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Cine Borat
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19 janvier 2012

Depardieu utilise la méthode racaille pour enseigner

Un prof venu reconquérir sa femme vient en banlieue où il va avoir des problèmes avec des racailles du coin...

Dans le genre films sur l'école, cela passe souvent très mal car les réalisateurs distribuent à chaque fois des tonnes de clichés. Aux Etats Unis, vous aurez des hispanos dealers de drogue et en France, des rebeus sortant de banlieue. Des clichés qui sont revenus assez souvent et présent dans un paquet de films des années 90. On citera volontiers les lamentables Esprits rebelles et 187 Code Meurtre, mais n'oublions surtout pas Le plus beau métier du monde. Un des rares films sur l'école produit en France ces dernières années et qui se met dans la même catégorie que les ricains. Comme quoi, à faire de les imiter, on finit par devenir aussi nul! On retrouve derrière la caméra feu Gérard Lauzier et devant Gérard Depardieu, Michèle Laroque, le regretté Ticky Holgado, Guy Marchand, Daniel Prévost; le défunt Philippe Khorsand et quelques autres que vous découvrirez au fil de la critique.

Gérard Depardieu dans Le plus beau métier du monde

Depardieu incarne un professeur de français se retrouvant dans une cité paumée où les jeunes n'apprennent plus et évidemment font quelques petits traffics et méchancetés gratuites. Comme vous enlevez les pneus des bagnoles. Et puis, Lauzier nous rajoute que ce gentil prof est divorcé, qu'il essaye de revenir chez sa femme, mais qui voudrait bien se faire une de ses collègues. Parce que l'air de rien, le Depardieu il a un peu froid au pieu. Le prof aurait pu être intéressant mais Lauzier s'y prend très mal. Ainsi, Depardieu en fait des tonnes et des tonnes et finalement ça fini en vigilante movie comme les deux bouses ricaines. Car Depardieu va s'attirer les foudres d'une bonne paire de racailles, dont Roschdy Zem qui devait avoir vraiment envie de bouffer ou alors en manque de job, et Mouss Diouf qui voulait changer de camp (période Julie Lescaut vous comprenez?!).

Guy Marchand, Gérard Depardieu, Ticky Holgado dans Le plus beau métier du monde

Ainsi ça parle mal (étonnant pour un prof) et ça tombe immédiatement dans le cliché. Il faut dire qu'à part Depardieu qui a l'air de bien s'éclater, les seconds rôles n'en foutent pas une râme, Guy Marchand nous refaisant du Nestor Burma complétement à côté, Holgado toujours en faire valoir, Laroque en femme délaissée par son mari. Et la fin est encore pire et vaut son pesant de son lot de kopecks tant c'est du grand n'importe quoi. Le prof va alors défoncer tout sur son passage parce que Zem et Diouf ont kidnappé la première de sa classe. Et que je te casse la gueule par ci et par là ! A la fin, Depardieu fait son guerrier et a l'air de s'être bien éclaté la gueule (résultat sur l'affiche). Aucune morale et navrant de bout en bout. L'Education Nationale n'a pas dû aimer ce film.... ou pas.

Une bouse infâme partant dans tous les clichés de bases et finissant dans un déluge de crétinisme.

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Commentaires
A
ah oui, c'est vraiment très mauvais
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B
Pour moi, c'est surtout une grosse daube qui ne cesse de se ridiculiser au fur et à mesure que le film avance.
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A
une comédie médiocre mais curieusement sympathique à force de verser ds la caricature
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