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15 mars 2015

Cuvée classée Myers

La dernière fois que la Cave de Borat avait abordé une saga, cela avait cassé la baraque à base de Rage against the machine (on dit "merci qui?" pour le bon son ?). Il était donc temps pour votre cher Borat de revenir sur une autre saga cette fois-ci plus longue, plus gourmande, plus croquante, plus saignante (ou à point ou bien cuit, vous voyez comme vous voulez) car mes chers lecteurs, on va revenir cette semaine sur une des sagas phares du slasher. Mais non, pas Vendredi 13 et son fameux amateur de machette, ni même l'ami Freddy qui ne demande qu'à sortir ses griffes dans la nuit, mais bien évidemment d'Haddonfield, fief de celui qui sévit chaque 31 octobre depuis 1978. Egalement celui qui a propulsé la carrière de Seignor Big John alors auréollé de l'aura d'Assaut (1976) et augure une merveilleuse carrière à base de catcheur à lunettes révélatrices, chose, camionneur héroïque de bas étage, chasseurs de vampires et autres prisonniers borgnes. Mais c'est une autre histoire (sachez qu'il y aura certainement une cuvée spéciale Big John un jour). Nous allons bien sûr parler de la saga Halloween, série de films au combien inégale et valant son pesant de cacahuètes dans la nanardise monumentale, voire pire dans le navet putassier. (Attention spoilers) Tout commence en 1974 avec Black Christmas (Bob Clark, 1974), premier film que l'on qualifie de slasher. Un sous-genre horrifique hérité du thriller (récit mettant en scène une enquête liée à un tueur en série) et du giallo (un tueur qui tue majoritairement des femmes à l'arme blanche), où le tueur tue une bande d'adolescents, si possible en passe d'aller à l'université comme cela il y aura plus de sexe!

En sachant que bien avant, des cinéastes comme Mario Bava ou Alfred Hitchcock ont donné lieu aux préludes de ce sous-genre qui deviendra terriblement populaire avec Halloween (1978). Ce film apparaît donc comme le second "vrai" slasher, mais surtout comme le premier à être un véritable succès au box-office. Viendront ensuite Vendredi 13 (Sean Cunningham, 1980) et consorts. Mais plus qu'un succès commercial donnant lieu à des suites quasi-inévitables (le Hollywood d'aujourd'hui n'a rien inventé, prenant parfois trop modèles sur les précédents cas), Halloween est une véritable institution à lui tout seul, dont la plupart des films d'horreur essayeront de copier parfois à la limite du plagiat (le début de Vendredi 13 en est bien la preuve). Générique, musique répétitive de Big John himself et pourtant totalement hypnotisante. Le thème musical du film est un des tops du synthétiseur et sa répétition qui surviendra plus d'une fois dans le film apparaît comme un jump scare à lui tout seul. Puis vint le plan subjectif doublé d'un beau plan-séquence qui a été pompé jusqu'à la moelle (je reviens encore sur Vendredi 13 ?) et même dans le reste de la saga (tant qu'à faire, autant recycler le premier opus). Imaginez-vous entrer dans l'intimité du tueur et surtout ne pas connaître son visage avant un inévitable plan rapproché. Le voyeur (Michael Powell, 1960) l'avait fait mais avec une caméra, ce n'était donc pas totalement subjectif. Idem pour Black Christmas sur quelques plans.

Puis on passe à une ellipse de vingt bonnes années. Le public va suivre pendant tout ce temps des copines de lycée le soir d'Halloween, pendant que Michael Myers va s'évader et les traquer durant toute la journée. Pour mener à bien cela, Big John donne à Michael Myers une omniprésence dans le film, apparaissant même quelques secondes dans un arrière-plan. Le but est de garder une tension constante pour faire frisonner le spectateur. Myers n'agit pas et pourtant il est toujours dans le champ, attendant le bon moment et donnant lieu à un véritable malaise. Evidemment, que serait un bon méchant de slasher sans ce côté indestructible qui fait son charme? Armoire à glace qui ne prend aucun coup, à la poigne ravageuse et au couteau tranchant, se montrant sous un masque trop grand... Myers est une machine à tuer, le genre incontournable et qui reste en mémoire. Face à des jeunes femmes, il a l'avantage imparable. Sans compter que le coco n'y va pas de mains mortes non plus avec les hommes, puisque le premier mort est un homme dont Myers a volé la voiture. Sans compter le copain d'une des filles qui passe merveilleusement à la casserole (cou à la limite de l'éclatement, avant un bon coup de poignard qui accroche!).

