Un Soprano,du western,de l'underground,de la vendetta et du choc
Retour sur la journée de Mardi, au festival de Berlin. Présenté en Panorama, Welcome to the Rileys de Jake Scott (fils de Ridley) permet à Kristen Stewart, de se barrer des rouleaux compresseurs Twilight. Cette dernière incarne une stripteaseuse, reccueillie par un homme, incarné par James Gondolfini, dont la fille fut assassinée, des années auparavant. Un film sur un terrain trop banalisé, mais plaisant, grâce à sa réalisation et ses acteurs.
James Gondolfini et Kristen Stuart.
Après The Proposition de John Hillcoat l'année dernière, voici un nouveau western australien, toujours dans la catégorie Panorama, Red Hill de Patrick Hugues. Un film assez violent avec un monstre froid, sans émotion, mais bien humain.
Le documentaire de Céline Danhier, Blank City, montre une plongée dans le New York de la fin des années 70, époque du no wave et cinéma de transgression. Sans argent mais avec beaucoup d'enthousiasme, la réalisatrice a rencontré des témoins clés de l'époque, comme Debbie Harry, Jim Jarmusch ou Steve Buscemi. Ils revendiquaient le manque de moyens et de technique, malgré leur refus de toute limite.
Shekarchi de Rafi Pitts raconte l'histoire d'un homme, qui perd sa femme et sa fille, lors d'une fusilade en pleine manifestation. Des plans splendides mais un rythme très lent.
Le seul film japonais de la compétition, Caterpillar de Koji Wakamatsu, a polémiqué un peu, à cause de scènes sexuelles très originales. En 1945, une femme doit s'occuper de son mari, revenu de la guerre, sourd, sans bras, ni jambe. Un film qui a choquer les spectateurs.
A suivre...