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10 octobre 2011

La boxe de l'ivrogne

combats-de-maitre

genre: action, arts martiaux
Année: 1994
durée: 1h40

l'histoire: En 1915, Wong Fei-Hung découvre un trafic manigancé par des agents britanniques et de traîtres chinois pour faire sortir des trésors du patrimoine national. Pour combattre ces conspirateurs, il met au point une redoutable technique de combat.

la critique d'Alice In Oliver:

Combats de Maître, réalisé par Liu Chia-Lang, est évidemment un film d'arts martiaux qui a pour but de relancer le genre au milieu des années 90.
Ce long-métrage est avant tout un hommage aux films de la Shaw Brothers, l'objectif étant également de mélanger combats, humour et cascades impressionnantes.
Pour cela, Liu-Chia Lang a l'intelligence de faire appel à Jackie Chan, à nouveau très en forme dans un exercice qu'il connaît bien.

Inutile de revenir sur le scénario, celui-ci étant pour le moins inexistant et juste prétexte à toute une série de bastons.
Mais soyons honnêtes, on ne regarde pas non plus ce genre de film pour la complexité de son scénario.
A partir de là, Combats de Maître repose essnetiellement sur le charme de Jackie Chan.

En l'occurrence, l'acteur fait le pitre mais a bien l'intention de prouver l'étendue de ses capacités. Ici, Jackie Chan incarne Wong Fei-Hung.
Ce dernier met au point une technique de combat très particulière: la boxe de l'ivrogne. Effectivement, l'intéressé a besoin de boire pour pratiquer une boxe efficace, au grand désespoir de son père, qui lui interdit pourtant de se battre.

Au niveau de la direction des acteurs, pas grand chose à redire. Le danger était de laisser Jackie Chan en roue libre.
Or, l'interprète sait doser son jeu. Ensuite, le film contient de nombreuses séquences de bastons très impressionnantes.
Visiblement, Jackie Chan est au sommet de son art. La grande force de Combats de Maître est de mélanger habilement kung-fu et comédie.
Un très bon film de genre qui devrait logiquement ravir les fans de Jackie Chan, et plus largement, du cinéma asiatique.

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Commentaires
B
En sachant que Jackie Chan a fait un autre film avec la boxe de l'ivrogne, Le maître chinois de Yuen Woo Ping. Un cru assez tordant dans l'ensemble (la séquence où Jackie découvre que la fille qu'il a pelloté est en fait sa cousine, fous rires garantis!).
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A
merci pour toutes ces précisions
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H
Quelques petites précisions.<br /> <br /> Ce film ne fait pas hommage aux films de la Shaw Brothers, mais plutôt aux premiers succès de Jackie Chan, dont "Drunken Master" dont ce film est sensé être la suite.<br /> Liu Chia Liang ne fait pas appel à Jackie Chan, mais c'est Jackie Chan qui fait appel à Liu Chia Liang, il le virera même en cours de route pour visions différentes des choses (Liu étant très attaché à l'aspect apprentissage, comme on l'a vu dans "la 36ème chambre de Shaolin". Les deux n'étaient pas d'accord non plus sur le style de combats à adopter) alors Jackie s'attache plus aux combats et à l'humour.<br /> <br /> Ce film pouvait faire peur en partant sur un concept foireux, faire jouer à un Jackie ayant dépassé la quarantaine, le rôle d'un Wong Fei Hong d'une vingtaine d'années. De plus, sa mère est interprétée par Anita Mui qui était plus jeune que Jackie de plusieurs années (depuis elle est morte).<br /> Enfin, Wong Fei Hong, surtout depuis la Saga "Il était une fois en Chine" de Tsui Hark avec Jet Li, avait, dans l'imagerie populaire, le crane rasé avec une longue natte. Mais Chan a refusé de se couper les cheveux.<br /> <br /> Malgré ces craintes et les désaccords entre Liu et Jackie, se film se révèle jouissif grâce à de multiples combats parfaitement chorégraphiés, variés et spectaculaires. Les notes d'humour fonctionnent également, ce qui fait de ce film un très bon film, l'un des meilleurs du genre.<br /> <br /> A noter qu'il y a un "Drunken Master 3", réalisé par un Liu Chia Liang, vexé d'avoir été viré du 2, sans Jackie, donc, et qui est une fausse suite apparemment insipide.
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