"Coucou c'est Marky Mark qui te parle. Tu sens ces bonnes vibrations?"

Parmi les actrices, Big John a trouvé la perle rare avec Jamie Lee Curtis, fille de Tony et Janet Leigh. Découverte par Big John, elle reviendra sous sa direction le temps de Fog (1980) où elle sera plus dévergondée. Par ailleurs, c'est peut être la seule fois que l'on voit le visage de Michael Myers au moins adulte, le temps d'un court plan. Probablement parce que Big John ne s'attendait certainement pas à voir fleurir une saga et ce malgré la fin ouverte. Pourtant je n'ai pas découvert cette saga par le premier opus, ne l'ayant vu que quelques temps après, le temps de le trouver en DVD. A cette époque, votre cher Borat découvrait les joies de la galette et autant dire que mes parents s'étaient bien marrés à les trouver. D'autant qu'à cette époque, le DVD bien que présent depuis 1998 n'avait pas encore le catalogue monstrueux d'aujourd'hui et encore, il en a toujours moins que celui de la VHS (certains films sont encore inédits sur CD). D'où aussi le fait que je ne me sois mis au DVD que fin 2002. Toutefois, certains films étaient facilement trouvables à des prix aussi bas que deux euros, ce qui est toute la différence de nos jours où ce genre de prix est donné dans des boutiques d'occasion ou pour de vrais films de seconde zone. C'est ainsi que je me suis payé la plupart des Halloween (le premier, mais plus facilement le 3, le 4 et le 5, puis H20 pour un peu plus), mais aussi The brood (David Cronenberg, 1979), King Kong 2 (John Guillermin, 1986), Amytiville 2 (Damiano Damiani, 1982), Maximum Overdrive (Stephen King, 1986)... 

Une époque tout de même révolue à l'heure où même certains classiques sont à dix euros en dvd simple. Beaucoup trop cher pour ce que c'est souvent. Depuis, Halloween est devenu facilement disponible que ce soit par une édition collector 2 DVD, faisant meilleure grâce au film que l'édition d'Opening que je possède; et évidemment l'édition BR de Pathé. Pour le deuxième volet (1981), Big John ne devait pas le réaliser, laissant place à Rick Rosenthal, pas connu pour avoir fait grand chose de bon (par exemple, un téléfilm servant de séquelle aux Oiseaux). Jamie Lee Curtis revient tout comme Donald Pleasance pour cette suite directe. Pourtant rien ne se passera correctement, puisque mécontent du premier montage, Big John dû se dépatouiller tout seul afin de retourner plusieurs scènes et notamment de meurtres (alors qu'il était bloqué entre la post-production de New York 1997 et le projet de biopic sur Jim Morrison). Parmi les scènes les plus marquantes de ce volet se déroulant massivement dans un hôpital où personne ne vous entendra crier, il y a bien évidemment le jacuzzi de la mort, bouillant pour ses visiteurs grâce aux soins du docteur Myers. Plus violent certes, mais pas meilleur que le premier. Une séquelle tout au plus correcte et fun qui donne quelques petites réponses à l'acharnement de Myers. Pour cause il est ni plus, ni moins que le frère de Laurie Strode, le personnage de Jamie Lee Curtis et elle fut adoptée suite au meurtre de sa grande soeur. 

"Mike tu viens me faire un massage avant que l'on goûte au jacuzzi, j'ai la nuque raide..."

