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25 septembre 2016

Cuvée Bis #6

Alors que la Nuit Bis repartait vendredi pour une nouvelle saison, forte de deux grosses ressorties (Predator de John McTiernan et La planète des vampires de Mario Bava), la Cave de Borat va revenir sur deux de ces soirées atypiques que vous connaissez bien dans ces colonnes. La première a eu lieu le 20 mai en rapport avec la convention le Rayon Vert. Pour marquer le coup, les organisateurs ont commencé les hostilités au cinéma La Scala pour un double-programme gavé au super. L'occasion aussi de finir la soirée avec un petit dessin gratuit (ce qui est toujours agréable) et notamment pour les jeunes plus présents que d'habitude. Commençons avec le fameux Superman 3 (Richard Lester, 1983), début de la grosse galère de l'ami Superman sur grand écran (même si vous savez le peu d'intérêt qu'a votre interlocuteur pour le kryptonien avant Man of steel). Mesurons tout de même nos propos (Borat aurait-il diverses personnalités? -NDB) en évoquant que la suite sera pire (le mémorable Superman 4 où la Cannon a eu les yeux plus gros que le ventre). N'en reste pas moins qu'au final, Superman s'efface progressivement du récit (d'autant plus le cas pour Margot "Lois Lane" Kidder qui ne fait que passer) dans un récit sentant tout de même fort la comédie. Richard Pryor s'impose tout le long du film, au point que son personnage devient plus important que le méchant (Robert Vaughn reprenant plus ou moins la partition de Gene Hackman en Lex Luthor) et Superman, alors que c'est avant tout un sidekick comique!

Superman vs Punisher (nuit du bis)

 

Affiche réalisée par Greg Lê.

Le personnage a une surexploitation pour le moins délirante, le spectateur le voyant galérer pour trouver du travail avant de devenir un as de l'informatique. Si bien que parfois Superman 3 ressemble davantage à une comédie pivot pour Pryor qu'à un film de super-héros. Toutefois, même si le film a très mal vieilli et est les trois quarts du temps en pilotage automatique, Lester a parfois des bonnes idées. A l'image du combat entre Clark Kent et Superman, jouant de l'aspect schizophrénique du personnage. Est-ce que Kent a besoin des pouvoirs de Superman pour exister ou est-ce la sensibilité de Kent qui fait Superman? Un traitement un peu maladroit, mais qui a moins le mérite de ressortir d'un film assez oubliable. Passons au second film de la soirée. Les moins de vingt ans ne le savent pas toujours et en viennent parfois à se demander quels héros Marvel sont désormais chez Disney ou ailleurs, voire à citer DC Comics dans le pire des cas. Marvel a longtemps balancé les droits de ses héros à n'importe qui (y compris la Cannon!), souvent pour éponger des dettes colossales (notamment durant les 90's). Ainsi George Lucas a produit Howard the duck (William Huyck, 1986) avec le succès que l'on connaît et le célèbre monteur Mark Goldblatt a adapté le Punisher en 1989. Un film que votre cher Borat n'avait pas vu depuis une paye (genre sur RTL 9 aux alentours de 2003) et que les Nuits Bis m'ont permis de revoir dans une ambiance digne de ce nom.

punisher

Il s'agit de la plus mauvaise adaptation du personnage, le portrait étant globalement à côté de la plaque. Le passé tortueux du personnage a été coupé au montage, selon le voeu de Goldblatt qui trouvait que cela ne fonctionnait pas. On lui donnerait bien raison si Dolph Lundgren était un minimum convaincant et réussissait à donner de l'émotion à son personnage. Ce qui lui manque cruellement dans le rôle du Punisher, tueur de racailles en tous genres et surtout un père et un mari éploré par la mort de sa famille. Dolphie est un homme d'action bourrin comme on adore en voir, mais là on attend un peu plus de lui que le héros qui fait la gueule. Louis Gossett Jr permet de contrebalancer le manque de charisme de Dolphie et donne justement un peu d'ampathie à Frank Castle de par leur histoire d'amitié. Néanmoins tout n'est pas à jeter et Punisher s'impose principalement comme une gros série B voire Z, qui serait peut être passé un peu mieux si on ne parlait pas du Punisher. En tant que film d'action, Punisher s'en sort correctement, alignant la bourrinade correcte, bien aidé par l'art du montage de Goldblatt (on parle du monteur de Commando et d'un paquet de films de Michael Bay). Preuve en est le dernier acte dans un immeuble rappelant le principe du beat'em all ou l'assaut de la maison qui n'est pas sans rappeler le film suscité avec Schwarzy. Passons désormais au Jour du Bis survenu le 25 juin dernier avec cinq films à la clé. Tout d'abord This is Spinal Tap, probablement le mockumentaire le plus connu du cinéma (1984).

