références (on pensait parfois à Blade Runner comme à Soleil vert, en passant par Vol au dessus d'un nid de coucou), de beaux plans (et c'est aussi beau sur un écran de cinéma que sur un disque HD), de belle musique (il ne manquait plus qu'Outro de M83 qui avait sublimé la bande-annonce) et d'acteurs transformistes (Hugo Weaving en femme ça vaut son pesant de cacahuètes!); les Wachowski reviennent cette semaine avec Jupiter ascending, traduit bien malheureusement en Jupiter: Le destin de l'univers (facepalm!). L'occasion pour la Cave de Borat (jamais avare en vieilleries et surtout pas en DVD qui fourmillent à foison entre les étagères, le bureau et les meubles de rangements!) de faire un petit retour en arrière, plus précisément le 17 mai 2003. Comme vous le savez depuis longtemps (ou pas, cela vous fera une news de plus à mettre dans le calendrier!), le 17 c'est l'anniversaire de ce bon vieux Borat et en ce jour fatidique, il a reçu Matrix en DVD (Batman de Tim Burton aussi). Il n'a pas eu le temps de le voir qu'il était déjà l'après-midi à la séance de Matrix Reloaded, pour ensuite voir le premier. Puis après j'ai refais le déplacement pour Matrix revolutions et j'ai acheté peut être un an après Animatrix, sans compter le jeu Enter the matrix (que je n'ai pas fini et m'en fous un peu) et le plus simple Path of Neo (pas fini non plus mais c'était bien plus fun).

Matrix (photo) (1)

"Bonjour monsieur Borat, petit blogueur insignifiant de la matrice."

Voilà comment j'ai découvert les Wachowski, comment j'ai adhéré puis un peu détesté. Par détester je parle des films, le duo ayant ma sympathie comme le confère l'introduction de cette cuvée matricienne. Comme on dit les goûts évoluent, les mentalités changent, les références s'accumulent. On finit toujours par voir ce dont les autres s'inspirent. Le premier Matrix s'apparente à un grand coup dans le cinéma américain et particulièrement hollywoodien. Alors que les réalisateurs hong-kongais se sont énormément viandés sur le sol de Stallone (on doit encore citer les cas Ronny Yu, John Woo, Tsui Hark ou Ringo Lam?), les Wachowski ont réussi à faire accepter certains codes des films de bastons HK dans leur film. Le temps d'une séquence, Néo apprend différentes techniques de combat dont le ju-jitsu. Les bullet-times (qui curieusement ont plutôt bien survécu au temps) comme les divers ralentis ne sont pas sans rappeler le cinéma de John Woo, alors qu'ironiquement la même année, il abusait beaucoup trop de son procédé (allant même jusqu'à l'outrance vulgaire) dans le foireux Mission Impossible 2. L'un des plus gros apports du duo reste sans doute celui fait à Terminator.

Pas besoin d'aller chercher bien loin le rapport entre les deux sagas: un messie (John Connor/Neo), un mentor (T-800/Morpheus), une femme à poigne (Sarah Connor/Trinity), la guerre entre l'Homme et la Machine ayant conduit à une résistance face à l'apocalypse et l'ennemi increvable (T-800 ou T1000/Smith). Sans compter l'univers graphique très froid des visions de la Terre, énorme berceau d'hommes reliés à une même imagerie et rempli de tunnels où émergent des vaisseaux avec des boules électrifiées dessus et dessous. Mais évidemment, Matrix se diversifie par son imagerie. J'ai déjà cité les bullet-times le plus célèbre étant celui où Keanu Reeves lévite alors qu'il se fait tirer dessus. Mais évidemment ce serait oublier les phases d'action. On citera l'explosion monumentale de l'hélico avec Trinity plongeant vers le spectateur, préfigurant celle de l'hopîtal dans The Dark Knight (autre production Warner, rappelons le au passage), mais surtout le passage de la fusillade. Commençant par les notes de Don Davis évoquant un peu trop pour être honnête la bande-originale d'Aliens de James Horner pour l'entrée, le tout part en cacahuètes pour un festival bourrin jouissif, dont le point d'orgue est certainement son travelling au ralenti où Neo passe entre les colonnes en décrépitude sous les assauts des SWAT.

