Un film d'action inégal
genre: action (interdit aux - 12 ans)
année: 2009
durée: 2h10
l'histoire: Ishi Kawa Goemon met la main sur un objet sacré, ce qui provoque la colère de Toyotomi Hideyoshi. Le voleur va rapidement se retrouver au centre d'un complot qui le dépasse.
la critique d'Alice In Oliver:
Le nom de Kazuaki Kiriya ne vous évoque probablement pas grand chose. Pourtant, le cinéaste s'est fait connaître grâce à Casshern, un film qui bénéficie d'une solide réputation. Kazuaki Kiriya revient avec son nouveau long-métrage, Goemon the freedom fighter, et le réalisateur asiatique sait qu'il est attendu au tournant.
Pour ma part, difficile de dire ce qu'il en est de Casshern puisque je n'ai pas vu ce film ! Avec Goemon, Kazuaki Kiriya signe un film d'action particulièrement inégal.
Au niveau visuel, Goemon fait souvent penser à 300, le film étant doté d'un beau graphisme, à la fois très coloré voire limite criard au niveau de ses tonalités.
Même chose pour les séquences de combat, tantôt impressionnantes, tantôt brouillonnes, à l'image d'une scène de baston dans la forêt entre le héros et un autre guerrier. En vérité, Goemon parvient rarement à convaincre, la faute à une galerie de personnages peu attachants.
Seul le héros principal (à savoir Goemon) tire son épingle du jeu. Mais pour le reste, et surtout au niveau des bad guys de service, le film s'attarde assez peu sur ses protagonistes en présence, et c'est bien dommage.
Au niveau du scénario, le film est assez ambitieux en mélangeant plusieurs intrigues, en sachant que la réalisation ne suit pas toujours les bonnes intentions de départ.
Visiblement, Kazuaki Kiriya mélange plusieurs univers: celui des jeux vidéos, du manga et d'une époque féodale composée de guerriers très puissants.
Encore une fois, on relève de très bonnes idées, parfois desservies par le jeu trop caricatural des acteurs.
Bref, un film assez moyen au final, particulièrement inégal, mais réalisé par un cinéaste qui semble posséder un certain potentiel et un certain talent.