Jour du bis 2 

Affiche réalisée par Greg Lê.

Un véritable baptême du feu pour Rob Reiner, un des acteurs principaux de la sitcom All in the family (1971-79) et futur enfileur de perles hollywoodiennes (Stand by me, Princess Bride, Misery...). Les têtes connues derrières les moustaches, les perruques et le cuir moulant défilent, au point que cela en devient un jeu de tous les reconnaître. Harry Shearer (voix phare des Simpson, dont Ned Flanders, Seymour Skinner et le révérend Lovejoy) en guitariste; Michael McKean (le frère de Saul Goodman dans Better Call Saul) en chanteur; Fred Willard (le président dans Wall-e et patron de Ron Burgundy dans Anchorman) en policier; Bruno Kirby (l'ami de Billy Cristal finissant avec Carrie Fisher dans Quand Harry rencontre Sally) en chauffeur bavard; Billy Crystal et Dana Carvey en serveurs mimes; Fred Drescher (la nounou d'enfer) en impressario; Angelica Huston en sculptrice; et même Patrick McNee. A vrai dire, votre cher Borat n'a pas connu Spinal Tap par le film (qu'il voyait pour la première fois lors du Jour du bis), mais par Les Simpson (1989-). L'épisode Un permis pour Otto Bus (saison 3, épisode 22) montrait Bart et Milhouse au concert
des Spinal tap et il se trouve que des problèmes techniques se multipliaient comme dans le film. Il est bon de souligner que si aujourd'hui Spinal Tap est un film culte (au point d'engendrer des disques et tournées), il a eu bien du mal à s'imposer en France. Une projection a bien eu lieu en 1986, mais le film avait fini directement en VHS, son exploitation au cinéma n'ayant pas eu lieu avant 2000.

En soi, This is Spinal Tap n'est pas hilarant au point de se rouler par terre, mais il a le mérite de faire rire par petites touches. (attention spoilers) Tout d'abord en se payant la tête de tous les groupes de rock de son époque ou antérieurs. La plus grosse influence reste les Beatles que ce soit pour la première formation du groupe ou le fait que dès qu'une femme est entrée dans le groupe, cela a commencé à chauffer (vous voulez un schéma détaillé?). De même, le final n'est pas sans rappeler le destin des Runaways, à la renommée discrète aux USA mais à la popularité fulgurante au Japon. A cela se rajoute les mémorables problèmes techniques, allant du décor ridiculement minuscule au décor qui ne s'ouvre pas (le moment gênant et donc hilarant par excellence). Sans compter la naïveté totale des membres du groupe, sorte d'adulescents de trente ans ne voulant pas grandir et ne comprenant pas qu'ils sont devenus has been. (fin des spoilers) D'autant que Rob Reiner respecte le principe du documentaire, tout en montrant ce qu'il veut, entre archives, interviews, coulisses et concerts. Une musique qui est assez entraînante, malgré des paroles particulièrement débiles. Passons ensuite à The food of gods aka Soudain les monstres (Bert I Gordon, 1976), adapté d'un "épisode" d'une nouvelle d'HG Wells (ce qui a valu une franche rigolade dans la salle en voyant le générique). Pas sûr qu'HG Wells lui-même s'y serait retrouvé dans cette production animalière. Sans compter qu'il s'agit en fait d'une sequelle d'un autre film partiellement adapté de Wells et réalisé par Gordon: Village of the giants (1965).

