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Cine Borat
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4 juin 2014

Cuvée par devant, par derrière, en haut, en bas

Les années 90-2000 quelle grande période pour la chanson, notamment l'entre-deux à savoir les années 1999 et 2000. Un vrai bonheur musical avec beaucoup de conneries que votre ami Borat va malheureusement vous rappeler. Et oui aujourd'hui la Cave de Borat rouvre ses portes à la mauvaise musique avec une cuvée bourrée de choses que vous aurez préféré oublier, mais bien évidemment il faut toujours un emmerdeur comme moi pour vous remettre dans le droit chemin. Pour moi c'était encore l'époque des anniversaires avec les camarades du primaire dont certains n'avaient rien de copains mais dont j'avais l'énorme connerie d'inviter. Heureusement ce n'est plus le cas aujourd'hui, n'ayant commencer à refêter (ça se dit? Non? De toutes manières ce ne sera pas pire que les marseillais de W9) mon fameux 17 mai que depuis trois ans et avec de vrais potes pour le coup. Mais les anniversaires à cette époque ou même les mariages (rares mais j'en ai retenu au moins deux sur cette période), sans compter les nouvel-an où mes parents m'emmenaient; étaient l'occasion de voir ce qui marchait chez les djeuns (dont je faisais partie, certains diront toujours bande de saligauds!) et souvent le pire. Alors bon je vais éviter de vous sortir le best-of de Patrick Sébastien (que je ne déteste pas, ses chansons non plus, peut être mon côté beauf qui se réveille je ne sais pas), mais disons qu'entre ces deux années, il y avait de quoi voyager et notamment en France. 

Souvenez-vous lors de la "Cuvée dabedi dabeda" (2 juillet 2013 pour les retardataires), je vous avais déjà sonné avec Larusso, Britney, Cher et Eiffel 65. Dites vous que j'ai trouvé encore du lourd dans la Cave de Borat, du genre que l'on n'oublie pas. N'y allons pas par quatre chemins avec La danse d'Hélène. Un titre qui date de 1996 mais que je n'ai entendu majoritairement qu'à partir de 99, étant probablement trop jeune pour m'en souvenir (quoique j'écoutais déjà les 2B3 à l'époque, pauvres oreilles...) et dont j'ai fait la connerie de me rappeler récemment. Pourtant je l'avais oublié depuis le mariage de mon cousin où le DJ avait sorti cette foutue chanson, mais non il faut que je fasse marcher le youtube en quête de mauvaises graînes musicales. Un peu comme la fois où je m'étais tapé du Lorie entre 0h et 1h du matin, mais je vous le raconterais une autre fois. La danse d'Hélène c'est le truc basique qu'une boîte de nuit serait capable de vous sortir entre La maccarena et La fiesta avec la migraine qui va avec. Je suppose que dit comme cela, ce titre ne vous dit rien mais je vous sort "je mets le doigt devant, je mets le doigt derrière, je mets le doigt devant, je fais de tout petits ronds, je fais le boogie boogie, je fais le tour de moi-même et je vais en avant!"

ça vous revient? Alors on dit merci qui? Des paroles dont je préfère éviter d'évoquer la connerie comme la bêtise, qui atteignent leur paroxisme dans le grand final. Le genre de final que les parents préfèrent couper pour éviter tout scandale ou alors le laisse en pensant que les marmots sont trop jeunes, ils ne comprendront pas. Pour faire simple, vous prenez le couplet de tout à l'heure, vous mettez "sexe" à la place et le tour est joué. Monumental. A cela on peut rajouter Ces soirées là de Yannick, reprise de Cette année là de Cloclo. Déjà que je ne supporte pas l'original, autant dire que sa reprise me soule encore plus. C'est le cas typique de la chanson que tu connais par coeur et surtout que tu te tape partout: aux fêtes, au nouvel an, dans les émissions de variété (parce que Yannick est moins cher qu'un Johnny), aux mariages... Raaah que je n'en peux plus! Même si cela ne me dérange pas, j'en ai marre de cette putain de chorégraphie à la con avec en haut, en bas, à gauche, à gauche. C'est encore plus bidon que la Maccarena! Mais je dois dire que je n'avais jamais vu le clip, juste ses apparition über nombreuses à la télé dans les show (?) de Flavie Flament ou Daniella Lombroso (oui ça ne me rajeuni pas non plus). Déjà rien que le début est génial avec ce goinfré de Jean Roch (ou ce qui y ressemble) qui se fait virer de la boîte de nuit. J'adore particulièrement le style de Yannick passant du sweet shirt que n'importe quel couillon n'essayerait jamais de mettre à une soirée ou sa tenue en mode Travolta quelque peu ringarde.

