Cuvée footeuse

Votre cher Borat est floué. Il aurait bien voulu regarder le mondial jusqu'au bout de manière sereine, en se disant "pourquoi pas?" ou "why not?" in english my presure. Manque de bol il a eu le coup de grâce vendredi à 18h15 heure locale, 13h15 ora du Brasil lorsque Mats Hummels a mis ce foutu but dans les filets d'Hugo Lloris. Pas que je croyais follement en notre chère (c'est le cas de le dire, enlevez donc le dernier "e" et ce foutu accent grave du premier!) équipe de France, mais disons qu'après le naufrage espagnol, je me suis dit "porque no?" en espanol (désolé mais on va en rester là pour l'espagnol). Après tout, elle jouait déjà un peu plus correctement en huit ans qui plus est avec une nouvelle équipe enfin formée correctement et non façon 4 francs 6 sous (beaucoup de métaphores depuis le début de cette cuvée, cela en devient navrant) n'est-ce pas Raymond et Laurent?! Manque de bol, on restera en quart (et on repartira dans le car aussi par la même occasion) mais au moins on aura brillé pendant un petit temps en se disant qu'on a failli toucher les deux dernières étapes (il restera toujours le tour de France qui a commencé hier). Alors tout de même pour les féliciter un minimum et pour m'avoir un minimum fait vibrer (ce qui n'était franchement pas gagner), j'ai ressorti le jukebox pour la pause musicale ultime. Certains prendront leur pied, d'autres passeront directement au texte en dessous, quand les derniers au fond partiront de cette chronique en se disant "bon le Borat depuis qu'il est sur Twitter, il se prend pour Nikos avec ses millions de followers, ça lui monte à la tête". Allez Gloria, chante nous donc une petite chanson! 

Alors on ne va pas parler réellement de football aujourd'hui, on va même plutôt en rire. Je ne vais pas revenir sur l'hymne à deux balles de Johnny qui aura le mérite encore longtemps de faire rire les chaumières, ni sur sa parodie où on vendait du shampoing et encore moins sur la pub Nomad avec Guy Roux. On va d'abord revenir sur certaines publicités qui feront encore longtemps parties des plus belles casseroles de nos footballeurs. Pas besoin d'un scandale sexuel à la Zahia, ni d'un grand discours de Frank Ribéry (oh non surtout pas!), mais une bonne pub ça reste dans les mémoires. Un peu trop même à l'image de l'ami Zinedine Zidane. Je ne vais pas revenir sur sa pub pour les lunettes mais bien évidemment sur celle de Volvic. Zizou a fait plusieurs pubs pour la marque d'eau minérale. La première se déroule dans un vestiaire où l'ami Zizou semble comme un gosse en train de jouer à la balle. Si la scène est clairement ridicule pas aidée par la musique hyper déprimante de la pub, le meilleur tient peut être dans le discours de Zidane: "J'aime ces moments-là. On est là tous ensemble, des ballons sur le sol. C'est toujours les mêmes gestes: d'abord la jambe gauche, toujours,  chaussette, chaussure, puis la jambe droite, et puis une gorgée de Volvic toujours." Clairement au vue de ce premier spot on n'a qu'une envie, c'est d'aller déprimer avec Zizou. Le pire c'est qu'il y en a encore du même genre.

Revoilà donc Zizou à la campagne cette fois-ci. Cette fois il habille un gosse pour son match de foot, le gosse ressortant le même discours improbable du footballeur dans le précédent spot. Mais celle dont je me souviens le plus est la suivante, c'est même celle qui revenait systèmatiquement dans les pages publicitaires. On y voit un Zizou en pleine osmose avec la nature qu'il fasse beau ou qu'il pleuve, prenant le souffle du vent, tout en montrant de banales archives ou scènes de foule. Mais encore une fois c'est le discours qui prédomine dans le comique, surtout que là le footballeur s'y prend à deux fois interrogeant le public "pourquoi je bois Volvic?" Pour tout ça voyons! Au vue du ridicule de cette publicité, Les guignols avaient fait différentes parodies reprenant le principe tout en le faisant avec une sauce très personnelle. La première montrait un Sébastien Chabal se nourissant au sang après avoir défoncer la gueule à des rugbymen. En revanche la seconde était beaucoup plus trash puisque mettait en scène le terroriste Ousamma Ben Laden parlant du massacre d'"ispicedicounass"! Clairement on ne peut pas dire que c'est subtil mais bonjour l'humour noir.

SFR a également fait beaucoup pour nos chers footballeurs de l'équipe de France. A commencer par Marcel Dessailly. Dans un spot assez connu (je me souviens très bien de ses passages télé), on le voit en parfaite osmose avec les principes de l'entreprise téléphonique, recevant ses e-mails dans un hamam, scotché à son portable alors que ses camarades sont déjà en tenues de combat, s'éclate tel Picsou dans les pièces d'or au point d'exaspérer un joueur, se dandine devant son ordinateur dans le jardin... On ne peut pas dire que l'ancien capitaine de l'équipe de France est loin du ridicule lui non plus. Le tout sur Wot de Captain Sensible. Bixente Lizarazu m'horripile depuis plusieurs semaines dans ses commentaires foireux aux côtés de Christian "j'ai toujours quelque chose à vendre à base de TF1" Jean-Pierre et Arsène "je cause tout seul" Wenger. C'est même terriblement horripilant d'entendre autant de conneries durant un match de football. Cette cuvée est l'occasion de me venger en ressortant deux pubs infâmes où il apparaît. La première fut pour le shampoing Petrole Hahn. On voit le footballeur sur une île bien tranquille, faisant du foot sur le sable et surtout se lave les cheveux... évidemment le bellâtre basque est torse nu les trois quarts du temps et à l'époque imberbe.