SOUDAIN LES MONSTRES

A l'attaque!

Ce film n'est d'ailleurs pas sans rappeler le célèbre Les rongeurs de l'apocalypse (William F Claxton, 1972), puisque là aussi nos héros doivent faire face à des animaux devenus énormes. Comparé au premier film qui jouait sur les expérimentations qui dégénèrent, ici nos animaux grandissent à cause d'une matière les faisant grandir. D'où des coqs, des moustiques et surtout des rats géants sur une petite île où il vaut mieux ne pas être. Manque de bol, des sportifs, deux couples (un jeune, un vieux) et deux représentants d'une entreprise sont encore sur l'île et vont devoir survivre face aux assauts de nos amis les bêtes. Evidemment vu l'époque, vous vous doutez bien que nous ne sommes pas à l'heure des animaux en cgi, encore moins devant une grosse production hollywoodienne friquée. Donc le principe revient à mixer deux mêmes plans en un seul pour montrer à la fois les acteurs censés être petits et les animaux censés être grands. Une vieille technique qui fonctionne plutôt bien durant la plupart du film, si ce n'est quelques couacs. Comme les mouvements au ralenti des animaux (même dans les plans suscités) souvent ridicules ou des plans rapprochés avec des maquettes mal foutues. A l'image de ce coq qui s'attaque au personnage principal (Marjoe Gortner, héros de Starcrash) de l'intérieur, alors qu'on ne le voit pas à l'extérieur. Un bonheur délirant d'autant plus que les parties coq et homme sont mal coordonnées.

soudain

Par ailleurs, comme le soulignait quelques spectateurs, on ne retrouve pas le fameux crédit disant que les animaux n'ont pas été mis en danger ou tué sur le tournage. Au vue du carnage général (on pourrait s'amuser à compter le nombre de rats explosés au fusil et autres explosions), on ne vous fait pas de dessin quant à leur sort. Outre une technique variante, le film peut gagner ses galons de nanar par une version française succulente (les punchlines misogynes toujours un bonheur rigolard) et des coupes parfois spectaculaires. A l'image de ce moment romantique où le sportif et la représentante en viennent à s'amouracher, avant la subite venue du mari de la femme enceinte! Puis comme évoqué plus haut, les personnages sont tous des clichés et cela en devient merveilleusement drôle. Le sportif au grand coeur, le salaud de première qui veut exploiter le liquide, la vieille dame dépassée par la situation, la femme enceinte qui est vite sur pied après avoir accouché... On en a pour tous les goûts, y compris dans un final ouvert, propice à une énième suite (La malédiction des rats de Damian Lee, 1989). Tout un programme! Passons probablement au grand événement de la journée, la cerise sur le gâteau (et pourtant ce qui arrive après est encore un beau morceau) avec présentation s'il vous plaît. Après avoir accueilli Joe Alves en février 2015 pour une projection de Jaws (Steven Spielberg, 1975) et Jaws 3D (Alves, 1983), le Jour du bis a laissé place à Les dents de la mer 4 : La revanche (Joseph Sargent, 1987).

JAWS_4

Vous ne trouverez pas accroche plus jubilatoire. 

Vu que le film de Joe Alves n'a pas marché comme il l'entendait, le patron d'Universal Sidney Scheinberg en vient même à renier le film, ne le comptant pas dans sa possible trilogie (Alves a moyennement apprécié). Scheinberg en bon exécutif veut lancer au plus vite pour l'été 1987 un Jaws 4, qui plus est en faisant de sa femme Lorraine Gary (aka Madame Brody dans la saga) l'héroïne du film. En retrait dans le premier film, elle avait été plus présente dans le second opus signé Jeannot Szwarc (1978), puis absente du troisième. La revanche du titre est donc aussi celle de Gary qui a enfin tutoyé le haut de l'affiche. L'intrigue se désolidarisant du troisième, Lance Guest et Mitchell Anderson succèdent à Dennis Quaid et John Putch dans le rôle des fils Brody. Mais voilà, suite à une production en quatrième vitesse, le film aligne les catastrophes: scénario écrit à la va-vite (on n'a pas le temps!), des reshoots donnant lieu à la fin de film la plus délirante rarement vue (on en reparlera), mer des Bahamas agitée, requins qui déconnent (comme toujours sur la franchise), des invités de dernière minute (comme des yachts débarquant dans le champ)... Que le film a pu se faire aussi rapidement tient parfois du miracle. Jaws 4 réussit pourtant à faire moins au box-office que Jaws 3D, terminant le règne cinématographique de la saga (et peut être pas un mal). Quant à Michael Caine, il touchera un peu plus d'1 million de dollars pour son second-rôle, argent qui servira à construire sa nouvelle maison (anecdote connue mais qui fait toujours rire) !