De plus, Matrix aussi fun soit-il renvoie à une imagerie glauque où l'Homme est face à une imagerie imaginaire contrôlée à distance et parasitant en soi les pensées. Une sorte de réalité virtuelle très très avancée puisque nous croyons avoir une vie. De plus, la matrice se lit sur des écrans divers et Néo se réveille en étant un hacker, renvoyant le tout à l'informatique qui elle-même est régie par des machines. Cette même informatique qui régie les vies de bons nombres de gens pensant que Facebook ou Twitter sont une vie à part. Et puis il y avait aussi un peu de romantisme avec le personnage de Trinity dure à l'extérieur mais amoureuse à l'intérieur (c'est très très beau, pensez aux fleurs). Sans être un chef d'oeuvre, Matrix s'impose comme un cru de science-fiction voire anticipation plus qu'efficace et n'ayant pas trop pris de l'âge. On peut même dire que comparé à certains passages un peu trop numériques de ses suites, le film s'en sort vraiment bien. Sans compter sa bande-originale compilant un très grand nombre de chansons, les plus célèbres étant Clubbed to death de Rob D et Wake up de Rage against the machine faisant péter le générique de fin dans des stratosphères musicales phénoménales. Evidemment face à un tel raz de marée (Matrix est resté durant très longtemps le plus gros succès de la Warner), les Wachowski anticipent une suite, voire mieux tout un processus marketing avec une série de courts-métrages, un jeu-vidéo lié au second film et pas une mais deux suites qui sortiront la même année à quelques mois d'intervalle.

Robert Zemeckis avait fait cela avec les suites de Retour vers le futur, mais n'avait pas poussé le vice jusqu'au multivers. Les Animatrix se révèlent assez sympathiques dans l'ensemble mais souffrent d'une chose: elles ne font pas forcément de liens avec les films et parfois apparaissent comme des gadgets pouvant permettre à des cinéastes de japanime ou autres de s'exprimer sur le thème de la matrice. Ainsi, Histoire de Kid de Shinichiro Watanabe (réalisateur de l'incontournable série Cowboy Bebop) ne nous apprendra pas grand chose sur le personnageapparaissant au début de Matrix Reloaded et qui prendra de l'importance lors de la bataille de Matrix Revolutions. Comme Dernier vol de l'Osiris d'Andy Jones (présent sur Final Fantasy Les créatures de l'esprit) est un pendant pour amener les péripéties du jeu Enter the Matrix; Une histoire d'un détective de Watanabe une aventure antérieure à Matrix avec Trinity; et Record du monde de Takeshi Koike (futur réalisateur du puissant Redline), Programme de Yoshiaki Kawajiri (réalisateur du polémique et sexuelo-gore Ninja scroll) et Au delà de Koji Morimoto (maître d'arme du Studio 4°C et présent sur les films à sketchs Robot carnival et Memories) des variations sur des sujets abordés dans le premier volet (la libération de l'esprit, la trahison et le bug). Matriculé reste à part car ne rentre même pas dans une variation.

 

Une sorte d'OFNI où la machine est manipulée dans un trip hallucinatoire. Pas forcément déplaisant mais pas très utile. Le seul court qui a réellement de l'importance est La seconde renaissance de Mahiro Maeda. Ce court en deux parties nous permet de revenir sur les causes de la guerre entre l'Homme et la Machine et contrairement à la saga en général ne se fait pas prier niveau violence graphique. Pas que le premier comme les suivants soient des petits joueurs (le Mulot se fait cribler de balles par exemple), mais profitant du format DTV, Maeda n'y va pas de mains mortes et montre des scènes de guerilla impressionnantes et d'une virulence percutante. Les soldats humains se font littéralement dégommé dans des vidéos de guerre gore. Le court ne montre pas forcément la naissance de la matrice mais à le mérite de montrer comment la Machine a pris le dessus sur celui qui l'a crée. Comme quoi il suffit d'une simple étincelle pour que le monde s'ébranle et se transforme en ruine. Quant aux autres courts, ils sont de bonnes qualités aussi notamment Une histoire d'un détective renvoyant aux histoires pulp qui avait servi la réalisation de Watanabe sur la série phare de 1998; Programme et la beauté de ses décors et affrontements ou même Dernier vol de l'Osiris et son photoréalisme encore évolutif dans un déluge particulièrement sexy. Une belle compilation ayant réuni pas moins de quatre studios et parmi eux les incontournables MadHouse et Studio 4°C, mais souvent vaine dans son utilité.

