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Cine Borat
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5 mai 2011

The World is dead

Les zombies sont devenus les maîtres du monde. Seul une poignée de scientifiques et de militaires survivent dans une base nucléaire. Mais les ennuis vont commencer quand les scientifiques veulent faire devenir les zombies plus humains, tandis que les soldats veulent les tuer...

Après les succès des 2 premiers volets de sa trilogie des morts vivants (en l'occurence La nuit des morts vivants et Zombie), Georges A Romero décide de clore la trilogie (temporairement) avec Le jour des morts vivants. La bande annonce est assez marrante, avec un zombie regardant le film au cinéma. Pourtant, le film est nettement moins drôle. Ici, seul quelques humains ont survécus et ils ne s'entendent pas à merveilles. Quand l'un veut détruire, l'autre veut l'apprivoiser. Ainsi, se forme un conflit morale entre les militaires et les scientifiques. Les ennuis commenceront à s'accumuler et le conflit va donner lieu à un véritable bordel.

Romero montre très bien que l'Homme n'arrive jamais à s'entendre avec l'autre, tout comme avec les zombies. Les militaires sont impériaux, toujours avec leurs gachettes. Les scientifiques avec leurs idéaux. A vrai dire, il ne se passe pas beaucoup de choses dans la première partie, à part quelques engueulades et un apocalyptique plantage de décor. C'est surtout dans la seconde que ça se réveille. Les expériences des scientifiques deviennent intéressantes. Romero cherche à nous montrer que le zombie peut redevenir humain. Que ce soit avec l'apprentissage de l'alphabet qu'autres choses. Sans compter que certains arrivent encore à survivre, malgré des organes en moins.

Les zombies et les effets spéciaux sont d'autant plus mélioratifs voire supérieurs, par rapport aux précédants volets. On voit que Romero a eu un budget plus conséquent pour ce nouveau film. La fin est tout simplement grandiose avec sa dose massive d'hémoglobine et de tueries. Mais on remarque quand même que Romero a fait mieux précédemment. En même temps, dépassere La nuit... et Zombie est assez difficile. A noter qu'il a eu droit à un remake avec Ving Rhames (déjà présent dans celui de Zombie, L'armée des morts), qui n'est d'ailleurs jamais sortit en France. Tant mieux

Un bon film d'horreur mais en dessous des 2 premiers volets.

La critique d'Alice In Oliver:

Le Jour des Morts Vivants est donc le dernier chapitre de la trilogie des morts, réalisée par George A. Romero.
Pas facile de passer après deux excellents épisodes, la Nuit des Morts-Vivants et Zombie étant considérés aujourd'hui comme de véritables classiques du genre horrifique.

Faute d'appartenir aux grandes références du genre, Le Jour Des Morts Vivants reste probablement le dernier grand film de zombies de l'ami Romero.
Certes, Le Jour des Morts Vivants reste inférieur à ses prédécesseurs, mais il conclut parfaitement la trilogie, en obéissant à une certaine logique.
En effet, avec la Nuit des Morts Vivants, Romero évoquait le début de l'invasion. Puis, avec Zombie, la contamination se généralisait dans le monde entier.

Enfin, dans le Jour des Morts Vivants, les créatures sanguinaires ont quasiment exterminé toute la population humaine.
Ici, ce sont donc quelques survivants qui sont mis à rude épreuve. De ce fait, George Romero expose deux points de vue opposés: celui des militaires qui veulent à tout prix exterminer les zombies, et celui des scientifiques, qui tentent de percer les secrets des monstres assoiffés de chair humaine.

Pour les chercheurs, si l'espèce humaine veut survivre dans ce monde plongé dans la terreur et le chaos, elle doit apprivoiser le zombie.
Pour cela, il faut déceler l'humanité restante chez ces créatures cannibales. Des expériences sont menées sur un mort vivant, le cobaye étant conditionné à des réflexes primaires mais terriblement humains.
A force de travail et de persévérance, un chercheur finit par rendre le zombie expérimental "docile" (un terme à mettre entre guillemets tout de même !). C'est probablement l'aspect le plus intéressant du film.

A partir de ces différents éléments, Romero signe un film porteur d'espoir. Ce qui est plutôt paradoxal puisque l'action se situe dans un monde qui semble condamné à sa perte. Mieux encore, dans le Jour des Morts Vivants, c'est le zombie expérimental qui apparaît presque comme le personnage le plus humain, les militaires étant décrits comme des soldats bourrins, idiots et tirant sur tout ce qui bouge.
Un excellent cru de Romero, mais encore une fois, moins brillant que les deux précédents chapitres, qui avaient tout de même placé la barre très haut !

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Commentaires
A
je le chroniquerai sur Naveton cinéma !
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A
à noter qu'il existe une suite, sans intérêt par ailleurs
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B
Pas vu Survival et pas envie. Merci pour les renseignements sur le remake.
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T
C'est pas le meilleur de la saga, mais, je l'aime bien, notamment à cause du personnage de Bud. Quand au remake, Locutus57 en avait parlé il y a quelques temps et sa chonique laissait entendre qu'il s'agissait d'un simple film d'action sans reèl substance.
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A
surtout le dernier... Oh mon dieu !
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