n_104

 

Votre cher Borat posant avec la bête.

En soi, cet épisode n'est pas un nanar ou tout du moins il ne l'est qu'à de rares moments. On rigolera davantage devant un Peur bleue (Renny Harlin, 1999), lui-même se trouvant un divertissement décomplexé dès le départ. Jaws 4 est avant tout un mauvais film, fait pour de mauvaises raisons, mais pas forcément une purge. Sargent reprend les principes de ses aînés: jouer sur le point de vue subjectif du requin pour éviter de trop le montrer (ou contrecarrer les soucis techniques), le thème de John Williams, un requin vorace... Sauf que comme le dit l'accroche de l'affiche "cette fois-ci, c'est personnel" ! Le requin ne semble vouloir s'en prendre qu'aux Brody, mère, fils et même petits-enfants. Ainsi la petite du fils Brody (Guest) manque de se faire manger tout cru (ce sera la monitrice qui passera à la casserole), le plus jeune fils sert d'apéritif en ouverture et la grand-mère a un lien plus ou moins télépathique avec le requin. Ce qui donne un scénario un poil surréaliste voire délirant, auquel il faut rajouter une petite romance entre Lorraine Gary et ce vieux loup de mer de Michael Caine (dont la chemise passe souvent de mouillée à sèche, à cause de la chaleur des Bahamas et de la longue préparation des plans), Roy Scheider ayant définitivement quitté le navire. Mais indéniablement si on doit retenir quelque chose de Jaws 4, c'est bien sûr son ahurissant final. (attention spoilers) Contre-toute-attente, l'ami Mario Van Peebles et camarade du fils Brody en vient à affronter le requin malgré lui (lui-même mourant dans des conditions jubilatoires), avant de finir croqué et plongé sous l'eau. C'est alors que par le miracle du saint-esprit, il revient à peine amoché! Autant dire qu'on tient probablement un des meilleurs moments involontairement comiques des 80's. (fin des spoilers)

ténèbre jaquette

Après les animaux en tous genres, passons dorénavant à Ténèbres (Dario Argento, 1982). Un film qui revient au tueur de femmes (mais pas vraiment un giallo puisque des hommes sont également tués), avec un récit de tueur en série exécutant des personnes en s'inspirant d'un auteur. Un tueur quelque peu particulier, dont le mode de fonctionnement peut prêter à confusion à mesure que le spectateur avance vers la résolution. (attention spoilers) Un peu comme Catherine Tramell (Sharon Stone) dans Basic Instinct (Paul Verhoeven, 1992), l'auteur s'inspire de ses romans pour tuer et profite de sa tournée littéraire pour exécuter quelques personnes qui le dérange. Un journaliste, des gens un peu trop proches de la vérité, une ancienne amante gênante, un inspecteur, son collaborateur (John Saxon en mode touriste parfois)... Le côté alambiqué du film est parfois étrange, car si le personnage sort de l'aéroport dès la seconde séquence, il n'a pu commettre le premier meurtre en Italie servant d'ouverture. Reste que les meurtres sont toujours bien réalisés, le pire sort étant laissé aux dames. Le meurtre de la jeune fille est peut être le plus cruel, car Argento fait monter le suspense en privilégiant d'abord une poursuite entre un doberman et elle. Le tueur ne donne sa sentence que bien après, une fois qu'il sait qu'elle est au courant de ses méfaits. Quant celui du couple lesbien est peut être le plus barbare, les deux femmes se faisant littéralement massacrées.