Le jeu Enter the matrix développé par Atari a une optique plutôt intéressant puisqu'il permet d'introduire de nouveaux personnages qui seront dans Matrix Reloaded de manière secondaire avant de prendre de l'importance (enfin surtout Niobe) dans Revolutions, tout en étant une entrequel. Je m'explique. Certains éléments se déroule avant Matrix Reloaded, d'autres ont des rapports entre eux quand d'autres se passent carrément pendant le film, à l'image de la poursuite sur l'autoroute, le point de départ du jeu étant de retrouver le message exposé dans Dernier vol de l'Osiris. Pourtant et même si je ne l'ai pas fini comme je le disais, le jeu se révèle très rapidement répétitif et paraît désormais très daté. Un comble quand on sait que Matrix reste un film qui vieilli très bien! Le jeu est certes long mais il n'avance pas beaucoup et les phases d'action se révèlent finalement assez décevantes, se contentant de montrer Niobe et Ghost en train de se pencher en ralenti pour tirer ou donner un coup de pied en l'air! Me souviens aussi d'une poursuite nocturne pas très jolie pour les yeux. Au final, ce qui devait être une bonne idée de storytelling finit par devenir lassant. Sans compter la sous-intrigue avec le sous-fifre amoureux de sa capitaine. Enfin bref, Enter the matrix ne restera pas dans les mémoires des gamers.

Ce n'est pas très beau tout ça.

On en vient donc à Matrix Reloaded soit le premier Matrix vu au cinéma.  Film fait dans la douleur puisque la chanteuse Aaliyah qui devait incarner Zee une résistante amoureuse de l'opérateur Lee (finalement jouée par Nona Gaye) est décédée alors qu'elle avait déjà tourné des scènes et en sachant que les deux films se sont tournés en même temps. Sans compter Gloria Foster qui nous a quitté juste après avoir tourner ses scènes dans Reloaded. Mary Alice a dû l'incarner dans Revolutions via une pirouette plutôt astucieuse. N'ayant pas vu Matrix je n'ai pas forcément compris les liens entre les personnages, tout comme je ne savais pas ce qu'il s'était passé dans le premier film. J'étais donc totalement vierge avant de voir Reloaded me basant uniquement sur le teaser du film et la réputation du premier film. Je m'étais donc focalisé sur les scènes de bastons ou action et autant dire que j'ai été servi mais au fil des années, j'ai vite compris que le film ne reposait que sur ça. Dans le scénar (?), on retrouve le romantisme des Wachowski pouvant prendre parfois des proportions comiques (ah la scène de boules introduite en travelling avant qui ne sert absolument à rien! Ah la main sur le coeur!) , comme la guerre entre l'Homme et la Machine qui va prendre des proportions gargantuesque avec l'implication directe de Zion, dernière cité en place et fief de la résistance.