Par ailleurs, le climax se veut impressionnant, véritable déluge pyrotechnique où Myers crame tout comme Loomis, laissant planer un certain suspense quant à la suite d'une possible franchise. Cette épisode peut être vu comme une sorte de huis clos, Myers étant concentré sur l'hôpital où se trouve Laurie. Aucun échappatoire pour la plupart des personnages, si ce n'est essayer de survivre aux sévices de Myers. Je n'ai pas acheté Halloween 2, mais quelqu'un me l'avait prêté à l'époque. Je n'ai vu le troisième volet (1983) qu'il y a quelques mois. J'ai vite compris pourquoi je n'avais pas voulu le voir avant. Pas forcément du fait que Myers, Loomis ou Strode ne soient plus de l'aventure comme c'est souvent repproché, mais parce que le film est vraiment mauvais. L'idée de départ est intéressante, y compris de voir ailleurs que Myers (d'autant que le final du 2 enchaînait sur une bonne conclusion). Incapable de passer outre des scènes de meurtres plutôt pas mal (notamment celle des serpents), le scénario ne passionne jamais et le spectateur de s'ennuyer totalement devant. De plus, Tommy Lee Wallace n'est pas non plus un bon réalisateur et sa seule réelle lettre de noblesse fut It (1990), largement aidé par un Tim Curry au sommet de son art. De plus, Tom Atkins jouait bien mieux dans Fog (mais quelle scène du téléphone...). Clairement un énorme ratage qui réussit l'exploit d'être un des pires volets de la saga, mais aussi un des pires spin-off de tous les temps.

Halloween 3 (photo)

"Mais qu'est-ce que je fous dans cette merde???!!!"

Parfois les bonnes intentions ne font pas un film. Sans compter que la jaquette d'Opening est purement mensongère, puisqu'elle annonce un Myers guéri et montre sa trogne d'amour, alors qu'il n'apparaît pas une seule seconde dans le film! Il faut bien vendre des DVD mais bon... Voici venir le premier volet que j'ai vu à savoir le quatrième opus (Dwight H Little, 1988). Formant un dyptique avec le cinquième volet (Dominique Othenin-Girard, 1989), le film met en scène la fille de Laurie Strode (!) incarnée par Danielle Harris (qui jouera par la suite dans... le remake de Rob Zombie) aux prises évidemment avec tonton Michael! Mais évidemment le spectateur n'est pas là que pour le meurtre, il lui faut du gourmand, du croquant ! Alors les réalisateurs se mettent à parsemer leurs films de jolies pépées, si possible en petite tenue. Ainsi dans le 4 un petit brun couche (enfin préliminaires...) avec la fille du shérif au coin du feu (poésie). Dans le 5, ce sera dans une grange, avec meurtre en plein coït (allusion plus qu'évidente à La baie sanglante de Bava). La jeune Danielle est clairement insupportable, d'autant que les gros plans sur son visage faisant de drôles de mimiques sont plutôt gênants. Les deux films se permettent également de pomper largement le plan-subjectif de Big John, tout d'abord avec le final du 4, puis dans le 5, Myers observe ses proies en pleine fornication. Les meurtres n'ont quasiment aucun intérêt, à part la mort en coït ou Myers qui transperce littéralement un mec avec un fusil à pompe!

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Coucherie au coin du feu par Richard Clayderman.

On n'est même plus dans le gore, vu que la plupart des plans lors des meurtres sont coupés au maximum, ne permettant même pas du fun. Si le quatrième réussit encore à être un petit nanar, le cinquième s'enferme dans une routine pénible. On voit rapidement les limites de la franchise Halloween au fil du temps. Par contre, qu'est-ce qu'on rigole! Outre les scènes coquines abordées plus haut, c'est aussi l'occasion pour Donald Pleasance de sortir sa panoplie cabotine dans toute sa splendeur et de voir aussi à quel point les scénaristes n'avaient déjà plus d'idées à l'époque. Preuve en est ce final merveilleusement what the fuck (Myers secouru par un homme sorti de nulle part), qui prendra tout son sens dans un sixième opus ahurissant. On en parle aussi du thème musical qui passe à la moulinette caribéeenne façon Commando (James Horner, 1985) ? Je n'ai pas vu en The curse of Michael Myers (Joe Chappelle, 1995), mais le peu que j'ai vu suffit à dire qu'il s'agit probablement du pire opus de la franchise. Jugez sur le seul pitch: Michael Myers et Jamie sont kidnappés par une secte et cette dernière a inséminé du sperme de Michael dans le corps de Jamie, la rendant enceinte. Mais Myers s'évade et tue Jamie, avant de chercher son bébé qui est récupéré par Tommy, le gamin que gardait Laurie dans le premier volet (!). Vous trouvez cela délirant? Hé bien bienvenue dans Halloween 6, introuvable en France jusqu'à sa sortie en BR par Studio Canal et remonté au moins trois fois. 

