Rock en exile
Spécial Fête de la musique!
En 1971, les Rolling Stones sont au plus mal: leur dernière tournée s'est vue dramatiser par la mort d'un spectateur noir et le fisc anglais est à leurs trousses. Le groupe s'éxile alors dans le sud de la France, plus particulièrement, dans une cave à vin. Ils vont alors réaliser l'un de leurs meilleurs albums, une pièce maîtresse du rock: Exile on Main St.
Le groupe est alors formé de Mick Jagger est au chant, à l'harmonica, à la guitare et même de la harpe; Keith Richards au chant (sur Happy, l'une des seules chansons qu'il a chanté), à la guitare, la basse et au piano; Mick Taylor à la guitare et basse (il quittera le groupe en 1973); Bill Wyman à la basse; et Charlie Watts à la batterie.
Personnelement, je n'aime pas trop acheter les albums, car on est souvent déçu. Or là, l'achat ne se justifit même pas. Ce disque est une pure merveille, plus d'1h de bonheur auditif. Rocks off et Rip This Joint nous mettent dans une ambiance de rock pur; du folk avec Sweet Black Angel; du gospel avec Loving up; ballade avec Shine a light;... Tous les genres sont sur cet album, donnant un résultat monumental.
Les Rolling Stones sont mémorables (même si dans une cave à vin, t'es plus souvent torché!). Je finirais en évoquant ma chanson préféré, Let it loose. On y retrouve du clavier, du piano ou encore des trompettes pour une chanson mythique et indispensable. En résulte, un album qui reste à jamais dans les mémoires, plus de 36 ans après. A ceux qui ne le possèdent toujours pas, achetez la réédition.