Sauf que le film accumule un grand nombre de personnages et finalement on ne retient pas leur présence. On pense à l'équipage qui meurt dans le premier assaut contre les sentinelles alors qu'ils sont massivement dans la matrice (insert le plus gore aussi). On ne sait quasiment rien d'eux si bien que leur mort paraît totalement inintéressante en dehors du fait que Trinity devra se sacrifier pour faire ce qu'ils n'ont pu faire. Mais si Revolutions en tiendra une couche plus d'une fois, Reloaded n'est pas non plus un sommet d'intelligence. Véritable déluge d'action, le film se révèle un banal film de transition avant le gros final, alignant les excentricités et les cgi pour s'imposer au fil de deux heures de film. Alors Hugo Weaving cabotinne à mort ("Moi, moi, moi, moi! -Moi aussi."), Laurence Fishburne repart dans des discussions fumeuses autour de la prophétie (ah ce grand moment de poésie où il s'adresse à Zion récemment parodié avec justesse par Mozinor), Néo devient définitivement Superman au cours de trois passages au combien WTF (il en vient même à avancer avec le poing vers l'avant), les passages avec Lambert Wilson sont un festival de cabotinnage qui nous font perdre notre latin ("Nom de dieu de putain de bordel de merde de saloperies de connards d'enculés de ta mère. Vous voyez c'est aussi jouissif que de se torcher le cul avec de la soie. J'adore ça!", "Chaque fois que je bois il faut que je pisse! Cause et effet!"), la vision des Wachowski de l'orgasme et puis évidemment ça n'avance pas.

Heureusement les scènes d'action sont là pour compenser avec une fantastique course-poursuite commençant dans la rue pour finir dans les airs (dont le bullet-time des deux camions repris par ce tocard de Paul WS Anderson dans le lamentable Resident Evil Afterlife) et la baston avec les Smith. Bon on regrettera les CGI qui bouffent parfois ces scènes et que l'on remarque désormais très facilement. Preuve en est Néo qui défonce des gueules avec une barre de fer. Si ce passage reste fun, les Cgi sont trop visibles à l'oeil nu pour bien passer aux yeux du spectateur. Pareil pour Smith qui débarque en faisant fuir les pigeons, renvoyant aux colombes de John Woo. Par ailleurs quand Trinity passe par la fenêtre, on pense inévitablement à Ghost in the shell avec Kusanagi sautant dans les airs pour buter des mafieux! Matrix Reloaded laisse en soi un goût amer: malgré la volonté de créer un véritable univers (preuve en est l'exploitation de Zion, juste entendu de nom dans Matrix) comme d'aligner les séquences cool avec un budget plus colossal que sur leur premier jet, le film ne raconte finalement pas grand chose et ce pour tout le fun du monde.Bon il y a encore du Rage against the machine en générique de fin donc en soi tout va bien. 

"J'aime l'odeur du napalm le matin"

Alors quid de Matrix Revolutions final attendu par les fans durant des mois au même titre que Le retour du roi à la même période? Une déception encore plus colossale que celle de Reloaded, car si le second volet avait ses travers il avait des atours fun comme développé plus haut. Revolutions ne les a pas forcément et accumule les déceptions au cours de deux heures de métrage. Dans un premier temps, sa première heure est insupportable. Il ne se passe rien d'intéressant. On sauve Néo d'un truc totalement improbable (le corps dans le monde réel, l'esprit dans la matrice, ce qui n'est même pas expliqué une seconde à l'écran), on navigue dans le club SM du Mérovingien (cuir, moustache, balcon de Monica Bellucci d'une rare vulgarité), on retrouve Bruce Spence dans un rôle au combien inintéressant (on parle de l'aviateur de Mad Max 2 et 3 les gars!), ça cogite avant l'apocalypse, on parle du mec que Smith possède et ce dernier se sauve de la manière la plus évidente possible dans un contexte évident aussi et Weaving s'en donne à coeur joie dans un rire gras pas possible. En gros ça cause beaucoup et cela n'avance pas. On voit que quelque chose va arriver mais quand? Il faut attendre la deuxième heure pour qu'il se passe enfin quelque chose. A l'image de Pirates des Caraïbes 3 des années plus tard, le vrai film se fait attendre et le spectateur de s'ennuyer fermement.

"C'est nous les gars de la Marine!"