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"Donald qu'est-ce qu'on fait dans cette galère? -Je ne sais pas pour toi Paul mais moi, ce sera la dernière!"

A cette époque, Myers entre sous les ordres des Weinstein, qui n'hésiteront pas à charcuter le film. De toutes manières, tout ce que touche les Weinstein dans l'horreur devient toujours assez rapidement un carnage (allez demander à Wes Craven et Alexandre Aja, ils vous ferront un petit topo de la chose). Parmi le carnage, la dernière apparition cinématographique de Donald Pleasance et Paul Rudd dans le rôle de Tommy, avant même son apparition remarquée dans Friends. Puis les Weinstein décident de produire un film anniversaire pour l'année 1998. Big John est convié, mais envoie sur les roses les producteurs pour un salaire trop petit pour lui. Kevin Williamson est rapidement engagé en tant que producteur, lui qui a bien renfloué les caisses des Weinstein avec la bonne pépite Scream (ils l'enverront voir les orties sur Scream 3 et 4 et Cursed en échange). Il a beau ne pas être scénariste, la patte Williamson est bel et bien présente dans le film de Steve Miner (réalisateur de deux Vendredi 13), à commencer par le tôt ahurissant de clins d'oeil à Psychose (dont l'apparition même de Janet Leigh. Evidemment cet opus signe le grand retour de Jamie Lee Curtis dans la saga Halloween. Slasher de qualité au regard de ses prédecesseurs, voire meilleur que le second opus, H20 est un film à l'ancienne, pas trop gore mais pas trop gentillet non plus, jouant habillement avec le trauma de son personnage principal (au point que cette dernière a changé de nom).

"Ne les touche pas sale con!"

 

Par ailleurs, il n'est jamais fait mention de Jamie, en revanche Laurie a un fils en âge d'être au lycée (Josh Hartnett dans son premier rôle). On voit le traumatisme constant de Myers sur sa soeur (d'où en soit le conflit à la Psychose, l'influence de Laurie dépassant le statut de soeur d'un psychopathe) et Miner réussit à faire un vrai film avec cette matière. Vingt ans après ses débuts, la saga Halloween reprend des couleurs avec fracas, avec notamment un affrontement final riche en climax, où les Myers règlent leurs comptes de manière jouissive. En revanche on passera sur la poésie d'LL Cool J. A noter une ouverture pour le moins impériale avec un jeune Joseph Gordon Levitt passant sévèrement à la casserole. Alors qu'H20 a réussi à remettre sur pied la franchise, Halloween Resurrection (Rosenthal, 2002) enfonce à nouveau le clou pour devenir certainement le plus mauvais opus de la saga avec le sixième. Même pas fun, ce cru particulièrement court qui n'a rien pour lui. Déjà parce qu'il se permet de dézinguer Laurie dans les premières minutes (un peu comme le personnage de Nancy Allen tué au début de Robocop 3), mais surtout parce que le propos est d'une nazerie sans précédent. Nos héros participent à une émission de téléréalité dans la maison de Myers. Rien que cela donne sévèrement envie de fuir. Le film ne renouvelle absolument pas la franchise et étant totalement à la ramasse. La saga finit par renaître via un remake en 2007. Ce qui différencie indéniablement Halloween de Rob Zombie d'un très grand nombre de remakes est qu'il ose revenir sur l'enfance de Myers. Oubliez les gens proprets vus du film de Big John, ici on est dans le white trash.

Le baiser du tueur.