On n'est pourtant qu'à la trentième seconde du clip! Pour les claudettes du pauvre c'est la même chose. Ou encore ce délire avec les bulles de pensées! On se croirait presque dans un mauvais remake du clip de Je danse le MIA. Autant dire que cela marque la rétine et les oreilles à jamais. Autre titre insupportable de cette période: La tribu de Dana de Manau. Encore un groupe qui essaye de subsister alors qu'ils sont au bord du gouffre et que l'on préfère surtout oublier. Imaginez un peu: du rap celtique. Je n'ai rien contre la musique celtique, mais disons que je ne suis pas fan du tout. Alors si vous rajoutez du hip hop ou du rap derrière, bonjour le malaise. D'autant que le clip est franchement ridicule. Un décor sombre avec un rappeur pas crédible (le rythme s'accélère et hausse le ton dans la voix mais continue à avoir les mêmes poses tranquille, ça sent le play back à plein nez), des flashbacks guerriers, trois pequeneaux en pleine montagne et surtout je me demande l'intérêt des deux autres cocos. Il me semble que le chauve s'occupait des mix mais l'autre je ne vois pas trop. Surtout que les deux passages où ils chantent sur la montagne semblent provenir de mêmes prises, les cocos faisant à peu près les mêmes gestes. 

Une autre chanson insupportable que voilà avec Mambo number five. Alors que des ringards font les pinpin sur le dance-floor, Lou Bega a la réponse: du mambo et un coco habillé tout de blanc ou pas semblant sortir d'un Cuba hasardeux. Et comme d'habitude, on nous sort la grande époque type années 50 voire moins avec le grain dégueulasse mais volontaire, le noir et blanc foireux que l'on suppose fabriqué, le micro datant de Guy Lux et évidemment le type est excité dès qu'il voit un cul. On ne s'étonne pas qu'un tel ringard soit tombé dans l'anonymat ou tout du moins n'a plus fait parler de lui par la suite. Je crois même qu'une rumeur l'avait dit mort! Et pour finir cette chronique, je vais faire plaisir à l'un de mes chers camarades de Naveton Cinéma qui n'est autre que ce cher Vince. La semaine dernière, alors que je préparais ma cuvée courte quand il m'envoie ce merveilleux lien par mail. N'entendant que mon courage, je pars mettre ma souris vers l'inconnu sans savoir sur quoi je vais tomber. Je m'attendais à un truc foireux mais là je suis tombé sur le ponpon: L'an 1999 reprise de François Juno d'un titre de Sylvie Mestrel. J'ai hésite à le mettre dans cette cuvée mais je vois qu'il est parfait pour le thème de cette cuvée qui se basait sur l'époque 1999-2000.

Voici donc ce grand moment de rigolade assuré, une casserole merveilleuse et interminable avec en prime la belle photo de François servant de clip (enfin je crois, dans tous les cas ça ne peut pas être pire que la chanson en elle-même). Allez à la semaine prochaine!

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Commentaires
T
A ce stade-là, je vais me marier avec une femme.
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A
à tina: je t'ai mis un morceau calme et un autre bourrin. Ca permet de se rendre compte de l'univers et de la diversité du groupe. Bon, puisque tu aimes bien, tu marques des points pour devenir ma femme. Oui, je sais, c'est lourd...
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A
à tina: https://www.youtube.com/watch?v=2D37POA11KY<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=SBcADQziQWY
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A
à tina: il ne manque plus qu'alice in chains et ce sera parfait
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T
Jusrte pour ajouter que, quand j'entend le groupe Oasis (qui aurait d'ailleurs du s'appeler Orangina vu comme ils étaient secoués), j'ai mal à mon rock'n roll.
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