De plus le final se déroule selon trois points de vue, engendrant une dispersion trop violente surtout qu'au contraire d'un film comme Le retour du jedi reposant sur ce même genre de cas de figure. Toute la partie avec Morpheus est totalement inintéressante, permettant juste de montrer le potentiel de femme forte de Niobe. Et la partie avec Néo n'est pas follement intéressante non plus, en dehors de l'agression dans le vaisseau. Même la mort d'un personnage fort est plus ou moins traitée par dessus la jambe. Il faut donc se rabattre sur la grosse bataille à Zion qui est avouons le assez active. Mais là aussi à force de jouer sur plusieurs personnages, le film s'y perd un peu preuve en est les péripéties avec Zee qui n'apporte pas réellement à l'intrigue. L'affrontement final entre Néo et Smith n'est pas non plus à la hauteur de l'affrontement colossal attendu. Cela tourne vite à la baston virant au Dragon Ball Z, ce qui n'était pas le cas sur les précédents films. Ainsi on navigue désormais dans les airs et même si certains plans sont réussis (à l'image de Smith éclairé par les éclairs), l'affrontement aurait dû être un peu plus terre à terre à l'image de ceux de Matrix et Reloaded. Même si cela reste fun, on aurait pu espérer un affrontement plus violent aussi.

 

Mais le final expose une hypothèse assez forte: (attention spoilers) Néo et Smith pourraient être en fait une seule et même personne et le fait que Smith soit détruit en ingurgitant Néo (et l'Oracle) renvoie peut être à cela. Ensuite les deux sont inséparables: les deux sont morts chacun par les soins de l'autre avant de ressusciter de manière étrange (un baiser, un bug dans la matrice) et enfin de mourir définitivement ou non comme l'évoque l'Oracle et l'Architecte à la fin de Revolutions. Il y a donc en soi une logique à ce que Mr Anderson devient un Smith et tue dans l'oeuf son ennemi de toujours. De plus, cela renvoie au Messie se sacrifiant pour tous. Une thématique laissée en suspens par les Wachowski et qui aurait peut être mérité un peu plus d'approfondissements. (fin des spoilers) Au final, la trilogie Matrix reste certainement une des grandes frustrations de votre cher Borat. Pour un premier volet qui cassait la baraque tout en ayant un scénario digne de ce nom, ses suites n'ont cessé de décevoir et cela a empiré pour votre cher interlocuteur au fil des visions et des années. Plus sensible peut être à certaines choses. Il n'en restera finalement qu'un. Allez à la semaine prochaine!

Matrix

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Commentaires
V
Il faudra vraiment que je revoie cette trilogie qui jusqu'alors ne m'a jamais accroché plus que ça. Mais je l'ai vue il y' a longtemps, une révision s'impose à mon avis.<br /> <br /> <br /> <br /> Et bravo pour le dessin ;)
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P
Intéressante, cette lecture critique de la saga Matrix. J'ai un peu le même rapport que toi avec la création des Wachowsky, concernant le premier volet (les deux autres n'ayant jamais constitué à mes yeux autre chose que des rajouts opportunistes). C'est un film bourré de prétentions, qui fait la synthèse de nombreuses influences (tu parles de Terminator, mais il y a évidemment "Ghost in the shell" et bien sûr tout un pan de la littérature SF avec P.K. Dick en tête de gondole), mais qui se revoit en fin de compte toujours avec un certain plaisir.
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I
Perso, pas trop fan de la trilogie Matrix. Le premier était pas mal (énorme carton vidéo) mais les deux autres, j'avais pas réussi à accrocher. Faudra que je revois Cloud Atlas car je n'y avais strictement rien compris.
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A
ils vont bien nous pondre un 4e ou un préquel un de ces jours. Michael Bay tu peux le faire !
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T
(oh réussi le dessin !)<br /> <br /> Il faudrait que je me refasse la trilogie car je ne m'en souviens pas très bien mais dans mes souvenirs, j'avais beaucoup aimé le 1, par contre j'avais détesté le 2 et le 3. C'est très confus (on sentait même que les acteurs ne savaient pas trop ce qu'ils racontaient), un peu un grand n'importe quoi pseudo philosophique. C'était même assez chiant !
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