 

Toutefois, contrairement au film de Verhoeven, Argento fait plutôt un film à enquête, laissant le spectateur vierge de possible source de tueur jusqu'à la résolution. Pas un mal car le réalisateur peut jouer comme il veut avec les nerfs de ses spectateurs. La différence avec Tramell dont on est quasiment sûr qu'elle est la tueuse jusqu'à l'inévitable confirmation. (fin des spoilers) Enfin, c'est un bonheur d'écouter au cinéma la musique des Goblins, reformés le temps de cette composition. Une bande-originale riche en électronique, reprise avec brio par le groupe Justice en 2007. Votre cher Borat vous laisse faire la comparaison avec les deux morceaux ci-dessus. Enfin terminons cette cuvée avec un film français. A l'image de La classe américaine (Hazanavicius, Mézerette, 1993), A la recherche de l'ultra-sex (2014) est un remontage de plusieurs films afin de donner lieu à une toute autre histoire. Sauf que là nous ne sommes plus à la Warner, mais dans le monde merveilleux du film érotique voire pornographique vu par le duo Nicolas et Bruno (Message à caractère informatif). Soit un visionnage de 2500 films datant entre 1974 et 1995. Comme La classe américaine à l'époque, il s'agit d'une commande de Canal + cette fois-ci pour fêter les trente ans de la chaîne. Rien de plus normal quand on rappelle qu'initialement la chaîne était cataloguée par "Cinéma, Foot, Porno". Le film mélange assez savoureusement science-fiction, sentaï ou film policier. 

A la recherche de l'Ultra-sex : Affiche

Preuve en est avec les enquêtes saugrenues de Christian Coiffure et de drôles de dames faisant deviner des indices avec leur sexe; des aventuriers de l'Espace sortant d'une mauvaise parodie X de Star Trek; un sentaï où les héroïnes ont les seins non-couverts; ou encore une jeune asiatique agressée façon Evil Dead par des câbles usb à son travail (ah les japonais!) ! Le tout réuni autour de l'ultra-sex volé et déclanchant une frénésie sexuelle dingo sur la planète Terre. On s'amusera des différentes piques envers divers artistes ressemblant souvent fort aux acteurs des films concernés: le général Demis Roussos, l'inspecteur Kassovitz, Antoine de Caunes, l'église Guillaume Galienne, la planète Mireille Darc ou encore les Daft Punk passent au crible du duo. Néanmoins, le meilleur extrait provient certainement de ce court-métrage se déroulant dans un magasin de jouets, Toy Shop (Chuck Vincent, 1980). Imaginez une seconde, Ken avec poutre apparente et Barbie en porte-jartelles quand les lumières sont éteintes; le Captain Kirk en relation gourmande et croquante avec Uhura; Miss Peggy qui trompe Kermit; ou une poupée gonflable avec bouche édentée mangeant des pénis de poupées! Le duo a même trouvé une version porno de Cyrano de Bergerac. Votre cher Borat vous laisse imaginer sous quelle forme est le pic, le roc, que dit-il la péninsule. Une salle hilare durant un peu plus d'une heure, qui plus est après quatre films d'affilée (en général, on commence à entendre des roupillons), c'est toujours cela de pris. Allez à la prochaine! 

toy shop

Vous ne verrez plus jamais une poupée gonflable de la même manière.

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Commentaires
T
Ahaha la tête de vainqueur !! :D
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A
Et le 4 sera encore plus médiocre ! D'ailleur, au delà de l'anecdote de la maison de Michael Caine, l'acteur reconnaîtra aussi n'avoir jamais vu le film en entier. Tu peux le rajouter !
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B
En même temps, curieusement c'est Pryor qui permet de ne pas s'ennuyer devant Superman 3. Sinon un avis sur les autres films?
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A
Je rejoins ton avis concernant Superman 3. Richard Pryor, en mode cabotinage, vole la vedette à Christopher Reeve. On passe alors d'un film fantastique à une comédie limite cartoonesque. Une vraie déception
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