Mais indéniablement on se souvient de la ridicule pub pour les petits-beurres Lu où il nous est montré gamin toujours occupé à bouffer tout en jouant avec ses pieds! C'est tellement caricatural que cela en devient gênant pour lui. Outre les publicités, les Bleus ont eu souvent un beau lot de moqueries de la part des Guignols. Frank Ribery est depuis un bon moment une caricature à lui tout seul rien qu'au vue des perles qu'il sort à longueur de conférence de presse (exemple: "j'espère que la routourne va tourner"). Il n'était donc pas étonnant que les Guignols en fasse une marionette populaire. L'extrait suivant est assez significatif. D'un côté Ronaldinho et ses chaussures l'aidant à faire des jongles, de l'autre Ribery avec un cousin péteur s'amusant à le faire éclater sous le cul de ses camarades! C'est terriblement con mais le sourire est toujours là. Raymond Domenech a eu aussi eu son lot de casseroles, se faisant passer pour une grande gueule de première, faisant sans cesse dans la provocation. Dans le premier extrait, il dézingue lui-même son équipe avant même le début du mondial, arguant notamment qu'il a trouvé le premier bar à putes prêt de l'hôtel pour Ribery!

Souvent critiqué pour ses choix, Domenech a droit à une autre parodie mémorable dans Les guignols. Ne sachant faire les bonss choix, sa maison est un vrai bordel le lit devenant la table, le fauteuil dans la salle de bain et le lave-linge dans le salon! Du temps de Bruno Gaccio, Les guignols avait aussi beaucoup tapé sur le regretté Thierry Roland et souvent pour des sketchs plutôt drôles, vantant à chaque fois qu'il a une haîne pour David Ginola depuis qu'il n'a pas mis son foutu but pour la qualification pour la Coupe du monde de 1994. Mais le meilleur est peut être celui où Alain Dorval prend la voix d'un intervieweur parlant du syndrôme Gilles de la tourette et prenant exemple sur Roland et son franc-parler. Un vrai festival d'injures jubilatoires pour un sketch à se rouler par terre. Autre commentateur grande gueule, voici la version Guignols de Pierre Ménès. Habitué à prendre Hervé Matou pour un miaou. Ainsi dans cet extrait subtilement surnommé Camping Football Club, il passe vraiment pour un vanneur beauf jouissif et lourdaud à la fois, véritable déconnade devant un Hervé Matou prêt à faire sa toilette!

La Ligue 1 a souvent fait rire les Guignols, mais indénablement quand le PSG s'était pris un beau 6-1 dans les dents, c'était l'occasion pour les Guignols pour taper sur Michel Denisot alors patron du club français. L'arme secrètee pour faire rire: un certain Luis Fernande hilare et à ça de se claquer les abdomens à l'image du spectateur. Je dois avouer que je l'ai vu plus d'une fois mais je réussi toujours à en rire. Le pire étant quand PPD se met à en rajouter une couche avec par exemple ce passage où PPD essaye de retenir Denisot en lui disant bêtement "rester rigoler... euh enfin rester avec nous!". Aimé Jaquet aura droit aussi au comble du desespoir avec la ligue 1. Dans cet extrait il en vient à menacer de tuer son collègue en ayant marre de commenter des matchs aux scores pitoyables. Enfin je terminerais sur le récent spot de Nike The last game, cartoon montrant Zlatan, Rooney, Christiano Ronaldo, Ribery, David Luiz, Neymar, Iniesta et Tim Howard rassemblés par Ronaldo pour vaincre des clones ne prenant aucun risque. Si le spot est assez fun, on peut tout de même rigolé de voir que bons nombres des joueurs présents n'ont pas tenu au premier tour de la coupe du monde, voire ne sont pas là du tout! Sans compter que Ribery a un avatar franchement à côté de la plaque tout comme Neymar! Ale à la semaine prochaine!

Psg 1 - 6 Juventus par olmaster

Comments

[borat8]

Tant mieux!

[Alice In Oliver]

clair qu'on est pas prêt de le revoir celui là

[titi70]

Excellent, ces vidéos, en particulier celle des Guignols. J'ai un faible pour celle de Thierry Roland avec son Gilles De la Tourette.

Pour les pubs, il y a les connus et les moins connus. Il y a celles des Pandas que je trouve excellentes : https://www.youtube.com/watch?v=7v02a6n2qN8. Il y a aussi celle avec les bébé que trouve excellente : https://www.youtube.com/watch?v=SxgAgi62JmY. Mais, je pense que celle de Perrier avec les allusions devrait te plaire : https://www.youtube.com/watch?v=iUJmWEJ9ttY.

[tinalakiller]

Là de tête c'est dur, mais y a maintenant la pub pour Javel Dose, la javel sans eau, Madrange avec Véronique Genest et Ptit Vittel ("Maman, il me faut de l'eau, de l'EAUUUUUUUUUU")

[tinalakiller]

Hummm je pense à la pub Milka ("Et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu") ou à celle des ChocoSui's ("Tu pousses le bouchon un peu trop loin, Maurice !").