La mère de Myers est une stripteaseuse sans le sou, sa fille une débauchée, son beau-père un connard au chômage qui se bourre la gueule à la bière en regardant la télé et Myers est sujet aux brimades de ses camarades. Par ailleurs, Zombie n'attend pas le second opus pour évoquer la parentalité entre Myers et Laurie Strode, puisque le bébé est bel et bien montré comme étant Laurie. Zombie n'hésite pas non plus à sacrifier Loomis même incarné par un Malcolm McDowell moins naze qu'à son habitude. Ainsi la partie préquelle est plutôt réussie (même si cela n'a plus grand chose à voir avec le film de Carpenter), Zombie n'hésitant à bousculer les codes de la saga et à prendre son temps, preuve en est avec le passage en psychiatrie de Myers. En revanche, la partie que l'on pourrait qualifier de réel remake (soit tout ce qui se déroule le soir d'Halloween avec Laurie) se veut inévitablement trop classique et perd en intérêt. J'aurais bien voulu vous parler de sa séquelle (où Zombie a fait un tel ofni que les Weinstein en ont eu peur), mais je ne l'ai toujours pas vu. En revanche, sachez qu'un nouveau film devrait voir le jour d'ici les prochaines années toujours sous l'égide des Weinstein. On parle de "recalibrage [qui ne sera] ni un remake, ni un reboot, ni une réinvention" * dixit ses scénaristes déjà auteurs des Feast et du ridicule Piranha 3DD (où un piranha inspectait un vagin avant de mordre le pénis de l'amant à pleine dent!).

Le mal commence dès la naissance.

Donc quoi? Un truc avec Michael Myers qui revient à Haddonfield pour tuer des jeunes puceaux accrocs à facebook et à sa légende et qui se filment face à une mort probable? Zur c'est le script de Scream 4 (Wes Craven, 2011). Il y a autant de quoi avoir peur de ce "recalibrage" que de Tim Burton qui adapte Dumbo en film live. Pour résumer la saga, il n'y a qu'à prendre son boogeyman en chef: on peut lui tirer des balles de fusils à pompe, le défenestrer, lui donner des coups de couteau, l'exploser littéralement ou le décapiter, Myers est indestructible. Pourquoi? Parce qu'il est le mal incarné, ce mal qui vous suit inlassablement et qui revient chaque année à la charge. Oubliez Jason Vorhees qui revient à Cristal Lake ou le Ghostface bourré aux références cinématographiques. Michael Myers est le slasher résumé à lui tout seul. Allez à la semaine prochaine!


 

* Propos issus de: http://www.rockyrama.com/2015/02/10/halloween-va-etre-recalibre-par-la-machine-hollywood/

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Commentaires
T
Ah, la saga Halloween, je surkiffe !!!! Merci Borat. Bon, j'aime bien le 1 & 2 (quoique je trouve que le premier se passait très bien d'une quelconque explication, Laurie s'arrête devant chez les Myers, Michael la voit et tombe accroc, suffisamment pour vouloir massacrer elle et ses amis), le 3 est une vraie croute, je le déteste, par contre, j'aime bien le 4 & 5 ou Danielle Harris est bien moins insupportable que dans les versions Zombie ou son attitude genre "Je suis une biatch" m'agace beaucoup plus. Pour finir, je dirais que les 2 meilleurs épisodes, enfin mes préférés, sont pour moi, le 1 et H20
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V
Je ne les ai pas tous vu et j'en confond certains. Cela reste une saga mythique et perso je suis l'un des défenseurs du troisième si détesté et qui pourtant suivait la volonté de Carpenter de faire qu'Halloween devienne une série avec de nouvelles histoires à chaque fois. Sans compter que l'ombre de Big John plane sur ce film dont il est le producteur et le compositeur, lui conférant une ambiance particulière. Après oui le film a clairement des défauts mais le parti pris est très intéressant. (j'ai d'ailleurs trouvé excellente l'analyse du fossoyeur sur le sujet: https://www.youtube.com/watch?v=zibK5Ll10LA).<br /> <br /> En soit Halloween a lancé un véritable phénomène, pourtant ce n'est pas celui que je préfère de Carpenter, mais son influence est indéniable.
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B
Ah oui ça Resurrection.. oui ça se laisse regarder mais c'est juste affligeant. Je te conseille vraiment H20, le 2 et le remake.
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T
Je n'ai vu que deux films de la saga, le tout premier, que j'adore et qui reste une référence, et Halloween : Resurrection, c'est bien naze mais bizarrement ça se laisse regarder (peut-être que je m'habitue aux films mauvais, ou que j'avais hâte que les personnages - tous des crétins - crèvent, j'sais pas).
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