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24 août 2011

Quand t'es dans le désert, depuis trop longtemps...

Alice se retrouve dans le Nevada, avec une bande de survivants. Ils vont essayer d'atteindre la base d'Umbrella Corporation...

Affiche de 'Resident Evil Extinction'

Nous voilà repartit pour un tour avec un troisième volet de la saga Resident Evil. A croire que le saccage des 2 premiers n'a pas suffit. Paul WS Anderson est toujours producteur et scénariste pour notre plus grand malheur et engage Russell Mulcahy. Ce nom vous dit peut être quelque chose. Et pour cause, il a rendu Totof Lambert immortel avec Highlander. Un tâcheron responsable également de sa suite, de Razorback (bobine très connue pour son sanglier vedette) ou encore de Ressurection (léger plagiat de Seven avec une nouvelle fois l'ami Totof). Voilà un constat technique faisant assez peur.

New Line Cinema dans Resident Evil Extinction

Milla Jovovich, Oded Fehr et Iain Glen reviennent pour notre plus grand malheur, rejoint par Ali Larter (essayant de trouver un nouveau rôle dans une saga horrifique, après Destination finale) et la chanteuse Ashanti. Le plus amusant c'est que ce volet en restant mauvais est le meilleur des Resident Evil. C'est dire le niveau merdique de cette saga. Alice se retrouve dans le Nevada toujours aussi désert. Pas de quoi crier "viva Las Vegas". Elle finit par retrouver des survivants, dont l'un de ses compagnons du précédant volet. Certes, le décor est beau mais bon sang, qu'est ce qu'on se fait suer! En dehors d'une amusante scène avec des corbeaux contaminés et d'une baston avec des zombies, pas de quoi s'enflammer.

Oded Fehr, Milla Jovovich & Ali Larter dans Resident Evil Extinction

D'ailleurs, les zombies ne servent une nouvelle fois à rien et se retrouve en bons faire-valoirs. Surtout, la saga n'arrête pas de se répéter. C'est simple: Jovovich tabasse du zombie et bat Umbrella Corporation. C'est aussi schématique qu'un épisode de Pokémon! N'oublions pas un combat ridicule au possible, avec un monstre encore plus affreux. Jovovich est une nouvelle fois habillée de façon pas possible, mais c'est déjà mieux que la serpillère du 2. Par contre, elle joue toujours aussi mal. Tout comme les autres. A noter que, c'est le seul de la série que j'ai vu au cinéma. Dans un sens, ce n'est pas bien grave.

Le meilleur de la saga et c'est pas un cadeau..

La critique d'Alice In Oliver:

Succès oblige, la saga Resident Evil se poursuit sous la coupe d'un nouveau réalisateur, Russell Mulcahy, un très gros tâcheron, responsable de nombreuses inepties. Les fans lui en voudront longtemps pour avoir signé Highlander 2 Le Retour, avec Nanar Lambert.
Le cinéaste est donc appelé à la rescousse pour réaliser Resident Evil Extinction, troisième volet des aventures peu passionnantes d'Alice (Milla Jovovitch).

Pour ce troisième opus, Paul Anderson est également de la partie et sévit à la production. En même temps, Paul Anderson reste le spécialiste malheureux des adaptations de jeux vidéos au cinéma.
Pour mémoire, le réalisateur a déjà signé Mortal Kombat et le premier Resident Evil. Pourtant, même si les deux premiers opus ont bien fonctionné dans les salles obscures et/ou par l'intermédiaire de la vidéo, les fans du matériel original n'ont guère été convaincus.

Ensuite, le second chapitre, Resident Evil Apocalypse a été unanimement hué par la presse cinéma et les amoureux de la première heure.
Il est donc temps que la saga se reprenne. Avec Resident Evil Extinction, Russell Mulcahy et Paul Anderson situent essentiellement l'action dans le désert. Désormais, le monde est en ruines, et seuls, quelques survivants subsistent.

Le scénario tente alors de décrire un univers post-apocalyptique, qui n'est pas sans rappeler celui de Mad Max 2.
Malheureusement, la comparaison s'arrête bien là. Si Resident Evil Extinction est légèrement au-dessus de ses prédécesseurs, ce troisième opus n'en reste pas moins une production terriblement hollywoodienne.
Comprenez par là que cette nouvelle aventure ne surprend jamais et souffre d'une réalisation clippesque et tapageuse, digne de l'ami Mulcahy.

Certes, Resident Evil Extinction remplit le cahier des charges et se suit avec un ennui poli, l'intrigue étant bien trop prévisible pour réellement surprendre. Pire encore, le cinéaste vient renifler du côté des Oiseaux d'Alfred Hitchcock, avec des corbeaux infectés et particulièrement voraces.
Hélas, Russell Mulcahy n'est pas le maître du suspense, loin de là ! Ce troisième chapitre est donc soporifique, la faute à des protagonistes toujours aussi peu attachants. A l'image de son héroïne principale, donc, Alice, interprétée par une Milla Jovovitch guerrière mais également inexpressive et monolithique.
Encore une fois, ce troisième opus reste supérieur à ses modèles. Mais personnellement, je le considère comme un petit navet, même si j'ai vu bien pire en la matière.

 

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Commentaires
B
C'est déjà un clone en elle même. :)
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S
un poil de "madmax" et une pincée de "l'armée des morts" avec une Alice refaite au botox et à la cire. C'est du resucé avec un scénario vide et une héroine qui devient presque bionique... 05/20
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B
Content que le titre te plaît, en sachant que c'était une mini vanne autour de cette daube.
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L
génial le titre ! amitiés Nico !
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B
Le monstre final est quand même bien naveteux.
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