Ken le survivant version live

23 mars 2011

Ken le survivant version live

Genre: gore (interdit aux - 16 ans)
Année: 1991
Durée: 1H25

L'histoire: après avoir assassiné les gangsters qui ont tué sa fiancée, Ricky se retrouve dans une prison où la violence est très courante. Ricky va utiliser ses pouvoirs pour éliminer les malfrats, mais les chefs de la prison ne l'entendent pas ainsi.

La critique de Eelsoliver:

Attention, film de barge en perspective ! J'ai nommé Story of Ricky, réalisé par Nam Nai Choi en 1991. Pour ceux qui se souviennent du dessin animé Ken Le Survivant, Story of Ricky pourrait s'apparenter à une version assez libre et très inspirée du célèbre manga gore et sanglant de Tetsuo Hara. D'ailleurs, Story of Ricky est basé sur une bande dessinée japonaise.
De par son univers, totalement déjanté et ultra-violent, Story of Ricky n'est pas sans rappeler un certain Braindead, réalisé par Peter Jackson.

Au niveau du scénario, pas grand chose à retenir. En vérité, il ne faut pas regarder cette curiosité cinématographique pour son scénario mais plutôt pour son incroyable inventivité. Le film se permet tous les excès et toutes les excentricités. Certes, Story of Ricky ne lésine pas sur le gore et les litres de sang.
Pourtant, bien que souvent (et volontairement) ordurière, la violence de cette péloche horrifique est un véritable bonheur !

C'est tellement gros, excessif, furieux et débile que le film de Nam Nai Choi en devient jouissif ! Attention, SPOILERS !
Ricky Ho est un jeune homme qui possède des pouvoirs surnaturels et qui maîtrise les arts martiaux. Après avoir puni ceux qui ont assassiné sa fiancée, il se retrouve dans une prison où règne la violence et la terreur.
Pourtant, très vite, Ricky mène une justice implaccable et expédie en enfer les chefs de clan de la prison. Ce qui n'est pas du goût de l'administration en présence.
Coup de poing meurtrier, yeux exorbités, tête arrachée et techniques de kung-fu sorties de nulle part, font partie du menu fretin.

Evidemment, au niveau des trucages, Story of Ricky n'est pas une grosse production. On nage davantage dans le cinéma bis.
Pourtant, impossible de ne pas être emballé par ce délire "pelliculaire", qui délivre largement la marchandise en matière de bastons et d'effusion de sang.
Nul doute que certaines productions asiatiques plus récentes, notamment Tokyo Gore Police et The Machine Girl, ont largement été influencées par le film de Nam Nai Choi. En résumé, un petit bijou dont la présence sur le site Nanarland est pour le moins étrange...